Les informations des Alternatifs Paris Sud dans les 5eme et 13eme arrondissements contre le vacarme libéral, sécuritaire et raciste qui nous assourdit quotidiennement des mobilisations et un projet rouge et vert, féministe et autogestionnaire
Sans doute un tournant.
Au bout d’une semaine pendant laquelle il n’a été question que de l’opposition à la vaccination obligatoire et au pass sanitaire, les syndicats et autres organisations fédérées sortent de leur chapeau une plate-forme de revendications qui rappellent celle de 2009 (dont la majorité n’a jamais été appliquée malgré les accords).
Si sur le plan sanitaire il y a des revendications justes, il n’y a rien sur la vaccination à part l’abrogation pure et simple des mesures existantes et des sanctions.
Toujours rien pour dénoncer les complotistes et autres antivaxx qui sont nombreux dans les rangs, et même à la direction des syndicats, et qui doivent se sentir plus forts que jamais. Et naturellement aucun appel à la population de se faire vacciner. Logique, vu que la secrétaire-generale de l’UGTG semble penser que la vaccination est un “complot contre la Guadeloupe”. Rappelons que le nombre de vaccinés atteignent à peine 40% de la population (mais plus de 80% chez le personnel hospitalier).
Des discussions avec le gouvernement doivent commencer lundi.
C.F.
Criminel parce que les Etats promettent de rester en-deçà de 1,5°C mais nous conduisent vers 2,7°C au moins.
Indécent parce que les pays riches refusent de payer le prix de leur responsabilité historique, au détriment des populations pauvres.
Dilatoire parce qu’ils vendent une “neutralité carbone” de long terme pour ne (presque) rien faire à court terme. Ils nous font honte.
Avec la généralisation des marchés carbone, la COP26 institutionnalise un greenwashing généralisé
Criminel – Quand la pérennité des conditions de vie décentes sur la planète est en jeu, on attend des Etats qu’ils se partagent les efforts supplémentaires nécessaires pour garantir aux populations que tout est mis en œuvre pour rester en-deçà de 1,5°C de réchauffement climatique, garantie sine qua non de survie pour une part significative d’entre elles. Une fois de plus, ce n’est pas ce qu’il s’est passé à Glasgow. Les 15 jours de négociations n’ont pas été utilisés pour obtenir un renforcement immédiat des politiques climatiques nationales (NDC) qui conduisent, à supposer que ces engagements soient réellement respectés, à un réchauffement climatique de 2,7°C ou plus. La prophétie de Paris, qu’on nous avait promise « autoréalisatrice », ne se réalise pas : les politiques climatiques nationales sont à des années-lumière du nécessaire, et les moins mauvais élèves ne sont que les meilleurs des cancres d’une classe de cancres. Le texte de décisions de la COP26 en témoigne, appelant les Etats à donner plus d’ambition à leur politique climatique dès 2022. Alors que les données de cette équation sont connues depuis 2015, va-t-on encore perdre une année ? Et combien d’autres ensuite ? Alors qu’il faudrait réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre de 45% d’ici à 2030, les Etats nous promettent de battre un record d’émissions chaque année, oui CHAQUE ANNEE, d’ici à 2030 (+14% sur la période). La différence entre -45% et +14% est un crime climatique. Un crime commis en toute connaissance de cause.
Indécent – Les Etats des pays riches, dont l’Union européenne et la France, nous font honte. Incapables de tenir les engagements financiers qu’ils ont pris il y a douze ans à Copenhague (COP 15), à savoir mobiliser 100 milliards d’euros annuels pour aider les populations des pays pauvres à faire face au réchauffement climatique, les gouvernements de nos pays multiplient les obstacles pour refuser de se placer à la hauteur de la responsabilité historique qui est la leur : une fois encore, ils se sont arrangés pour ne pas débloquer un euro de plus en vue de financer un mécanisme digne et juste de réparations des pertes et dommages irréversibles occasionnés par le changement climatique dans les pays pauvres. Ces derniers, qui ne sont pas responsables du changement climatique, en paient le prix fort et sont presque totalement abandonnés à leur propre sort par nos Etats qui refusent d’assurer leurs responsabilités. C’est indécent. Ils nous font honte.
Dilatoire – La mention des énergies fossiles dans les décisions de la COP26, première du genre, ne saurait être l’arbre qui cache la forêt. D’abord parce que cette mention a été totalement édulcorée et vidée de sa substance, n’engageant finalement aucun Etat de la planète à changer ses priorités en la matière. Le seul principe inviolable des négociations climatiques que les Etats appliquent consciencieusement depuis presque 30 ans persiste : « notre mix énergétique national est non négociable ». Ils continueront, directement ou indirectement, à forer toujours plus loin, plus profond et avec plus d’impacts écologiques et humains. Si les Etats voulaient vraiment éviter d’aller au-delà de 1,5°C de réchauffement, ils s’engageraient à organiser et planifier une baisse de la production mondiale de gaz et de pétrole de 3 % par an jusqu’en 2050 et de 7% pour le charbon, comme le recommandent les scientifiques. Plutôt que des politiques climatiques ambitieuses à court-terme, ils multiplient de nouvelles promesses sans consistance pour 2050 qui s’articulent autour de la notion confuse et dangereuse de « neutralité carbone ». Comme si l’on pouvait attendre le dernier moment pour transformer les soubassements énergétiques de l’économie mondiale, qui fonctionne comme une machine à réchauffer la planète totalement hors de contrôle.
Le clou du spectacle réside dans la finalisation des règles de mise en œuvre des marchés carbone internationaux : là où l’article 6 de l’accord de Paris laissait ouverte la possibilité de mécanismes de coopération internationale non fondés sur les marchés, les Etats l’ont finalement doté de marchés carbone dangereux, inefficaces et injustes. Étendre ces mécanismes douteux à l’échelon mondial, en autorisant les Etats à utiliser les crédits carbone accumulés sans raison sous le protocole de Kyoto, revient à saper l’ambition des maigres politiques climatiques nationales déjà prises et à vider de leur substance celles que la société civile pourrait obtenir dans les années à venir. Voilà la porte ouverte à toutes sortes de marchés volontaires et autres mécanismes de compensation carbone qui vont permettre aux entreprises multinationales les plus nocives, de la production d’hydrocarbures au secteur aérien en passant par les industries lourdes, de ne surtout pas transformer en profondeur leurs systèmes productifs. La combinaison de la généralisation des marchés carbone et de la neutralité carbone est le meilleur combo pour instaurer à l’échelle international un greenwashing institutionnalité et généralisé dans lequel tous les pollueurs vont se complaire avec allégresse.
A Glasgow, les Etats ont collectivement déserté le terrain de l’ambition climatique. Les populations les plus pauvres en paieront le prix le plus fort.
Maxime Combes, économiste et auteur de Sortons de l’âge des fossiles ! Manifeste pour la transition (Seuil)
Muriel Pénicaud à l’OIT : un danger
Face à la candidature -présentée par le gouvernement Français- de Muriel Pénicaud à la Direction Générale du Bureau International du Travail nous avons initié avec Mathilde Panot et Thomas Portes qui coprésident « mon » comité de soutien une tribune signée par plus de 70 responsables politiques, syndicaux, associatifs et intellectuels pour exiger le retrait de cette candidature.
Elle est parue le 8 novembre dans l’édition papier de l’huma (voir ci-dessous) et sur Internet ici :
https://www.humanite.fr/droit-social-muriel-penicaud-la-direction-du-bureau-international-du-travail-un-danger-726736
Nous prolongeons cette tribune par une pétition en ligne à signer et partager sans limites 😊 :
https://chng.it/jhdDQNRG2d
SUSPENDRE ET DEBATTRE
Opposés à la loi de refondation pour l’Ecole de 2013 imposée sans réelle concertation et maintenant intactes les structures hiérarchiques et inégalitaires du système éducatif, les Alternatifs se prononcent pour une suspension de la mise en application des rythmes scolaires à Paris, à partir de la prochaine rentrée et l’ouverture immédiates d’un véritable débat sur les rythmes scolaires tant dans les municipalités qu’à l’échelon national
S’il est hors de question d’un retour à la semaine de 4 jours trop lourde pour les enfants des écoles, la pseudo-réforme des rythmes scolaires, en l’état, n’est pas pour autant acceptable : elle remettrait en cause la gratuité de l’enseignement et sa mise en application aggraverait les inégalités territoriales notamment dans l’organisation des activités péri-scolaires réservées aux communes riches. Or, sur toutes ces questions, les nouvelles propositions formulées par B.Hamon ne règlent rien. Pire, alors même que l’un des buts affichés de cette pseudo-réforme était de supprimer les trop longues journées, la possibilité de journées de classe à 6 heures est réintroduite. Où sont les améliorations des conditions d’apprentissage et d’accompagnement prônées pour les enfants et leurs familles, les réponses aux revendications des personnels en matière de réduction du temps de travail, la mise en œuvre de meilleures conditions de travail ? Où est l’engagement d’une politique résolue de lutte contre l’échec et les inégalités scolaires ?
Un moratoire serait à la fois l’occasion de suspendre immédiatement l’application de cette pseudo-réforme mais aussi de rouvrir une réelle concertation sur les rythmes scolaires à l’école, sous la forme d’un véritable débat citoyen et éducatif, prenant en compte l’expression des jeunes et des familles, des personnels et du monde du travail.
Pour les Alternatifs, c’est l’essentiel : seul un tel débat, accompagné de l’intervention active des personnels et usagers auprès des pouvoirs publics, peut permettre de dégager les axes d’un autre projet pour des rythmes scolaires favorables au bien-être et aux apprentissages des enfants et, plus largement, pour une autre refondation de l’Ecole dans une optique émancipatrice et autogestionnaire.
Papier de Mediapart long et instrructif
L’équipe de campagne d’Éric Zemmour : le listing secret
20 OCTOBRE 2021 PAR LUCIE DELAPORTE ET MARINE TURCHI
Un document confidentiel que Mediapart s’est procuré dévoile une équipe de campagne de onze personnes au service du futur candidat : ex-collaborateurs LR, ancien cadre du mouvement de Bruno Mégret, militants de La Manif pour Tous, attachée de presse des éditions Ring, journaliste à RT France, mais aussi un banquier ou des spécialistes d’intelligence économique. Sous la supervision de Sarah Knafo, ils s’activent déjà « dans l’ombre ».
Si Éric Zemmour n’est pas officiellement candidat à l’élection présidentielle, il a bien une équipe de campagne. Un listing confidentiel que Mediapart s’est procuré, daté du 4 octobre, dévoile une équipe de onze personnes, bien plus étoffée que les quelques noms qui ont jusqu’à présent filtré dans la presse (parmi lesquels sa conseillère Sarah Knafo).
Ces petites mains ne s’affichent pas forcément aux côtés du polémiste dans ses meetings. Elles s’expriment encore moins dans les médias. Mais en coulisses, elles s’activent pour leur candidat. Elles sont issues d’horizons divers : un ancien cadre du mouvement de Bruno Mégret (l’ancien numéro deux du Front national parti créer son parti en 1999), d’ex-collaborateurs LR, des militants de La Manif pour tous, une attachée de presse des éditions Ring, un journaliste de la chaîne russe RT France, un banquier ou des spécialistes de l’intelligence économique.
Cet « organigramme » officieux est conforté par des témoignages – internes et externes – recueillis par Mediapart. Aucune de ces onze personnes n’a démenti nos informations. Certaines ont confirmé leur rôle ; la plupart ont déclaré n’avoir aucun commentaire à faire, ou précisé qu’en l’absence de candidature officielle de l’ancien journaliste du Figaro, elles n’étaient pas habilitées à s’exprimer. « L’organigramme est en cours de structuration. Il n’y a pas encore eu de nominations officielles », a par exemple répondu Albéric Dumont, chargé des questions de sécurité dans l’équipe.
Sarah Knafo (directrice de campagne)
Sarah Knafo est la pièce maîtresse de la campagne d’Éric Zemmour qu’elle organise, en coulisses, depuis fin 2019. Cette énarque de 28 ans, militante souverainiste, orchestre la mise en place des équipes sur le terrain depuis un an. Rien ne se fait sans son aval.
À Sciences Po, elle étoffe son réseau parmi la famille souverainiste et se rapproche notamment de Henri Guaino. Elle partage avec Marion Maréchal de proches amis communs : Jacques de Guillebon, directeur de L’Incorrect et directeur d’études à l’Issep (l’institut fondé par l’ancienne députée FN), mais aussi Erik Tegnér, fondateur du média Livre noir. Elle a co-organisé avec eux la convention de la droite en septembre 2019, lors de laquelle Éric Zemmour avait tenu un très violent discours contre l’islam et les musulmans – ce qui a valu à ce dernier une condamnation en première instance, puis une relaxe.
Forte de ses réseaux dans la haute fonction publique, elle met aujourd’hui tout son entregent au service de la campagne d’Éric Zemmour. Contactée à plusieurs reprises par Mediapart, elle n’a pas répondu.
Grégoire Dupont-Tingaud (responsable maillage territorial)
C’est l’un des anciens cadres mégrétistes qui entourent Éric Zemmour. Grégoire Dupont-Tingaud, 52 ans, apparaît dans le listing de l’équipe Zemmour comme « responsable maillage territorial ».
Cet officier de réserve fut, durant ses études, en 1994, candidat aux élections du Crous sur la liste du Renouveau étudiant parisien (REP) aux côtés de militants issus du GUD (Groupe union défense), puis membre du Front national de la jeunesse (FNJ) et du MNR (Mouvement national républicain) de Bruno Mégret. Il est décrit par plusieurs sources comme un personnage d’une « discrétion absolue », de ceux qui ne se mettent « pas en avant dans les organigrammes, ou alors sous pseudonyme », et « indissociable » de l’idéologue identitaire Jean-Yves Le Gallou, dont il fut durant de longues années le bras droit et son directeur de cabinet au MNR. En 2002, il a quitté avec lui le parti de Bruno Mégret pour créer, avec d’autres ex-mégrétistes, la fondation Polémia, qui organise chaque année la cérémonie des « Bobards d’or ».
Lui qui se destinait à une carrière de militaire s’est spécialisé dans le domaine de l’intelligence économique. Il a d’abord évolué au sein de la région Île-de-France, où il fut responsable IES (Intelligence économique et stratégique) à la direction du développement économique (2007-2011). Puis il est devenu directeur des opérations dans un cabinet de communication (2011-2014). Parallèlement, il a aussi créé sa propre société, Telos Intelligence (2004), spécialisée « dans le conseil et l’accompagnement en diplomatie d’entreprise, stratégie et communication d’influence ». Il est aujourd’hui directeur général de Pôle vérification, une filiale dans le secteur de la prévention des risques dirigée par François-Xavier Sidos (ancien conseiller de Jean-Marie Le Pen et l’un des lieutenants du mercenaire Bob Denard).
Sous le pseudonyme de « Grégoire Gambier », il poursuit son engagement à l’extrême droite. Il est délégué général de l’Institut Iliade, héritier du GRECE, le Groupement de recherche et d’études pour la civilisation européenne, fondé en 1969 pour incarner une « Nouvelle droite » identitaire, prônant la différence entre les peuples. « L’usage des “blazes” est une coquetterie qui n’est pas réservée aux militants de gauche », réagit Grégoire Dupont-Tingaud, questionné par Mediapart.
Qui l’a sollicité pour intégrer l’équipe de campagne d’Éric Zemmour ? « J’ai vu de la lumière, je suis entré », répond-il, en précisant être actuellement « en congé de [ses] responsabilités professionnelles et engagements associatifs », « pour convenance personnelle ». Dans un second message, il minimise son rôle, parlant d’un « coup de main » donné « pendant [ses] loisirs » et dénonce des « informations parcellaires issues de documents volés, qui peuvent n’être que des brouillons sans importance ».
Pierre-Alexandre Ferletic (coordinateur recrutement cercles de réflexion)
Diplômé de Sciences Po Paris en 2015, Pierre-Alexandre Ferletic travaille depuis un an pour la chaîne russe RT France, comme « journaliste Web ». Il livre des analyses sur des sujets numériques ou financiers, tels que le succès des crypto-monnaies.
Auparavant, il a travaillé comme « consultant externe » pour Avisa Partners, société d’intelligence économique et de cybersécurité, avant de collaborer en 2019 au site de débats et réflexions sur l’actualité économique Confluences.
Il y a quelques années, il évoluait dans la sphère politique : d’après sa page LinkedIn, il fut successivement collaborateur parlementaire à l’Assemblée en 2017, stagiaire à la commission des finances en 2014 et stagiaire au cabinet du maire de Lambersart (Nord) en 2014. Dans le listing de l’équipe d’Éric Zemmour, il apparaît comme « coordinateur recrutement cercles de réflexion ».
Contacté par Mediapart, il n’a pas donné suite mais a prévenu son employeur, RT France, de notre sollicitation. Lorenzo Ricci, responsable communication de la chaîne, a fait savoir à Mediapart que le journaliste les avait « informés il y a quelques jours qu’il avait l’intention de participer à la future campagne d’Éric Zemmour ». « On lui a dit qu’à ce stade, tant qu’il faisait ça dans son temps libre, qu’il était pro, [pour] nous, pour l’instant il n’y avait pas de souci. On a aucune raison de douter qu’il soit factuel et professionnel dans son travail. S’il faisait ça pour le PS, LREM ou EELV, l’UPR ou LR, ce serait pareil pour nous. Tout le monde peut avoir les opinions politiques qu’il veut. Si c’est un nouveau job, on verra le moment venu. »
Jonathan Nadler (coordinateur du programme)
Passé successivement par les banques Société générale, Rothschild, le Crédit suisse et JP Morgan, Jonathan Nadler rédigeait jusqu’à présent « des notes d’analyse économique », selon un financier de la sphère Zemmour. Radio France avait révélé, en septembre, qu’il travaillait sur le programme économique. Dans le listing, il figure comme « coordinateur du programme ».
Joint par Mediapart, il a répondu n’avoir « aucun commentaire à faire ».
Samuel Lafont.
Collaborateur de la sénatrice LR des Français de l’étranger, Joëlle Garriaud-Maylam, celui qui se présente comme conseiller « en stratégie de communication » a pris les commandes de la communication numérique d’Éric Zemmour.
Âgé de 33 ans, Samuel Lafont a étudié à l’école de commerce Essec et à l’université de la Sorbonne. Ancien membre du bureau national de l’UNI (syndicat étudiant de droite) et ex-militant de l’UMP, il a émergé au moment des manifestations contre le « mariage pour tous », et notamment de sa frange radicale, le « Printemps français », en 2012-2013. En 2014, il fut tête de liste aux élections européennes pour le mouvement de Christine Boutin. Il fut ensuite successivement chargé de communication au sein de l’association libérale Contribuables associés (2014), puis au conseil régional d’Île-de-France (2016).
En 2017, il a participé à la campagne présidentielle de François Fillon, au sein du pôle « société civile ». Il a alors fondé le site Damoclès, « pour permettre aux Français de reprendre le pouvoir » par « la reprise du contrôle de l’information ». Dans ce projet, il a été assisté de Samuel Goujon, le créateur du site antisémite « Ils sont partout », qui recense les personnalités juives. Sur les réseaux sociaux, Samuel Lafont s’est illustré au fil des années par la diffusion de fake news : des images manipuléespendant les manifestations anti-mariage pour tous en 2013 ; ou encore la diffusion d’une intox concernant un prétendu compte caché d’Emmanuel Macron en Suisse, en 2017.
Le jeune homme possède un « trésor de guerre » issu de son engagement dans La Manif pour tous. Année après année, en lançant des pétitions en ligne sur ses sujets fétiches (l’immigration, l’islam), il a collecté près de 800 000 adresses mails de sympathisants d’une droite dure, comme le racontait récemment Mediapart. « Les soutiens de Zemmour en ligne n’hésitent pas à recourir à l’astroturfing [l’ensemble des techniques permettant de simuler un mouvement de foule sur un réseau social – ndlr]. La même personne crée plusieurs comptes Twitter avec des noms différents. On relève des comptes de soutien à Zemmour qui publient le même message à la même heure », nous avait expliqué l’animateur du compte Twitter @Osint, qui tient à garder son anonymat.
Questionné par Mediapart au sujet des techniques d’astroturfing, Samuel Lafont a répondu qu’il s’agissait « de grands mots pour des gens qui n’y connaissent rien ». Au sujet des infox qu’il a relayées par le passé, il rétorque que la question « n’est pas intéressante ». Concernant son rôle dans l’équipe Zemmour, il répond que celui-ci est « public ».
Albéric Dumont (sécurité)
Vice-président de La Manif pour Tous, Albéric Dumont est responsable du pôle « sécurité » au niveau national. Fondateur de la société de sécurité Ultreïa, il intervient sur CNews tantôt en tant que fondateur d’Ultreïa, spécialiste de la « sécurité des lieux de culte », tantôt en tant que représentant de La Manif pour tous.
Contributeur régulier de Valeurs actuelles, il est aussi un adepte des actions coups de poing contre la PMA et la GPA ces dernières années. Le collectif « Marchons enfants » auquel il participe a réuni les historiques de La Manif pour tous mais aussi toute une galaxie de mouvements de l’extrême droite radicale, comme les intégristes de Civitas ou le mouvement xénophobe de la Ligue du Midi.
En 2019, lors d’une manifestation contre la PMA, une équipe de journalistes de « Quotidien » est agresséeau sein d’un cortège et son matériel est détruit par Hervé Ryssen et Yvan Benedetti, deux figures de l’ultra-droite. Albéric Dumont, coordinateur national, affirme alors que ces violences ont eu lieu en dehors du cortège, contrairement aux déclarations des journalistes de TMC. Lors des rassemblements contre le mariage pour tous, il avait refusé un contrôle de police, estimant la liberté de manifester bafouée (voir ici la vidéo).
Contacté par Mediapart, Albéric Dumont a d’abord expliqué lundi n’être « pas habilité à répondre » sur son rôle dans l’organigramme. Il a finalement reconnu être « prestataire » pour la sécurité de l’équipe Zemmour. « J’ai un contrat depuis septembre avec mon entreprise », détaille-t-il.
Diane Ouvry (presse, Les Amis d’Éric Zemmour)
À la rentrée 2021, son nom est apparu dans les courriels adressés aux maires par Les Amis d’Éric Zemmour, en tant que « porte-parole ». Dans l’organigramme, Diane Ouvry figure comme responsable « presse ». Issue d’une grande famille protestante du Havre, où elle a fait des études de droit, elle fut responsable régionale de l’UNI. À partir de 2015, elle a travaillé comme stagiaire à l’Assemblée nationale puis au Sénat, et elle fut ensuite collaboratrice du député LR Jean-François Parigi entre 2017 et 2020. Fin 2020, elle est devenue attachée de presse aux éditions Ring, maison qui a publié des auteurs d’extrême droite comme Laurent Obertone, le youtubeur Papacito ou le dessinateur Marsault, et mise en vente en mai 2021.
Contactée par Mediapart, elle n’a pas donné suite.
Stanislas Rigault (Génération Zemmour, coordinateur national)
Le président de Génération Zemmour, omniprésent sur tous les plateaux télé depuis la rentrée, est étudiant en droit à l’Institut catholique de Vendée (ICES) et intervenant à l’IFP (Institut de formation politique), l’école qui s’est fait une spécialité de former les cadres de la droite de la droite.
Ce fils de militaire, né à Angers, est aussi le cofondateur du journal L’Étudiant libre en 2019. Un journal qui se présente comme le dialogue entre les droites, mais qui a surtout mis en valeur l’extrême droite la plus radicale ces dernières années.
Le site du média étant en maintenance ces dernières semaines ne permet ainsi plus d’accéder aux entretiens très complaisants passés avec Alain Escada, de Civitas, ni aux interviews de Génération identitaire. Dans une vidéo encore accessible, on peut voir Stanislas Rigault appeler à manifester avec le groupe identitaire contre sa dissolution, finalement décidée par le ministère de l’intérieur au motif de son « idéologie xénophobe » et de sa « volonté d’agir en tant que milice privée ».
L’Étudiant libre a aussi mis à l’honneur récemment le groupuscule parisien Luminis, dans un article très bienveillant titré « Entretien avec Luminis : une association identitaire au service des plus démunis ». Le groupe s’y revendique du nationalisme-révolutionnaire de François Duprat, l’idéologue fasciste et négationniste. Les Luminis organisaient récemment une rencontre sur le suprémacisme blanc avec Lucien Cerise, auteur du livre Le suprémacisme blanc, peuples autochtones et le Great Reset (éditions Culture & racines).
Questionné, Stanislas Rigault a affirmé ne plus très bien se souvenir de cet entretien publié le 19 mars 2021. « Je n’ai pas une très bonne mémoire mais je crois que c’est une association communautaire identitaire. C’est une autre façon de faire de la politique », assure-t-il. Lorsqu’on lui rapporte leur filiation avec François Duprat et leur intérêt pour le suprémacisme, il botte en touche : « Je ne partage pas ces idées-là, faire un entretien avec une organisation, cela ne veut pas dire la soutenir. »
L’entretien que Mediapart a pu récupérer, malgré sa suppression en ligne, se termine pourtant sur cette question : « Comment peut-on vous soutenir ? », à quoi le représentant anonyme de Luminis répond que les dons par Paypal sont les bienvenus. Comme Stanislas Rigault l’explique souvent, son journal dont il ne s’occupe plus depuis trois mois a été l’occasion de parfaire son éducation politique en faisant de belles rencontres…
Johanna Humphrey (matériel de campagne) et Eléonore Lhéritier (sites et réseaux sociaux)
Deux autres noms figurent dans le listing, associés à Génération Zemmour, le mouvement de jeunesse qui soutient le polémiste : Johanna Humphrey, chargée du matériel de campagne, et Eléonore Lhéritier, chargée de la création des sites et réseaux sociaux.
Contactées par Mediapart, toutes deux reconnaissent leur rôle, mais indiquent ne pas vouloir s’exprimer sur le sujet dans les médias. « Oui, confirme Johanna Humphrey, mais ça ne m’intéresse pas du tout de vous parler. » « Je ne souhaite pas spécialement avoir d’échanges avec les médias pour le moment », a indiqué Eléonore Lhéritier, ajoutant : « Malgré ce qu’on peut faire “dans l’ombre”, tout le monde ne souhaite pas forcément avoir un contact avec les médias. Après, ça ne change rien par rapport à mon implication, à ce que je fais quotidiennement pour essayer de porter la candidature d’Éric Zemmour. »
Aaron Bouadana (recrutement des ambassadeurs en Occitanie)
Après avoir été contrôleur de gestion au groupe Bayard Presse, Aaron Bouadana est rentré au cabinet de conseil Ernst & Young en 2014, où il est devenu en 2019 directeur de mission en audit financier. Originaire de Toulouse, il figure dans le listing comme responsable « recrutement ambassadeurs Occitanie », une région où Éric Zemmour a de nombreux soutiens. Contacté par Mediapart, il n’a pas donné suite.
L’envolée des prix de l’électricité revient sur le devant de l’actualité. Contrairement à ce qui est dit parfois, ces hausses récentes ne sont dues ni à une augmentation de la demande d’électricité, ni à une augmentation des coûts de production, mais à l’ouverture à la concurrence du secteur électrique qui a imposé un prix de marché arrimé au cours mondial très volatil du gaz et du charbon et au prix européen du CO2. Cette volatilité est préjudiciable aux ménages comme aux entreprises, qui se disent incapables d’engager l’électrification des usages dans ces conditions.
Augmentation des prix de l’électricité : notre document d’analyse
Communiqué de SUD-Énergie, 16 septembre 2021
L’explosion des prix sur le marché de gros de l’électricité, qui touche tous les pays européens, se répercute dans les factures des clients à des rythmes et avec une intensité qui dépendent du niveau de déréglementation de chaque pays.
L’Espagne est touchée de plein fouet et le sujet provoque de vives réactions dans le pays. Les français sont davantage protégés, notamment par des tarifs réglementés de vente (TRV) encore très prégnants bien qu’en recul et très affaiblis. Mais de nombreux observateurs annoncent une hausse importante de ces tarifs pour février 2022, estimée entre 8 et 10%. Elle avait déjà été du même ordre en 2019 et de 4% en 2020. Les clients industriels s’alarment également d’une hausse importante des prix qu’ils subissent déjà.
Ces hausses récentes ne sont dues ni à une augmentation de la demande d’électricité, ni à une augmentation des coûts de production, mais à la libéralisation du secteur électrique qui a imposé un prix de marché arrimé au cours mondial très volatil du gaz et du charbon et au prix européen du CO2.
L’apparition de tarifs dynamiques particulièrement volatils, imposés par l’Union européenne, laisse craindre une aggravation de la situation, au péril de la transition énergétique, de l’économie et de l’accès à tous à ce bien de première nécessité qu’est l’énergie.
Quelques semaines après l’échec du projet Hercule, ce nouvel épisode illustre une fois de plus la nécessité de revenir au temps long, à la planification des investissements, à des tarifs stables, lisibles et équitables, c’est-à-dire à sortir l’électricité du marché. C’est le sens de l’appel lancé le 31 mai dernier dans Le Monde par une centaine de représentants politiques, économistes, chercheurs, représentants d’ONG et d’association de consommateurs.
Nous sommes le 30 septembre et le gouvernement vient de publier le décret sur l’assurance chômage daté du 29 il est publié aujourd’hui au Journal officiel pour application dès demain 1er octobre.
Pour un texte qui va réduire les droits de centaines de milliers de personnes voilà un passage en force pour un décret contesté par l’ensemble des syndicats.
Cette décision est une forme de remise en cause du contrôle juridique d’un Conseil d’Etat qui avait osé suspendre le précédent décret en mettant en évidence le recul des droits des chômeurs·ses.
Mais apparemment personne ne doute des conséquences négatives pour des centaines de milliers de personnes. Et surtout pas Pôle Emploi qui prépare des mesures sécuritaires dans ses agences pour garantir le personnel contre des chômeurs·ses rendu ;es trop agressif.ves par ce qu’ils et elles subiront. Il est à craindre que des actions individuelles vont se multiplier mais faut il attendre des vies gâchées pour réagir.
Ce décret comme les autres va être contesté devant diverses juridictions : il peut être annulé mais il aura en grande partie fait son effet, contraindre des femmes et des hommes à la précarité et à la pauvreté pour le plus grand profit du Capital.
Le 5 octobre l ‘abrogation de la réforme néolibérale de l’assurance chômage est au nombre des revendications, il faut une suite qui encourage et soutienne les chômeurs·ses.
Il est urgent d’ expliquer aux salarié.es que tant qu’il y aura des millions de personnes condamnées au chômage, à la précarité et à la pauvreté il ne pourra y avoir des augmentations substantielles des salaires et d’amélioration des conditions de travail.
La mobilisation contre ces mesures ne concerne pas seulement les chômeurs·ses mais la majorité de la population :
La juge des référés du Conseil d’Etat suspend le décret sur le recalcul à la baisse des allocations des précaires au 1er juillet. Ce n’est pas un jugement sur le fond qui sera jugé d’ici quelques mois : en attendant lé réforme de Macron et Borne ne peut s’appliquer ; Pour le gouvernement c’est un échec de plus ce qui faisait le cœur de sa politique économique par la contrainte vis à vis des chômeurs ne pourra pas être mis en œuvre ; C’est une victoire pour celles et ceux qui se sont battus contre ce décret scélérat.
Mais le jugement est un désaveu aussi parce que le Conseil d’Etat met en cause explicitement le discours sur la reprise de l‘emploi, le déséquilibre entre le report des mesures de sur-cotisations (bonus-malus) contre les employeurs et les « nouvelles règles de calcul des allocations chômage [qui] pénaliseront de manière significative les salariés de ces secteurs, qui subissent plus qu’ils ne choisissent l’alternance entre périodes de travail et périodes d’inactivité »
Partout dans le monde, la situation en Palestine crée une émotion considérable et de grandes manifestations se déroulent, comme à Londres, Bruxelles, ou aux États-Unis.
Le samedi 15 mai, la France a voulu faire exception en interdisant la manifestation prévue à Paris. Beaucoup de militants ont cependant voulu porter dans la rue la voix de leur solidarité. Et partout en France, des rassemblements et des manifestations se sont déroulées dans le calme malgré l’émotion que suscitent les bombardements israéliens de la Bande de Gaza et la situation dans l’ensemble de la Palestine.
Avec les associations, partis, syndicats du Collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens, et en coordination avec d’autres organisations à l’initiative de la manifestation du 15 mai, l’Association France Palestine Solidarité et ses partenaires ont engagé des discussions avec la Préfecture de police de Paris, avec un seul objectif : qu’une grande manifestation puisse se tenir à Paris le samedi 22 mai, dans un cadre normal et autorisé.
Les négociations avec les services compétents de la Préfecture de police se sont déroulées normalement, et au matin du mercredi 19 mai, un accord sur un itinéraire de manifestation se dessinait avec une grande précision. Ces négociations ont été brutalement interrompues en milieu de journée par un ordre d’interdiction. Seul serait autorisé un rassemblement statique sur la place de la République. Ce type de configuration ne peut en aucune manière permettre dans des conditions acceptables la mobilisation d’ampleur programmée pour le samedi 22 mai. La Préfecture a pris l’initiative de publier cette position, alors même que les négociations étaient encore en cours.
Nous ne pouvons pas accepter que le droit de manifester pacifiquement pour la Palestine soit ainsi bafoué. Nous entendons bien que ce droit soit rétabli et qu’une manifestation soit autorisée le samedi 22 mai.
Avec ses partenaires, l’Association France Palestine Solidarité appelle toutes les forces démocratiques et toutes les personnes de conscience à se mobiliser dans ce but.
Au nom de l’ensemble des organisations appelantes et avec une délégation de celles-ci, l’AFPS rencontrera le Préfet de Police ce jeudi 20 mai en fin d’après-midi.
Le Bureau national de l’AFPS,
20 mai 2021
—
Association France Palestine Solidarité (AFPS)
21 ter Rue Voltaire 75011 Paris
Tél. : 01 43 72 15 79
Suivez l’AFPS sur www.france-palestine.org, Facebook et Twitter
Nous avons eu raison de dire que la loi sécurité globale était une atteinte aux droits fondamentaux, nous acons eu raison de poursuivre les mobilisations contre cette loi liberticide, nous avons eu raison de dire ( et il faudra le redire bientôt) que le bricolage législatif au mépris des contraintes de la constitution comme dirait Alliance n’était pas acceptable dans un État de droit !
Saisi de vingt-deux articles de la loi pour une sécurité globale préservant les libertés, le Conseil constitutionnel en valide quinze, tout en assortissant quatre d’entre eux de réserves d’interprétation, et en censure totalement ou partiellement sept. Il censure en outre d’office cinq autres dispositions ayant le caractère de « cavaliers législatifs »
Le gouvernement a subi là un échec qui a été rendu possible par les mobilisations , il faut le faire savoir. il faut aussi faire savoir -surtout dans la période où certains veulent se libérer des “contraintes de la constitution” dixit Alliance - que le Conseil a censuré sur les atteintes aux libertés fondamentales vie privée pour les drones ou l’art 66 de la Constitution qui dit :"Nul ne peut être arbitrairement détenu.L’autorité judiciaire, gardienne de la liberté individuelle, assure le respect de ce principe dans les conditions prévues par la loi " pour refuser l’extension des pouvoirs des polices municipales "
Ce vendredi 19 mars, Youth For Climate Paris organise une manifestation partant du Panthéon (Paris 5e) à 14 h.
Cette manifestation s’inscrit dans une semaine chargée en mobilisations. Profitons de ces moments pour se retrouver et briser l’isolement imposé.
Voici le texte d’appel national :
Les 19 et 20 mars 2021, le mouvement Youth For Climate se mobilisera partout en France, en tant que branche française du mouvement international Fridays For Future.
La détresse de la jeunesse, abandonnée face aux crises sanitaire et écologique, sera le cœur de notre mobilisation. En conséquence, nous nous opposerons aussi à l’actuelle loi Climat, parfait exemple de l’”écologie” libérale et superficielle du gouvernement.
Désarroi, solitude et désespoir. Voilà à quoi se résume en France le quotidien de milliers d’étudiant·es, de lycéen·nes, d’apprenti·es, ou jeunes travailleur·ses. Depuis des mois, nous sombrons dans la précarité et notre santé mentale se détériore, parfois jusqu’à un point de non-retour.
Déjà, avant la crise sanitaire, la situation était alarmante. En février 2019 démarrait le mouvement des jeunes en grève pour le “climat” : profondément angoissé·es par l’état désastreux de notre monde et révolté·es par l’inaction des pouvoirs politiques nous avons manifesté par centaines de milliers et sommes allés jusqu’à mener des actions de désobéissance civile. Lors de cette période de mobilisation exceptionnelle, le gouvernement ne nous a répondu que par du mépris : il nous fallait “manifester en Pologne” ou bien “convaincre 65 millions de Français” avant de lui demander des comptes.
Actuellement, le projet de loi Climat, présenté comme une grande avancée, n’apporte aucune solution face au ravage écologique : il ne s’agit que de “mesurettes” alors que nous savons qu’un changement profond de notre système, notamment économique, est nécessaire. Les travaux de la Convention Citoyenne pour le Climat, source initiale de ce projet de loi, n’auront finalement été qu’un outil de communication : 80% de ses propositions ont été écartées.
Tentative d’interdiction du blocage des universités, libéralisation de l’enseignement supérieur, précarisation des jeunes chercheur·es et enseignant·es via la loi “Programmation de la Recherche”, réforme incompréhensible du lycée, réforme des APL…
Les mesures s’accumulent et le présent de la jeunesse devient invivable. Inévitablement, le futur qui lui est proposé à l’horizon 2030 s’annonce insoutenable. Aujourd’hui, l’État ne semble pas prendre la mesure du drame qui se joue.
Par cette mobilisation, nous voulons manifester notre profond désaccord avec les (in)décisions écologiques et sociales de ce gouvernement qui méprise les jeunes.
Il ne s’agit là que de l’un des premiers rendez-vous pour sortir de notre solitude et de notre désarroi. Nous souhaiterions qu’il permette de poser les bases de la société écologique à laquelle nous aspirons et de contraindre le “vieux monde” à disparaître pour toujours.
Le mouvement Youth For Climate France, soutenu par de nombreuses organisations, appelle donc à la mobilisation nationale. Les 19 et 20 mars, marches, rassemblements et autres actions seront organisées par nos groupes locaux partout en France. Nous porterons la voix de cette jeunesse qui souffre, et est consciente qu’elle souffrira encore plus tant que rien ne sera fait.
Après l’expulsion des Zadistes occupant le triangle de Gonesse en début de semaine par les forces de l’ordre , sur demande de V. PECRESSE, présidente de la régionIdF, les mobilisations se sont multipliées devant le tribunal de Pontoise, en soutien au Collectif pour le triangle de Gonesse (le NDDL francilien).
Un rassemblement de soutien avait été appelé en urgence ce samedi 27 février à 11h place Stalingrad à Paris.
Plusieurs centaines de personne ont répondu à l’appel sous un soleil radieux, quoique encadré par un dispositif massif d’encadrement de la gendarmerie-avec contrôles aux sorties de métro : principalement des militants d’ associations et de collectifs franciliens s’opposant des projets de bétonisation d’espaces verts et agricoles( jardin ouvriers de pantin, terres agricoles du plateau de Saclay,…), ou de gros projets "métropolitains « dispendieux et inutiles (aménagements commerciaux privés de la gare du Nord et d’Austerlitz, Terminal 4 de Roissy- aéroport, expulsions d’habitants de quartiers pour l’ammenagement des JOP…) et ils sont nombreux ; quelques militants politiques des forces de gauche et écolos ; pas mal d’élus ou de candidat.e.s déclarés aux élections régionales
De 11h à 12h30 de nombreuses interventions se sont succédées pour soutenir le collectif qui, rappelons le, avaient décidé d’occuper le terrain pour s’opposer à la construction d’une gare en plein champs de la future ligne 17 du grand paris express : celle du triangle de Gonesse-qui devait desservir un aménagement mégalomane abandonné depuis : Europacity.
Ce rassemblement pacifique, très combatif et dynamique, a été marqué par une grande convergence de mobilisations qui se multiplient contre les GPII, bétonisation et ségrégation sociale engendrés par les projets d’aménagement du “Grand-Paris”
Le rassemblement s’est terminé par un dépôt symbolique de la terre de Gonesse sur les pavés devant la Rotonde de Stalingrad.
Communiqué de presse du 23 février 2021
La ZAD de Gonesse a été évacuée au petit matin par les forces de l’ordre. Les occupants, lanceurs d’alerte de tous âges et de toutes origines, mobilisés pour sauver les terres agricoles contre le projet de bétonnage du Grand Paris Express, ont été emmenés par les gendarmes au commissariat de Cergy et placés en garde à vue.
Le Collectif pour le Triangle de Gonesse (CPTG) condamne ce recours à la force demandé par le gouvernement et la présidente de la région Valérie Pécresse contre des citoyennes et des citoyens décidés à empêcher la construction d’une gare qui détruirait plusieurs centaines d’hectares de terres parmi les plus fertiles d’Europe.
Après l’abandon du méga-complexe EuropaCity en novembre 2019, le maintien de la construction d’une gare en plein champ relève de l’absurde : au-delà du gaspillage d’argent public pour une desserte qui n’a aucune chance d’être rentable, les Francilien‑nes ne comprennent pas l’entêtement à vouloir bétonner cette zone, dernier vestige de la ceinture nourricière dont on connaît l’importance pour réguler les températures, de plus en plus caniculaires qui frappent la région chaque été.
Qu’attend le gouvernement pour prendre la décision qui s’impose ?
Qu’attend-il pour initier enfin un cercle vertueux d’aménagement du territoire ?
Le projet CARMA permet de sanctuariser les terres du Triangle de Gonesse, d’intégrer l’agriculture à la ville et d’amorcer la relocalisation de la production alimentaire. Il propose également l’investissement dans la formation aux métiers de la transition écologique pour les communes alentour, touchées de plein fouet par la crise économique et sanitaire.
Le gouvernement se trouve face à un choix historique : soit il s’entête à maintenir un projet daté et dépassé, en totale contradiction avec les engagements internationaux de la France et avec les discours sur la nécessité de stopper l’artificialisation des sols, soit il engage résolument des actions de sauvegarde des terres et de créations d’emplois utiles et non délocalisables.
Ce n’est pas en évacuant par la force celles et ceux qui cherchent à empêcher des destructions irréversibles que des solutions ambitieuses, à la hauteur des problèmes, vont être trouvées.
La première zad d’île de France vient de s’installer pas loin de St Denis
on peut y aller en RER D jusqu’à Villiers Gonesse puis bus 20 jusqu’à Fontaine Cypierre
ou RER B jusqu’à parc des expositions puis bus 20 jusqu’à Fontaine Cypierre
Attention le week end, en ce moment, y a pas de RER D
voici leur message de ce soir :
Bonsoir,
La Zad du triangle continue de prendre racine. Les besoins dans les
trois prochains jours sont surtout des bras pour participer aux chantier
de la Zad. Même si les flaques d’eau ont gelé sur Zone, l’ambiance est
au beau fixe et l’ aménagement continue à s’ étoffer.
et enfin voici un article très chouette de Reporterre :
À Gonesse, la première Zad d’Île-de-France veut stopper l’urbanisation
https://reporterre.net/A-Gonesse-la-premiere-zad-d-Ile-de-France-veut-stopper-l-urbanisation?fbclid=IwAR2SOPOvFCArqfoCVwD_D2BJ2ky8crU9zpJKmUq8oNPf_A04hPDuNlYpfIM
Quarante six organisations et plus de cent personnalités lancent un appel-pétition :
Brevets sur les vaccins anti-covid, Stop. Réquisition !
Signez la pétition sur https://www.wesign.it/fr/sante/brevets-sur-les-vaccins-anti-covid-stop-requisition-
Face à la Covid 19, l’urgence immédiate est à la prévention, construite avec la population, au renforcement du système de santé (lits, personnels…), et pas à la peur du gendarme, inefficace. La vaccination est un moyen central pour enrayer la pandémie. Pourtant cette campagne piétine, le gouvernement et les pouvoirs publics ne sont pas en capacité de faire face aux besoins, par manque d’anticipation, mais surtout parce que les laboratoires pharmaceutiques se réservent la possibilité de faire de gigantesques profits grâce aux brevets sur les vaccins autorisés. Cette logique prive les plus démunis et les pays les plus pauvres de vaccins, au risque de l’émergence de variants encore plus agressifs.
Agissons ensemble pour imposer :
▪ La suspension de l’application des brevets sur les vaccins et les traitements médicaux anti-covid, au profit d’une mutualisation des connaissances, des technologies et la multiplication de leurs transferts, des savoir-faire, de l’augmentation du nombre des producteurs, à l’échelle européenne, et mondiale, sous l’égide de l’OMS.
▪ Que tous les vaccins autorisés deviennent des biens communs de l’humanité et soient accessibles à l’ensemble des populations mondiales.
▪ La réquisition des entreprises pharmaceutiques pour la production de ces vaccins et traitements médicaux selon les normes de sécurité et de qualité requises, pour fournir en quantité suffisante et gratuitement les peuples du monde entier et éviter les pénuries.
▪ Un contrôle citoyen et une transparence totale sur les accords, les essais cliniques, la pharmacovigilance, pour des vaccins sûrs et bien testés, ainsi que la protection des données de santé. L’argent public des citoyens ne peut servir à payer deux fois, lors du développement puis lors de la production et commercialisation, les entreprises pharmaceutiques et ainsi alimenter leurs profits.
▪ Un Plan d’urgence de vaccination mondiale coopératif, dans le cadre de la politique mondiale commune publique de la santé sous l’égide de l’OMS.
Nous soutenons l’initiative citoyenne européenne de pétition en direction de la Commission Européenne Pas de profit sur la pandémie
Nous vous appelons à signer massivement en France la pétition suivante :
• Brevets sur les vaccins : stop !
• Tous les vaccins autorisés doivent devenir "biens communs "de l’humanité !
• Réquisition des entreprises pour la production des vaccins et des traitements anti-covid !
• Contrôle citoyen sur les accords, brevets, essais cliniques, pharmacovigilance, pour des vaccins et traitements sûrs et bien testés !
Premier⋅e⋅s signataires
ACT-UP Paris ; Agora des habitants de la Terre ; AITEC Association Internationale de Techniciens, Experts et Chercheurs ; APEIS Association pour l’emploi l’information et la solidarité ; Appel des appels ; Association Ban Asbestos France ; Association Henri Pézerat ; Association pour l’Autogestion ; Association Sciences Citoyennes ; ATTAC France ; CADAC coordination des associations pour le droit à l’avortement et la contraception ; CEDETIM Centre d’études et d’Initiatives de Solidarité internationale ; Cerises la coopérative ; CGT Sanofi ; CNT-SO ; Collectif antisanofric ; Collectif inter-blocs ; Collectif inter-urgences ; Collectif la Santé n’est pas une marchandise ; Collectif Médicament Bien Commun ; Collectif Médicament-Santé d’Initiatives Capitalexit ; Collectif Notre Santé en Danger ; Comité de défense de santé publique du Doubs ; Comité de vigilance pour le maintien des services publics de proximité en Haute-saone ; Comite ivryen pour la santé et l’hopital public ; Convergence Nationale des Collectifs de Défense et de Développement des Services Publics ; Coordination nationale des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité ; Europe Solidaire Sans Frontières ; Féderation CGT de la santé et de l’action sociale ; Fédération SUD Santé Sociaux ; Fondation Copernic ; Le Printemps de la Psychiatrie ; Médicament Bien Commun ; mutuelles de travailleurs du vaucluse, Observatoire de la transparence dans les politiques du médicament ; Réseau mondial du Comité pour l’Abolition des Dettes Illégitimes (CADTM) ; Résistance sociale ; SUD Chimie Solidaires ; SUD Recherche ; Syndicat de la Médecine Générale ; Syndicat des Psychiatres des Hôpitaux ; Syndicat Sud Chimie Janssen VDR ; Union fédérale SUD Industrie ; Union Syndicale de la Psychiatrie ; Union Syndicale Solidaire.
Etienne ADAM (association chômeurs précaires Caen) ; François ALCARAZ (médecin à la retraite) ; Samuel ALIZON (directeur de recherche au CNRS) ; Michel ANTONY (responsable associatif, coordination-convergence-NSED,comité vigilance 70) ; William AUDOUX (secrétaire du syndicat Renault Cléon) ; Marinette BACHE (Résistance sociale) ; Guy BAJOIT (professeur émérite de sociologie université catholique de Louvain Belgique) ; Noémie BANES (Présidente du Collectif Inter Urgences) ; Philippe BATIFOULIER (économiste université Sorbonne Paris-nord) ; Jérémie BAZART (chirurgien-dentiste pour le conseil départemental de Seine Saint-Denis et la maison d’arrêt Paris-La Santé) ; Francine BELLE-ISLE (Trois Riviéres Québec) ; Christian BENSIMON (médecin engagé dans l’humanitaire) ; Cristina BERTELLI (directrice revue et collectif Les périphériques vous parlent) ; Eric BEYNEL (ancien porte-parole de l’Union Syndicale Solidaire) ; Philippe BILLARD (militant CGT) ; Pascal BOISSEL (Médecin Psychiatre, psychanalyste, vice-président USP) ; Christian BONNAUD (médecin généraliste retraité) ; Richard BOST (praticien hospitalier retraité) ; François BOURDILLON (médecin de santé publique) ; Marianne BRIFFOD (médecin retraitée - Paris) ; Sandrine CARISTAN (chercheuse- Sud chimie- Collectif Antisanofric) ; JF CARTERY (médecin Caen) ; Dominique CELLIER (Association sciences citoyennes) ; Jean-claude CHAILLEY (Résistance Sociale) ; Remy CHAIX (retraité de l’enseignement) ; Gérard CHAOUAT (directeur de recherche émérite en immunologie) ; Séverine CHAUVEL (Maîtresse de Conférences en sociologie à l’Université Paris-Est) ; Patrick CHEMLA (psychiatre chef de pôle - Reims) ; Mouhieddine CHERBIB (défenseur des droits de l’homme) ; Bernard COADOU (médecin- co-animateur de l’association La Santé Un Droit Pour Tous) ; Claire DEHOVE (WOS agence des hypothèses) ; Michel DELEULE (médecin généraliste Avignon) ; Joel DELEULE (militant associatif) ; Anne DELHAYE (citoyenne) ; Daniel DESME (travailleur hospitalier et médico-social- enseignant en sociologie- retraité) ; Marie-hélène DUVERGER (SUD-éducation 76-27) ; Carole ELDIN (Maître de Conférence des Université-Praticien Hospitalier Service de Maladies Infectieuses et Tropicales IHU Méditerranée Infection Marseille) ; Madeleine ESTRYN-BEHAR (Epidémiologiste- Ergonome -Médecin du travail et de santé publique retraitée) ; Bertrand FAVAREL-GARRIGUES (médecin généraliste Bordeaux) ; Sylvie FAYE PASTOR (médecin généraliste) ; Pascal FRANCHET (ex-président du CADTM France) ; Pierre GALAND (sénateur honoraire belgique) ; Jean-Claude GARRET (secrétaire fédéral Sud chimie et salarié de Sanofi) ; Philippe GASSER (psychiatre membre du bureau national de l’ Union Syndicale de la psychiatrie) ; Maud GELLY (militante Cgt santé) ; Pierre GELOT (membre de l’Association des Familles Victimes du Saturnisme) ; François GEZE (éditeur) ; Delphine GLACHANT (présidente de l’Union Syndicale de la Psychiatrie) ; Roland GORI (Professeur honoraire de psychopathologie- Président de l’Appel des appels) ; Gérard GOSSELIN (76) ; André GRIMALDI (professeur émérite, diabétologue, CHU Pitié Salpêtrière) ; Gérard GUENIFFEY (retraité Cgt) ; Brigitte JALBERT (Cadre retraitée du ministère de la justice) ; Michel JALLAMION (Président de la Convergence Nationale des Collectifs de Défense et de Développement des Services Publics) ; Antoinette KARLINSKY (Enseignante universitaire retraitée) ; Karim KHELFAOUI (médecin généraliste Marseille) ; Marianne LACOMBLEZ (professeur émérite, Université de Porto) ; Matthieu LAFAURIE (médecin infectiologue à l’hôpital Saint-Louis- Paris) ; Martine LALANDE (médecin généraliste-membre du SMG et du Comegas) ; Sylvie LARUE (Cerises la coopérative) ; Gerald LE CORRE (responsable santé travail, CGT 76) ; Irène LEGUAY (Infirmière retraitée- ex secrétaire générale de la fédération Sud Santé Sociaux) ; Cécil LHUILLIER (activiste Act-Up Paris) ; Martine LIEBAERT (retraitée ex sanofi citoyenne révoltée) ; Fabien MALLET (coordonateur CGT Sanofi) ; Eliane MANDINE (Chercheur Sanofi -collectif Médicament-Bien-Commun) ; Jean-Pierre MARTIN (Psychiatre de service public) ; Gustave MASSIAH (Initiatives Pour Un Autre Monde) ; Gilles METAIS (psychologue CGT santé et action sociale) ; Guy MOLINIER (militant Act-Up Sud-Ouest) ; Danielle MONTEL (co-auteur de Sanofi Big Pharma l’urgence de la maîtrise sociale) ; Philippe MOREAU (Association Henri Pézerat Travail Santé Environnement) ; José MOREL CINQ-MARS (psychologue clinicienne- Montreuil) ; Christian MORIN (secrétaire de l’UL CGT D’Elbeuf) ; Michel MOUREREAU (masseur-kinésithérapeute libéral, retraité) ; Françoise NAY (ancienne présidente de la coordination de défense des hopitaux et maternités de proximité) ; Fabrice NICOLINO (journaliste) ; Fabienne ORSI (économiste) ; Bruno PERCEBOIS (pédiatre et militant de Notre Santé en Danger) ; Vincent PETIT (RSS Sud Chimie Estée Lauder Companies) ; Marianne PETIT (médecin généraliste, centre municipal de santé) ; Ricardo PETRELLA (professeur émérite université de Louvain Belgique) ; Jean PEYREN (coordonateur CGT Sanofi) ; Frédéric PIERRU (chercheur en sciences sociales - CNRS) ; Bernard PRADINES (médecin gériatre) ; Frank PROUHET (médecin généraliste- Syndicat de la Médecine Générale) ; Jean-yves PROULX (Trois Rivières Québec) ; Christophe PRUDHOMME (médecin urgentiste porte parole de l’AMUF- délégué CGT) ; Patrice ROCHE (retraité) ; Loic ROLDAN (Secrétaire Général syndicat CGT Restauration Rapide 76) ; Daniel ROME (Cerises la coopérative) ; Anne RONDELET (retraité Bruxelles) ; Willy ROZENBAUM (Professeur, service des maladies infectieuses et tropicales -Hôpital Saint Louis) ; Pauline SALINGUE (CGT CHU Toulouse) ; Patrick SAURIN (syndicaliste Sud Solidaires BPCE) ; Catherine SCHLITZ (Liège Belgique) ; Corinne SIERGE (porte-parole APEIS) ; Patrick SILBERSTEIN (médecin généraliste) ; Nicole SMOLSKI (Praticien hospitalier honoraire) ; Frederick STAMBACH (médecin généraliste rural) ; Eric TAVERT (Trésorier CSE Sanofi Production) ; Nora TENENBAUM (médecin, coordination des associations pour le droit à l’avortement et la contraception, NSeD) ; Bernard TEPER (co-animateur réseau éducation populaire) ; Annie THEBAUD MONY (directrice de recherche honoraire à l’INSERM) ; Eric TOUSSAINT (porte-parole du CADTM international) ; Eric TRON DE BOUCHONY (médecin biologiste- Association Henri Pezerat - Saint Nazaire) ; Maya VAIR-PIOVA (Ufas CGT) ; Julien VERNAUDON (praticien hospitalier gériatre - Hospices Civils de Lyon) ; Jean VIGNES (retraité- militant syndical et associatif- ancien secrétaire général SUD Santé Sociaux) ; Philippe VILLECHALANE (porte-parole de l’APEIS, Association pour l’emploi l’information et la solidarité)
Facebook : stop aux brevets réquisition
Contact :
vaccinsbrevet-stop-requisition@protonmail.com
brevetsvaccinscovidrequisition@gmail.com
Des Marches des libertés le 16 janvier
Sur le modèle des précédentes mobilisations de la seconde quinzaine du mois de novembre et du début du mois de décembre, la coordination nationale Stop loi sécurité globale appelle à une Marche des libertés le samedi 16 janvier partout en France.
Les assistants d’éducation(AED) en grève à partir du 19 janvier
Après une grève nationale historique en 2020, en fait la première depuis l’existence de leur statut, les AED devraient remettre le couvert en cette rentrée avec les mêmes revendications. La trentaine de collectifs que compte l’hexagone avait décidé mi-décembre d’une journée de grève le 19 janvier. Certains collectifs ont déjà annoncé leur intention qu’elle soit reconductible. Mais la mobilisation ne semble pas égale partout. Une réunion de rentrée le 4 janvier devra déterminer les contours exacts de la mobilisation à venir.
Une journée de mobilisation dans la santé le 21 janvier
La date a été posée sur la table par la CGT Santé Action sociale dés la mi-décembre, avant de s’élargir au moins à Sud Santé sociaux et au collectif Inter-Blocs, puis devenir un moment de mobilisation porté par l’intersyndicale nationale CGT, FSU, Solidaires, qui appelle à plusieurs dates sectorielles, avant une journée de convergence interprofessionnelle en février. Le 21 janvier, l’ensemble des professionnels de la santé et du médico-social sont appelés à faire grève ce jour-là. Outre les inégalités du Ségur de la santé, les moyens humains et matériels font toujours défaut.
Une manifestation nationale à Paris contre les licenciements le 23 janvier
Les plans sociaux (PSE, PDV) se multiplient depuis depuis des mois, avec des mobilisations, de-ci de-là, le plus souvent localisées à l’entreprise concernée. La CGT TUI France a initié plusieurs réunions depuis l’automne pour tenter de créer un front des « boîtes en lutte » sur la question des suppressions d’emplois. Un processus qui aboutit à un appel à une manifestation nationale à Paris le 23 janvier. Une douzaine de structures syndicales d’entreprises (TUI, General Electric, Transdev, Cargill, etc.) et de fédérations (CGT Commerce, Sud-PTT) se retrouveront à 14 h ce jour-là devant l’Assemblée nationale pour réclamer l’interdiction des licenciements. Y figureront également l’Union départementale CGT du 92 et l’Union syndicale Solidaires.
Une journée de grève dans l’éducation le 26 janvier
Cinq syndicats enseignants (FSU, FO, CGT, SUD, SNCL) appellent à une journée de grève le 26 janvier, dans un contexte de grande colère et de défiance de la communauté éducative vis-à-vis de son ministre. Au centre des revendications, la question salariale, loin d’être résolue par les 400 millions du « Grenelle de l’éducation ». Mais aussi celles des conditions du travail, des missions des enseignants et des suppressions de postes.
Nouvelle grève dans le secteur de l’énergie le 28 janvier
Les salariés du secteur de l’énergie ont déjà plusieurs journées de grève à leur actif sur la fin d’année 2020. Les 19 octobre, 26 novembre et 18 décembre, près d’un tiers des effectifs d’EDF ont débrayé contre le projet Hercule qui sépare en plusieurs entités l’entreprise. Le 28 janvier, ils seront de nouveau en grève.
Une grande journée de mobilisation contre la loi Sécurité globale le 30 janvier
C’est un peu la grande date de mobilisation de la rentrée portée par la coordination contre la loi Sécurité globale. Elle était même initialement la seule du mois de janvier, avant que la coordination ne rajoute celle du 16 janvier. Il s’agit encore une fois de s’opposer entre autres à l’usage des drones par la police et à la criminalisation de l’usage des images documentant les interventions policières.
Une journée de grève interprofessionnelle le 4 février
Trois syndicats de salariés (CGT, FSU, Solidaires) et cinq organisations de jeunesse (UNEF, MNL, FIDL) appellent à une journée de grève interprofessionnelle le premier jeudi du mois de février. Celle-ci dite de « convergence et de renforcement des luttes » conclura deux semaines de mobilisations sectorielles la précédant.
10 000 manifestant-e-s le 12 décembre
En dépit d’une météo capricieuse, en dépit aussi du “non appel” officiel de la Coordination et des syndicats, et des (fausses) infos d’interdiction de la manif (dont le parcours avait été déposé par le Collectif du 10 novembre). Même des CRS s’étonnaient de devoir filtrer l’arrivée des personnes pour une manif “interdite” (discussions entre policiers à l’entrée de Place du châtelet !)
Beaucoup de jeunes (ici aussi, en dépit du fait que beaucoup de lycéen-ne-s ait renoncé à venir par peur des violences, policières en particulier).
En tête un grand camion sono / une ligne de SO / une banderole du Collectif 10 novembre (“contre les lois liberticides et contre l’islamophobie”), cortège GJ “sans étiquette”, cortège de jeunes féministes, cortège NPA, cortège Front Social (à ma connaissance aucune autre organisation !)
En dépit d’un nombre limité de militant-e-s, le cortège “10 novembre” a plutôt bien réussi à structurer l’avant de la manif (slogans, interventions, musique, SO et espace entre le camion et la banderole).
Dispositif policer délirant.
Pour parvenir place du châtelet, plusieurs barrages filtrants, fouille des sacs et palpations (des témoignages de jeunes hommes de palpations jusque dans les sous-vêtements) et même assez souvent le contrôle du contenu des pancartes (phénomène déjà vu le 5 décembre).
Après le départ vers 15h, sorte de nasse mobile : des milliers de CRS, gendarmes mobiles ou voltigeurs de la BRAV (ce jour là présents à pied sur les bords de la manif) casqués/suréquipés, devant, sur les côtés (au contact rapproché) et derrière. Ce sont les forces de l’ordre qui rythmaient l’avancée (ou le blocage) de la manif.
A ma connaissance aucun incident venant des manifestant-e-s. Interventions violentes des forces de l’ordre au sein du cortège et largement à l’aveugle. 150 arrestations. Manif coupée en deux à plusieurs reprises.
Arrivée à République encerclée par des milliers de CRS/gendarmes mobilises/voltigeurs, barrières anti-émeute, canons à eau.
Un commentaire :
Même s’il est évident qu’il faut désormais préparer une grande (re)mobilisation à la mi janvier pour la reprise du débat parlementaire (et pour cela il faut absolument construire une campagne d’explication à une échelle de masse sur la loi “sécurité globale”, et avec les forces disponibles une campagne contre la loi “séparatisme”), l’absence totale des organisations ne va pas du tout.
Je sais qu’il y a eu des divisions au sein de la coordination contre la loi sécurité globale (mais je n’ai pas les détails)/ Mais cela dénote une fois de plus un décalage avec le réel (10 000 personnes présentes en dépit de la peur et de l’absence d’organisations) et l’absence de souplesse tactique (par exemple : ne pas appeler, mais assurer un minimum de présence visible, pour observer, témoigner et même essayer de protéger).
Le 5 décembre, l’incapacité à anticiper les difficultés et des organisations qui plient bagage pendant que des milliers de personnes manifestant jusqu’à République.
Le 12 décembre, une démission totale , qui a laissé des milliers de gens à la merci d’une répression féroce (dans la manif comme sur les réseaux sociaux, incompréhension et critiques parfois vives. Cela peut laisser des traces et faire le jeu de courants les plus ultra).
J’insiste parce que les mêmes difficultés vont se produire en janvier et probablement pour d’autres grandes mobilisations sociales, écologistes ou démocratiques dans les mois qui viennent, après des mois et des mois de confinement des luttes : des gens qui veulent en découdre avec les forces de l’ordre, un pouvoir qui veut réprimer/désorganiser/terroriser et discréditer les mobilisations.
Si on veut pouvoir continuer à manifester dans ce pays, impossible de ne pas s’affronter à cette question. Il va falloir (ré)imposer le droit de manifester. Une question de rapport de forces politique mais aussi de rapport de forces dans la rue.
Guillaume
La manifestation de ce samedi 12 décembre à Paris présente un caractère assez différent des manifs des deux samedis précédents. Le perimétre des orgas appelant à manifester s’est réduit puisque la coordination #StopLoiSecuriteGlobale n’a pas souhaité manifester en raison des risques encourus (position aussi d ’ATTAC ou Melenchon par exemple) En revanche divers collectifs ont mobilisé (y compris des figures de Gilets Jaunes) en élargissant à tous les projets liberticides -loi sécurité globale, loi pour “conforter la République”
Dispositif policier massif, contrôles et fouilles de sacs sur un large périmètre autour de la manif, le cortège est littéralement cadenassé. Avec un aspect pousse-au-crime lorsque la manif est longuement bloquée au départ, ce qui conduit des centaines de personnes à déborder le cordon de police par les trottoirs celui-ci se trouvant de fait englobé dans la tête du cortège
Malgré une pluie battante et une longue attente après un km de trajet le cortège a grossi et regroupe environ 8.000 personnes Manif combattive et assez jeune, la sono de tête égrène les noms des victimes dce violences policières, la foule scande “pas de justice, pas de paix”, des bouts de cortège reprennent les slogans des radicaux ’“siamo tutti antifascisti”, “tout le monde déteste la policé”, on entend même le toujours actuel “à bas l’Etat, les flics et les patrons”. Peu de banderoles ou pancartes mais globalement une vraie détermination, quelques gilets jaunes, le NPA avec un petit cortège (seule apparition d’orga politique )
ai quitté au km 2 : trop froid, trop de pluie, trop vieux
Tension perceptible la suite ?
jjb
Après la loi sécurité globale et la loi séparatisme, le gouvernement poursuit son offensive généralisée visant à museler toute opposition politique. Mercredi dernier, les trois fichiers de « sécurité publique » (PASP, GIPASP et EASP) ont été largement étendus par trois décrets (ici, ici et là). Ils permettront le fichage massif de militantes et militants politiques, de leur entourage (notamment de leurs enfants mineurs), de leur santé ou de leurs activités sur les réseaux sociaux. Malgré ses moyens limités, La Quadrature du Net n’entend pas se faire prendre de vitesse par cette offensive généralisée. Elle contestera ces décrets non seulement dans la rue, chaque samedi au sein de la coordination contre la loi sécurité générale, mais aussi en justice, devant le Conseil d’État.
Historique
En 2008, la DST et les RG ont été supprimés et leurs missions ont été partagées entre la DCRI (maintenant DGSI, la direction générale de la sécurité intérieure) et la DGPN (direction générale de la police nationale). Les fichiers des anciens services ont été partagés entre la DCRI (qui les a récupérés dans le fichier CRISTINA) et la DGPN (dans un fichier alors nommé EDVIGE). Une mobilisation historique sur l’étendue trop importante des informations contenues dans EDVIGE avait forcé le gouvernement a retirer le décret qui l’autorisait.
En 2009, le gouvernement revient avec deux fichiers distincts qui tentent de corriger les pires reproches faits à EDVIGE (tel que le fait de ficher les « opinions politiques », des données de santé ou des enfants). Les deux fichiers sont le fichier des enquêtes administratives (EASP) et le fichier de prévention des atteintes à la sécurité publique (le PASP), tous deux gérés par la police. En 2011 est créé le GIPASP, l’équivalent du PASP pour la gendarmerie.
Un rapport de 2018 permet de bien saisir le fonctionnement de ces fichiers de renseignement : en 2017, le PASP comportait 43 446 notes sur des individus, répartis autour d’une demi-douzaine de thèmes qu’on pourrait résumer ainsi :
manifestations illégales ;
violences et dégradations liées à des contestations idéologiques ;
violence et vandalisme lors de manifestations sportives ;
violences liées aux économies souterraines ;
discours prônant la haine, agressions, stigmatisations envers certaines communautés ;
radicalisation, prosélytisme virulent, velléités de départ à l’étranger en zone de combat ;
pressions sectaires.
Ces notes pouvaient contenir des informations particulièrement détaillées : profession, adresses physiques, email, photographies, activités publiques, comportement, déplacements…
Fichage généralisé des manifestants
Jusqu’à présent, les fichiers de renseignement de la police (PASP) et de la gendarmerie (GIPASP) ne concernaient que des personnes physiques considérées comme dangereuses par les autorités. Nouveauté importante : depuis la semaine dernière, les fichiers pourront aussi concerner des personnes morales ou des « groupements ». On imagine qu’il s’agira d’associations, des groupes Facebook, de squats, de ZAD ou même de manifestations.
Si une fiche est ouverte pour une manifestation, le PASP et le GIPASP permettent aussi de lister les personnes « entretenant ou ayant entretenu des relations directes et non fortuites » avec ce « groupement ». Jusqu’à présent, les fiches du PASP et du GIPASP ne pouvaient lister l’entourage des « personnes dangereuses » que de façon succincte, sur la fiche principale de la personne dangereuse. Désormais, si la police le juge nécessaire, chaque membre de l’entourage pourra avoir une fiche presque aussi complète que celle des personnes dangereuses (activités en ligne, lieux fréquentés, mode de vie, photo…).
Ces deux évolutions semblent officialiser une pratique (jusqu’alors illégale) qui commençait à apparaître dans le rapport de 2018 précité : « certaines notes se bornent à faire état de faits collectifs, notamment pour les phénomènes de bande ou les manifestations, avec une tendance à inclure dans le traitement toutes les personnes contrôlées ou interpellées alors qu’il n’est fait état dans la note d’aucun fait personnel qui leur est reproché ». C’est ainsi l’ensemble des participants (« ayant entretenu une relation directe et non fortuite ») à une manifestation (« groupement » considéré comme dangereux) qui pourraient se voir attribuer une fiche particulièrement détaillée sur la base d’informations obtenues par la police sur le terrain (vidéo captées par drones et caméra mobile, par exemple) ou sur les réseaux sociaux.
Fichage automatisé
Les trois décrets augmentent considérablement la variété et l’ampleur des informations pouvant être enregistrées. Sont visées les « habitudes de vie » et les « activités en ligne ». Dans son avis préalable, la CNIL souligne que « l’ensemble des réseaux sociaux est concerné », « les données sont à ce titre collectées sur des pages ou des comptes ouverts » et « porteront principalement sur les commentaires postés sur les réseaux sociaux et les photos ou illustrations mises en ligne ». Une forme de surveillance devenue monnaie courante à défaut d’être encadrée dans la loi, et d’autant plus dangereuse qu’elle peut facilement être automatisée.
Inquiète, la CNIL demandait à « exclure explicitement la possibilité d’une collecte automatisée de ces données ». Le gouvernement a refusé d’ajouter une telle réserve, souhaitant manifestement se permettre de telles techniques, qu’il s’est déjà autorisé en d’autres matières (voir notre article en matière de surveillance fiscale).
Opinions politiques et données de santé
Les notes individuelles peuvent désormais contenir des informations qui relèvent « des opinions politiques, des convictions philosophiques, religieuses ou une appartenance syndicale » là où, avant, seules pouvaient être enregistrées des informations se rattachant à « des activités politiques, philosophiques, religieuses ou syndicales ».
S’agissant des personnes considérées comme dangereuses, le fichier pourra désormais recueillir des données de santé supposées « révéler une dangerosité particulière » : « addictions », « troubles psychologiques ou psychiatriques », « comportement auto-agressif ». La CNIL souligne qu’il ne s’agira pas d’une information « fournie par un professionnel de santé [mais] par les proches, la famille ou l’intéressé lui-même ». Difficile de comprendre en quoi la police aurait besoin d’une telle variété de données aussi sensibles, si ce n’est pour faire pression et abuser de la faiblesse de certaines personnes.
Fichage des victimes et des enfants
Autre débordement : le PASP et le GIPASP peuvent désormais contenir des fiches détaillées sur les « victimes » des personnes considérées comme dangereuses (sans que cette notion de « victime » ne renvoie à une notion pénale, étant interprétée librement par les agents).
Encore plus grave : alors que, depuis leur origine, le PASP et le GIPASP interdisaient de ficher des enfants de moins de 13 ans, les nouveaux décrets semblent désormais indiquer que seuls les mineurs considérés comme dangereux bénéficieront de cette protection d’âge. Ainsi, en théorie, plus rien n’empêche la police d’ouvrir une fiche pour un enfant de 5 ans ou de 10 ans se trouvant dans l’entourage d’une personne considérée comme dangereuse ou parce qu’il se trouvait dans une manifestation qui a dégénéré.
Recoupement de fichiers
Le rapport de 2018 précité explique que « l’accès à l’application PASP se fait par le portail sécurisé « CHEOPS » qui permet de donner accès, sous une même configuration, à différentes applications de la police nationale [et qui] dispose d’une fonctionnalité originale, en cours d’enrichissement par des développements complémentaires. Il s’agit d’une gestion de liens pertinents entre individus du fichier qui aboutit à élaborer graphiquement des sociogrammes (leader d’un groupe, membres du groupe, antagonistes…) ».
Cette constitution de graphes sociaux fait directement écho à l’entourage des « groupements » décrit plus haut. Mais ce commentaire renvoie aussi à une autre réalité, décrite par la CNIL dans son avis préalable : de nombreuses catégories d’informations comprises dans les trois fichiers « seront alimentées manuellement par d’autres traitements » – les agents nourriront les fichiers PASP, GIPASP et EASP en allant manuellement chercher des informations dans d’autres fichiers. Pour leur faciliter le travail, les nouveaux décrets prévoient que les notes individuelles mentionneront si la personne concernée est aussi fichée dans l’un des 5 autres grands fichiers de police (TAJ, N-SIS II, fichier des personnes recherchées, FSPRT, fichiers des objets et véhicules volés ou signalés).
Reconnaissance faciale
Autre nouveauté facilitant considérablement le recoupement des fichiers : les décrets prévoient que le PASP, le GIPASP et l’EASP participent non seulement à la sécurité publique, mais désormais aussi à la « sûreté de l’État », qui est définie comme recouvrant les « intérêts fondamentaux de la Nation ». Il s’agit d’une notion très large, que la loi renseignement de 2015 a défini comme couvrant des choses aussi variées que « les intérêts économiques et industrielles majeurs de la France », le respect des engagements internationaux pris par la France ou la lutte contre les manifestations non-déclarées et les attroupements. Un des intérêts de cette notion juridique est de donner accès aux photographies contenues dans le fichier TES, destiné à centraliser les photos de tout détenteur de passeport et de carte d’identité. Une fois obtenues, les photographies pourront être ajoutées au PASP ou au GIPASP et, pourquoi pas, aussi au TAJ, où elles pourront être analysées par reconnaissance faciale (dispositif que nous avons déjà attaqué devant les tribunaux).
D’ailleurs, les décrets de la semaine dernière ont pris le soin de supprimer la mention qui, depuis leur origine, précisait que le PASP comme le GIPASP « ne comporte pas de dispositif de reconnaissance faciale ». En lisant l’avis de la CNIL, on comprend que le projet initial prévoyait carrément d’ajouter un nouveau dispositif de reconnaissance faciale dans le PASP et le GIPASP, afin d’identifier automatiquement les fiches correspondant à la photographie d’une personne : « l’interrogation par la photographie doit constituer une nouvelle possibilité d’interrogation du traitement (à l’instar du nom) […] aux fins de déterminer si la personne dont la photographie est soumise figure déjà dans le traitement ». Ce nouveau système n’apparaît plus dans les décrets publiés, le gouvernement ayant sans doute préféré créer des ponts entre les différents dispositifs existants plutôt que de déployer une nouvelle infrastructure complexe. Ou peut-être a-t-il simplement préféré remettre à plus tard la légalisation de cette fonctionnalité controversée.
Conclusion
Alors que la loi sécurité globale autorise des techniques de captation d’informations en masse (drones et caméras piétons), ces trois nouveaux décrets concernent la façon dont ces informations pourront être exploitées et conservées, pendant 10 ans. Si, via la loi sécurité globale, tous les manifestants pourront être filmés en manifestation et que, via le fichier TAJ, une grande partie d’entre eux pourra être identifiée par reconnaissance faciale, le PASP et le GIPASP leur a déjà préparé une fiche complète où centraliser toutes les informations les concernant, sans que cette surveillance ne soit autorisée ni même contrôlée par un juge.
L’ensemble de ce système, aussi complexe qu’autoritaire, poursuit l’objectif décrit dans le récent livre blanc de la sécurité intérieure : faire passer la surveillance policière à une nouvelle ère technologique avant les JO de 2024. Nous préparons notre recours pour contester la validité de ces décrets devant le Conseil d’État et serons samedi 12 décembre dans la rue, comme tous les samedis désormais, pour lutter contre le fichage généralisé et la surveillance des manifestants.
Par Romaric Godin
L’action d’Attac consistant à peindre en noir la Samaritaine a provoqué l’indignation d’une grande partie de la classe politique, des Républicains au Parti socialiste. Mais en héroïsant Bernard Arnault, ces politiques acceptent son pouvoir et sortent l’économie du champ politique.
L’émoi a été immense. Le griffonnage en noir de la vitrine du nouveau magasin phare de LVMH, la Samaritaine, samedi 3 juillet au matin par l’association Attac a provoqué une levée de bouclier de politiques allant du Parti socialiste à la droite la plus dure.
L’action a été condamnée officiellement par la maire de Paris, Anne Hidalgo, qui parle de « vandalisme », et par la présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse, ainsi que par plusieurs ténors du parti présidentiel. Chacun y allait de son indignation et on a pu se demander, à un moment, si toutes ces belles âmes n’allaient pas proposer de faire prendre en charge par la collectivité la cicatrisation de cette plaie béante sur le nouveau temple du shopping de luxe.
Comme le faisait remarquer l’économiste Stefano Palombarini sur le réseau social Twitter, on assistait à la reconstitution d’un « arc républicain » autour de la défense du malheureux Bernard Arnault, homme le plus riche de France touché au cœur par un gribouillage visant à rappeler que ce dernier avait vu son patrimoine s’alourdir de plus de 60 milliards d’euros en pleine crise sanitaire.
Avec cette affaire, le président de LVMH a pu s’assurer qu’il était devenu un nouveau totem pour cette pauvre République qui, décidément, en compte pléthore (la quantité compense peut-être la qualité). D’ailleurs, on n’oubliera pas que le 21 juin, c’est le président de la République lui-même qui est venu inaugurer, avec un discours des plus laudateur pour le milliardaire, la même Samaritaine.
Empressement des soutiens politiques
L’argument, à l’Hôtel de Ville comme à la Région était le même : il est indigne de s’en prendre à Bernard Arnault qui est si brave homme qu’il crée tout seul, par la seule force de sa volonté d’entrepreneur, beaucoup d’emplois. « La rénovation de la Samaritaine, c’est de l’emploi, de l’activité, de l’attractivité et du rayonnement pour Paris », a proclamé Anne Hidalgo.
Quant à Valérie Pécresse, elle dénonce une « attaque contre les créateurs d’emplois et moteur de l’attractivité ». Si on commence à s’en prendre au patron de LVMH, on pourrait le fâcher et le décider à ne pas créer lesdits emplois. Ce discours est fort intéressant par ce qu’il dit du débat politique, mais aussi du rapport de force au sein même de la République entre pouvoir politique et économique.
Protéger un milliardaire, ce serait « sauver » ou « créer » des emplois. Tous ceux qui s’en prennent donc même symboliquement à la figure de Bernard Arnault sont des ennemis de l’emploi. Et donc, partant, de la République.
Quoi qu’on pense de l’action d’Attac, elle n’était guère violente, elle se voulait symbolique. LVMH a évidemment les moyens financiers et humains d’effacer la peinture illico presto, ce qui, au reste, fut fait. Dès samedi après-midi, les visiteurs de la Samaritaine purent à nouveau admirer les montres à 150 000 euros qui leur étaient proposées à l’intérieur sans crainte d’un assombrissement désavantageux. La bénignité de l’attaque tranche donc fortement avec l’empressement des soutiens politiques.
Ce contraste signale que la figure du milliardaire est désormais sacrée au pays de la laïcité. Et s’il est sacré, c’est parce qu’il peut, selon son bon vouloir, décider du graal de la politique moderne, celui que tous les programmes promettent en vain depuis quarante ans : l’emploi. Ce que ce soutien signifie, c’est que cet « arc républicain » a décidé ouvertement de sanctifier la théorie du ruissellement et sa manifestation concrète : le chantage à l’emploi.
Protéger un milliardaire, ce serait « sauver » ou « créer » des emplois. Tous ceux qui s’en prennent donc même symboliquement à la figure de Bernard Arnault sont des ennemis de l’emploi. Et donc, partant, de la République. Le débat économique est donc entièrement neutralisé.
Bernard Arnault n’a pas fait œuvre sociale
Pourtant, cette vision n’a pas réellement de sens. C’est d’ailleurs pourquoi la théorie du ruissellement n’en est pas réellement une. Bernard Arnault a créé des emplois non pas selon son bon vouloir ou son génie propre, mais plutôt selon l’évolution de la demande de ses clients et celle de la rentabilité de sa firme. Or ces éléments dépendent d’éléments plus vastes que la volonté d’un homme. Ils dépendent des politiques économiques, des réglementations et des évolutions globales.
Bernard Arnault n’a pas fait œuvre sociale en créant des emplois. Il a renforcé sa rentabilité propre et sa position concurrentielle. S’il ne l’avait pas fait, d’autres auraient sans doute créé ces mêmes emplois pour répondre à la demande.
Et si les conditions générales n’avaient pas permis de créer des emplois sur ce marché, une autre configuration aurait peut-être permis d’en créer ailleurs. Enfin – et le patron de LVMH ne s’en est pas privé –, lorsque la rentabilité d’une entreprise l’exige, elle licencie. Elle peut bien le faire au nom du « sauvetage » des emplois, il n’en reste pas moins qu’elle détruit. Parfois irrémédiablement. Les salariés des sites de production de textile liquidés, comme ceux de Boussac Saint-Frères, peuvent venir dire à Valérie Pécresse et Anne Hidalgo ce que leur héros moderne a fait de leur savoir-faire.
Bernard Arnault et Emmanuel Macron en juin 2017. © Martin BUREAU / AFP
Bref, le mythe de l’entrepreneur qui répand sur le pays ses bienfaits généreux est peut-être séduisant pour justifier certaines décisions, mais il ne résiste pas longtemps à l’examen. Et c’est d’ailleurs bien pourquoi les grandes firmes modernes – et là encore LVMH n’est pas la dernière – entretiennent des relations étroites avec le monde politique : c’est que leur existence même dépend des politiques publiques. Autrement dit, le soutien à Bernard Arnault n’a guère de sens. Le bon niveau pour discuter d’emplois, c’est celui des politiques économiques. C’est ce débat qu’Attac voulait ouvrir et c’est celui-là que notre nouvel « arc républicain » s’est empressé de refermer à coups de tweets indignés.
Or, si l’on ne peut plus discuter d’économie autrement que pour savoir comment protéger au mieux la fortune de Bernard Arnault, il est certain que le débat politique viendra se focaliser sur d’autres sujets, notamment sur les questions identitaires. Le climat délétère dans lequel la France s’enfonce peu à peu n’a sans doute pas une seule raison, mais cette neutralisation du débat politique est sans doute l’une de ces raisons.
Davantage un requin
Mais allons plus loin encore. Que défend-on lorsque l’on défend Bernard Arnault ? Le patron de LVMH soigne son style de grand patron français philanthrope qui a sauvé le luxe français. C’est de bonne guerre. Mais Bernard Arnault, c’est l’inverse absolu de l’entrepreneur qui s’est fait tout seul. C’est un héritier qui a utilisé tous les moyens pour devenir un géant de l’industrie du luxe.
On peut admirer son parcours si l’on veut. Mais on ne peut pas oublier qu’en 1988, il avait pris le contrôle de LVMH à la hussarde, et que ce rachat qui ne devait rien qu’à une forme de génie qui, dans le monde réel est fort peu apprécié, a fait de lui ce qu’il est aujourd’hui. C’est aussi celui qui a délocalisé une partie du luxe français dans les pays à bas coût, détruisant une partie du savoir-faire industriel ancestral national.
Bernard Arnault et Emmanuel Macron lors de la réouverture de la Samaritaine le 21 juin 2021. © Christophe Archambault/AFP
C’est enfin l’un des pionniers en France de la financiarisation de l’économie. C’est, au reste, son plus grand génie. Celui d’avoir su manier les représentations boursières des entreprises à grand renfort d’OPA hostiles ou de manœuvres discutables. C’est, du reste, de ce point de vue, davantage un requin qu’un bienfaiteur. En rachetant et en « rationnalisant » des dizaines de sociétés familiales, l’homme a sans doute – dans le meilleur des cas – autant détruit qu’il a construit. Sinon, pourquoi la famille Hermès a-t-elle tout fait pour éviter de tomber dans l’escarcelle d’un tel bienfaiteur qui intriguait sur les marchés pour ravir l’entreprise ?
L’expression d’un pouvoir sur les citoyens et les politiques
Grand optimisateur fiscal, comme tous les milliardaires de notre époque, Bernard Arnault a logiquement un patrimoine qui gonfle avec la bulle des marchés financiers davantage qu’avec ses activités réelles. Certes, chacun sait que ce patrimoine n’est pas de l’argent disponible pour le patron de LVMH, c’est une valorisation de marché qui, sans doute, disparaîtrait s’il décidait de la liquider d’un coup.
Mais on sait aussi que les revenus de ce milliardaire dépendent étroitement de ce patrimoine, ce sont des revenus du capital, car c’est de cela que vivent les riches aujourd’hui. Ce sont ces mêmes revenus qui ont été massivement défiscalisés par la réforme fiscale d’Emmanuel Macron en 2018. Et, partant, l’action d’Attac posait là une bonne question : il y a bien eu, pendant la crise, un enrichissement de ce personnage qui, déjà, ne sait que faire de sa fortune.
Bulles spéculatives
Et cet enrichissement, c’est le politique, autrement dit, en démocratie, la volonté générale qui y a participé : par le soutien aux marchés financiers des banques centrales et par les aides massives accordées à certains agents économiques. Dès lors, il y a bien là un sujet politique qui mérite décidément de se poser.
Ne pas se le poser revient en réalité à protéger un certain mode de fonctionnement de l’économie. Celui qui permet à un homme – au mieux à une famille – de s’enrichir au-delà même du raisonnable pendant que certains font la file devant les soupes populaires. Ces gens seraient-ils plus riches si Bernard Arnault l’était moins ? Assurément, et pour deux raisons.
D’abord, parce que l’on pourrait financer par un impôt sur la fortune le renforcement des politiques d’aides sociales. Ensuite parce que cet argent accumulé par le milliardaire ne sert pas qu’à « créer des emplois », loin de là. Si c’était le cas, cette France, que l’on dit si peu aimante des riches et qui compte tant d’ultrariches, serait aussi riche en emplois que l’Allemagne. Selon le dernier classement de Forbes, la richesse cumulée des 42 milliardaires français est de 512 milliards de dollars cumulés, soit presque autant que les 136 milliardaires allemands qui totalisent 623 milliards de dollars de fortune. Mais le lien entre fortune des milliardaires et emplois n’est rien d’autre qu’un mythe bon pour les politiciens paresseux.
Autrement dit : la fortune de Bernard Arnault sert à autre chose qu’aux emplois. Elle va principalement se loger sur les marchés financiers, où elle se multiplie encore avec la bénédiction des banques centrales (rappelons que la BCE a racheté beaucoup d’actions LVMH). Avec Bernard Arnault et ses pairs se réalise la prophétie de Marx selon laquelle la production n’est plus qu’un mal nécessaire au profit. Bernard Arnault est donc la figure incarnée de l’accumulation du capital qui est devenue sa propre fin.
En réalité, même un défenseur authentique du capitalisme devrait s’effrayer de la puissance d’un Bernard Arnault qui, outre sa tentation du monopole, se fait soutenir par l’action monétaire et budgétaire publique pour renforcer des bulles spéculatives. C’est pourquoi en faire un héros de l’emploi est risible, y compris d’un point de vue libéral.
Merci Bernard…
Si Schumpeter réapparaissait, il verrait plutôt dans le patron de LVMH, comme il le dit dans son livre Capitalisme, socialisme et démocratie, « l’exemple de cette unité industrielle géante parfaitement bureaucratisée » qui « élimine non seulement les firmes de taille petite ou moyenne » mais aussi « exproprie la bourgeoisie en tant que classe ». Il est donc bien désolant de voir la classe politique française avoir perdu tant de conscience idéologique qu’elle croit défendre le capitalisme en héroïsant son fossoyeur, si l’on en croit un auteur aussi libéral que le doctrinaire autrichien.
Mais c’est que cette classe politique a abdiqué sa propre prétention à diriger le pays. Incapable de s’interroger sur de vraies politiques d’emploi, sur la qualité et la fonction sociale de ces emplois, ces dirigeants en sont réduits à dire « merci » à quiconque propose un emploi, fût-ce pour vendre des montres indécemment onéreuses à des ultrariches qui viennent aggraver leur bilan carbone.
À cette abdication correspond la formidable volonté de puissance du milliardaire. Et c’est aussi pour cette raison que l’action d’Attac visait juste. Car la Samaritaine et ses fameux « 3 000 emplois », c’est avant tout un formidable lieu de pouvoir. Flâner dans les rayons de ce qui fut jadis un grand magasin populaire lève, de ce point de vue, tout doute. On est au-delà même du Bon Marché, autre magasin du groupe, dont les prix très élevés peuvent s’adresser à une clientèle parisienne aisée. Ici, on est au-delà du cher.
En réalité, une infime minorité de personnes peuvent acheter dans ce magasin qui ne saurait donc avoir une fonction principalement économique. La fonction est donc d’abord politique. Bernard Arnault étale ici son pouvoir et celui de ses pairs qui sont ses seuls potentiels clients au cœur de Paris, devant la statue de Henri IV et entre les deux palais des rois de France, entre la Cité et le Louvre. Pour lui qui a déjà placé ses pions au quatre coins du Paris du pouvoir, c’est une forme de couronnement.
Étalage de richesse
La Samaritaine n’est donc pas un simple magasin, c’est aussi un musée et un palais. Un musée parce que les badauds qui font longuement la queue depuis deux week-ends pour y entrer n’ont guère eu la possibilité pour l’immense majorité d’y acheter le moindre produit. Leur seule possibilité a été d’admirer ce que les ultrariches pouvaient s’offrir. Et c’est un palais parce que, précisément, en excluant la masse de l’usage commercial du lieu, mais en maintenant cet aspect commercial, Bernard Arnault fait sentir le pouvoir de l’argent aux péquenots ébahis.
Son projet est ici plus politique encore que celui du musée de son ennemi François Pinault à la Bourse de Commerce. Car, là-bas, rien n’est directement à vendre. Tous les spectateurs sont égaux devant l’étalage de la richesse de François Pinault. Pas à la Samaritaine où Bernard Arnault fait sentir aux passants le poids de son pouvoir sous forme d’un prix exorbitant. Ce grand magasin est devenu un instrument du pouvoir de ces princes modernes que sont les milliardaires financiarisés. En cela, la Samaritaine fait penser à ce palais de mille pièces que s’est fait construire Recep Tayyip Erdogan en 2014, à Ankara. C’est inutile et coûteux, mais c’est fait pour écraser le quidam, c’est-à-dire le citoyen.
Bernard Arnault, qui est aussi patron de presse, propriétaire des Échos et du Parisien, entre autres, n’est pas un bienfaiteur. C’est avant tout un homme de pouvoir qui en impose aux politiques. Voilà pourquoi l’anecdote de l’action d’Attac en dit long sur notre époque. À un an de l’élection présidentielle, des prétendants au trône et l’actuel président font quasi officiellement hommage, au sens féodal du terme, à un milliardaire.
En sacralisant sa fonction de créateur d’emplois, ils abdiquent de leur responsabilité et se reconnaissent officiellement redevables envers lui. Derrière les beaux discours sur l’emploi se cache donc une triste réalité, celle de ce qu’il faut bien appeler l’oligarchie.
finance-banques@list.attac.org — Liste de échange de la commission finance-banques.
1-En mai dernier E Macron a annoncé que “le vaccin doit être un bien public mondial extrait des lois du marché”. Qu’en est-il aujourd’hui ?
Jean-Louis Peyren Délégué CGT à Sanofi
Aujourd’hui chaque laboratoire pharmaceutique veut mettre SON vaccin sur le marché pour en tirer le maximum de profit. Pfizer a gagné la course mais n’est pas en capacité de produire suffisamment de doses de vaccins pour l’ensemble des besoins sur la planète. Il aurait fallu une collaboration entre laboratoires et industries pharmaceutiques pour répondre aux besoins mais le principe de concurrence empêche cette solidarité pour mettre en commun des objectifs de production. On est bien loin du vaccin bien commun de l’Humanité et les laboratoires continuent de breveter leurs médicaments.
Gérard Chaouat Chercheur
AUCUN vaccin disponible n’est fait en Europe et en Amérique par un établissement de recherche publique, ni même par une fondation théoriquement sans but lucratif. L’Institut Pasteur dont le vaccin (TMV-083 ou V 591) est actuellement testé en partie à l’hôpital Cochin, voit ses chercheurs travailler en coopération avec le groupe autrichien Thémis, qui cache (mal) le groupe MSD Merck Sharp et Dome. Si Pasteur Lille travaille sur un vaccin par spray nasal (ce qui est par ailleurs très intéressant) tout indique que le produit sera confectionné en coopération avec un groupe industriel, sauf miracle. L’exemple du rachat par Gilead du Sofosbuvir (Sovaldi traitement certes efficace à 90 % de l’hépatite C) pour fixer le prix après négociations à 41000 euros le traitement de 3 mois (56000 demandés au départ soit 280 fois -mais oui !- son prix de production) est dans toutes les têtes. Les variations énormes de prix suivant les pays montrent bien que les objectifs de profit sont prioritaires. S’ajoutent les manœuvres boursières. Moderna par exemple a vu son action flamber de 20 % le 18 mai dernier après la nomination de Moncef Slaoui par Trump à la tête de « Warp Speed » qui a procédé à cette occasion à une augmentation de capital, et pèse entre 29 et 31 milliards de dollars de façon purement spéculative puisque l’homologation du vaccin ARN sera son 1er produit commercialisé. De même, si c’est une manœuvre individuelle, la vente d’actions Pfizer par Albert Bourla son président, pour 5.56 millions de dollars le lundi de l’annonce des résultats du virus, est éloquente. Ajoutons que dans la mesure où il n’y a pas de vaccin français et que les prix sont négociés au niveau Européen, la gesticulation de Macron relève de l’annonce à visée démagogique sans effet réel.
2- La vaccination contre la Covid19 sera gratuite pour toutes et tous. Mais qui va payer l’addition ?
Gérard Chaouat Chercheur
La réponse est très simple et sera lapidaire…Le gouvernement a budgété 1.5 milliards d’euros dans le budget de la sécurité sociale pour 2021… Donc la gratuité individuelle n’est qu’apparente, puisque c’est payé par un organisme qui dépend de nos cotisations. La commande de 12 Rafales en urgence par Florence Parly est pourtant (évidemment) (à peu prés même somme:1.4 milliards d’ euros) prise sur le budget ministériel.
Jean-Louis Peyren Délégué CGT à Sanofi
La gratuité ça se finance. Le vaccin est remboursé grâce à la sécurité sociale, donc grâce à nos cotisations sociales. Mais en plus on paie deux fois, parce que l’industrie pharmaceutique est largement subventionnée par le CICE et le CIR. Sans compter que nous n’avons aucune transparence sur le coût réel de la production du vaccin et que nous alimentons les dividendes des actionnaires. Bien évidemment la société Pfizer arrose ses actionnaires. Quant à Sanofi, je ne suis pas sur que la direction continue les essais cliniques, dans la mesure où ils sont en retard sur les autres laboratoires, et que le rapport bénéfices/risques devient moins favorable. Sanofi a déjà annoncé que son vaccin ne serait pas prêt avant le dernier trimestre 2021.
3-Que faire pour virer les actionnaires et privilégier une appropriation sociale du médicament ?
Gérard Chaouat Chercheur
Une seule solution : nationalisation, expropriation, construction d’usines de production et d’un pole de recherches vaccins médicaments en lieu et place du financement sur projets courts par l’ANR dans le cadre de la LPR.
Jean-Louis Peyren Délégué CGT à Sanofi
Il faut renverser la table. Quand il y a un intérêt primordial pour les citoyens, on peut réquisitionner des entreprises. S’il avait la volonté politique de le faire, Macron pourrait décider de réquisitionner les entreprises et laboratoires pharmaceutiques pour organiser la production et la distribution de vaccins. Les dispositions législatives existent pour le faire. Il faut sortir toute la santé du système capitaliste, on ne peut plus faire de profit sur la santé. Et nous n’avons pas non plus besoin d’entreprises publiques gérées comme des entreprises privées. Il faut adosser la production de médicaments à un pole public, à la sécurité sociale et maîtriser les choix de production y compris en décidant de se libérer du principe des brevets.
Chômage, précarité pauvreté sont, aujourd’hui plus que jamais, des enjeux centraux mais ils restent pourtant largement invisibles.
Crise sociale, quelle crise sociale ?
La crise sanitaire occulte une crise sociale qui joue pourtant un rôle dans la pandémie (voir la surmortalité du 9-3, les professions et emplois précaires particulièrement exposés, les inégalités face au covid…).
La presse s’est fait, un peu, l’écho de la crise sociale avec les « difficultés du confinement » pour les familles pauvres. Dans certains quartiers se profile pourtant une crise alimentaire liée à la chute des ressources pour des populations qui échappent largement à un système social qui révèle de plus en plus de « trous ». L’exclusion de centaines de milliers de chômeur-euses (effets des mesures appliquées dès novembre) n’a pas reçu une réponse à la hauteur. La gauche ferme les yeux devant l’économie informelle des exclus, elle n’a que peu de réponses pour les désalarié.es uberisé.es mais aussi d’autres formes de travail dit indépendant (les micro-entrepreneurs statut favorisé, recommandé, par Pôle Emploi).
Sur une autre question, celle du logement, nous sommes bien trop timides parce que nous ne mesurons pas le poids du logement dans les budgets populaires (près de 40 % pour certain.es) et que nous n’avons pas assez réfléchi à une politique qui rende possible et effectif le droit au logement : ceci impliquerait d’assumer le débat sur l’étalement urbain, sur la maison individuelle de propriétaire comme mode principal de logement, sur les dispositifs d’aide au logement et à la construction.
Du coup les associations actives sur ce terrain se retrouvent isolées et ne bénéficient que d’un soutien de principe. Si les « sans toit » bénéficient encore de mouvements de solidarité, tout le domaine du mal-logement, beaucoup moins spectaculaire, reste l’apanage des associations caritatives ou sociales dont les propositions sont trop eu relayées. Les associations les plus radicales sont enfermées dans leur terrain d’intervention et s’y enferment faute de partenaires politiques : une ancienne activiste du logement devient maire de Barcelone, on ne voit rien de tel en France.
Un lourd passif
Toutes ces situations dramatiques font « un petit tour et puis s’en vont » dans les grands médias : objet d’un traitement « exotique » comme les reportages sur les pays du Sud, ils n’entrent pas dans le débat public, dans le champ politique sérieux. Pourtant ces sujets sont souvent bien traités et devraient attirer des réactions indignées. Ce n’est pas le cas et la responsabilité de notre camp est capitale : la gauche, le mouvement ouvrier ne les reprennent pas comme enjeux centraux, accentuant ainsi la distanciation entre ces populations et le reste du salariat, y compris les catégories qui sont la base sociale de nos organisations.
Depuis la mise en place de la stratégie du Capital dans les années 1970 fondée sur la restructuration des entreprises (éclatement de l’usine, sous-traitance, division du travail mondialisée, précarisation et chômage de masse …) le mouvement ouvrier peine à répondre. Les courants qui ont tenté d’offrir un cadre aux aspirations de l’insubordination ouvrière de cette époque ont été marginalisés au profit d’une stratégie de conquête du pouvoir gouvernemental pour restaurer un État providence idéalisé par le mythe des « 30 glorieuses ». Bien sûr, il y a des expériences et des débats dans le mouvement syndical sur la prise en charge des PME-TPE, sur de nouveaux types d’action dans les secteurs d’emplois précaires, des organisations de précaires sont expérimentées : mais tout cela reste trop marginal et ne fait pas partie du cœur de la stratégie revendicative. Les structures interpro. locales, de proximité se sont affaiblies alors qu’elles étaient le lieu principal du contact pour celles et ceux qui sont hors des boites syndicalisées. L’absence de droits dans un grand nombre de petites entreprises, qui regroupent une majorité de salarié.es, divise le salariat en de multiples sous-statuts.
La gauche institutionnelle au pouvoir n’a jamais pris en compte la situation de ces gens d’en bas. Pire encore ce sont des ministres de « gauche » qui ont engagé la chasse aux chômeur.euses avec l’aide des syndicalistes libéraux qui cogéraient l’UNEDIC avec le MEDEF. Ils ont laissé se dégrader les indemnisations en jouant sur les contradictions entre chômeur.euses, précaires, contrats aidés… et les salariés employés. Rappelons-nous qu’une majorité de ces derniers approuvent régulièrement dans les sondages les sanctions : c’est l’indice de l’acceptation du discours sur le chômeur responsable de son état tenu par les dirigeants économiques et politiques. Nombre de salarié.es veulent se distancier des chômeurs, se penser comme différents par peur de « tomber » dans cet enfer social.
Ce dernier point explique les difficultés à mobiliser pour ces exclus : ils ne sont pas populaires dans la base sociale des organisations. Pourtant les syndicats de lutte ont produit des revendications en termes de sécurisation professionnelle qui ne sont pas si éloignées de ce que demandent les associations de chômeurs ou les intermittents du spectacle. Pourtant le débat entre ces différentes forces n’a pas lieu en grande partie parce les syndicats comme la CGT ou Solidaires ou la FSU n’ont jamais pris la décision politique de porter leurs propositions à une bonne place dans le débat public.
Dans le syndicalisme, les questions du chômage restent trop l’exclusivité des experts dans des débats qui restent trop techniques : combien de militants, des responsables syndicaux maîtrisent les négociations UNEDIC ? Le fonctionnement de l’indemnisation, de l’UNEDIC ? Les enjeux de l’étatisation macronienne de l’assurance chômage ?
L’absence d’alternative de société contribue aussi faire du chômage un domaine à part. Celles qui devraient donner du sens, les organisations politique sont trop souvent suivistes vis à vis des syndicats là où il faudrait dynamiser le débat public pour contribuer à lutter contre la segmentation du salariat organisée par le Capital.
C’est de leur responsabilité avec les associations agissant sur le local, sur les quartiers, de modifier la représentation du chômeur fainéant, étranger et ennemi de « ceux qui se lèvent tôt » comme disait Sarkozy il y bien longtemps déjà.
S’appuyant sur une vision du monde fondée sur l’égalité et la fraternité, on peut combattre ce chacun pour soi qui oblige à écraser l’autre.
Construire un bloc social pour changer de système passe par des objectifs communs et la reconstruction d’une unité de classe. Ce n’est pas pour rien que nos dirigeants Macron ou Pénicaud mettent en avant une conception fantasmatique du chômage comme non-emploi absolu alors qu’aujourd’hui ce qui domine c’est le chômage à temps partiel de la précarité, le précaire dans une gestion à flux tendu est la meilleure variable d’ajustement. Mais la figure du précaire avec son double aspect chômeur et travailleur n’est pas suffisamment étrangère à l’employé pour alimenter son hostilité ; ce d’autant plus que la précarisation du CDI qu’ils ont mis en œuvre ces dernières années pourrait au contraire faciliter des rapprochements.
Le jour d’après la réforme Pénicaud
La crise économique et sociale ouverte par le confinement change les données.
D’abord l’usage massif du chômage partiel qui concerne la moitié des salarié.es du privé montre que la continuité des droits (et même du contrat de travail qui n’est que suspendu) est possible. Nombre de personnes font l’expérience d’un emploi en discontinu sécurisé. Les syndicats et les organisations politiques devraient se saisir de cette expérience pour avancer leurs propositions d’une réforme solidaire et alternative de l’assurance chômage.
La loi « choisir son avenir professionnel » et ses décrets se heurtent à la réalité et se révèlent inapplicables et nuisibles. Les notes récentes de l’UNEDIC du 23 avril sur « les effets du Covid-19 sur l’Assurance chômage » et celle de la DARES « situation sur le marché du travail durant la crise sanitaire » dressent un constat d’échec de cette réforme.
Elle devait – par une meilleure gestion étatisé -permettre des économies sur le dos des chômeurs : la situation financière n’a jamais été aussi mauvaise avec un surcoût de 1 milliard€ par semaine dû au financement du chômage partiel, des millions de dépenses supplémentaires sont générées par les prolongations d’indemnisation. Ces mesures sont l’effet de décisions politiques prises par le gouvernement pour éviter de voir 12 à 13 millions de personnes pointer à Pôle Emploi. On voit tout de suite que l’étatisation de l’assurance chômage la subordonne aux priorités de politiques publiques qui échappent au contrôle démocratique.
Cette réforme devait réduire la précarité et surtout freiner l’usage des emplois de très courte durée : là encore les chiffres de la DARES montrent l’échec. Apparemment la baisse des inscriptions de demandeurs d’emploi en activité réduite alors que celles des chômeur.euses à temps complet augmentent semble indiquer un recul de la précarité. Mais cette baisse signifie le report des chômeurs vers des demandes d’emplois plus complets et le découragement de celles et ceux que, depuis novembre, les mesures de durcissement de l’accès à une allocation ont découragé.
Par contre, la conjoncture actuelle le montre clairement, notre modèle social dont les vertus protectrices sont découvertes et vantées par Macron laisse de côté celles et ceux de plus en plus nombreux que l’assurance chômage ne couvre pas : des millions de personnes ne peuvent se procurer les biens élémentaires malgré les actions de solidarité qui se sont multipliées.
Pénicaud doit rejoindre les poubelles de l’histoire.
Il est l’heure de mettre à l’ordre du jour un nouveau domaine de protection sociale : un droit à l’emploi et au revenu complété par un droit à la formation pour éviter de produire de nouvelles relégations.
Quelques pistes
Dans l’urgence il n’y a pas de réponse unique.
Il faut abroger toutes les dispositions de la réforme de Pénicaud : il ne suffit pas de retarder à septembre prochain les dispositifs qui devaient entrer en application au 1er Avril. Il faut abroger avec effet rétroactif celles du 1er novembre 2019 : ceci devrait permettre de ne pas supprimer ou réduire les allocations de près de la moitié des demandeur.euses d’emploi et de fournir immédiatement des ressources à plusieurs centaines de milliers. Il faut aussi abroger le décret scélérat du 28 décembre 2018 qui aggrave considérablement contrôles et sanctions, véritable machine à exclure (après la période de suspension des contrôle aujourd’hui les sanctions vont reprendre de plus belle comme le montre les signalements faits aujourd’hui par certains agents de Pôle Emploi).
L’expérience de cette crise comme de la précédente montre qu’il faut revenir sur le tabou des cotisations : celles-ci doivent augmenter et faire contribuer les entreprises qui bénéficient de la sous-traitance en accaparant la valeur produite par les salariés de toute la chaîne de valeur.
Mais cela ne suffit pas : les contrats très courts, les petits temps partiels, les « indépendants » sans revenus, les chômeurs de très longue durée à l’ASS ou au RSA ne peuvent rester avec un revenu de survie à la moitié du seuil de pauvreté.
Un objectif s’impose tout de suite pour ne pas rester à la traîne des associations caritatives qui ne se satisfont pas de l’aumône de 150€ du gouvernement : nous devons exiger qu’il n’y ait pas de minimum social en dessous du seuil de pauvreté soit 1180€.
Bien évidemment ces minima doivent être individuels et non par foyer comme aujourd’hui, et ils doivent ouvrir droit à un versement différentiel si les allocations chômage lui sont inférieures. Cela veut dire le doublement du RSA, l’alignement des autres minima sociaux sur le nouveau montant du RSA, la création donc d’un vrai revenu minimum inconditionnel.
Pour financer ces mesures transitoires (en attendant la mise en place d’une sécurisation pour toutes et tous) il faut mobiliser la redistribution fiscale : utiliser le CICE, la flat Tax, et pourquoi pas un lourd emprunt forcé sur les dividendes.
On entend les hurlements de la droite et du patronat les oppositions polies mais fermes de LREM, et les prudences de la gauche molle, sur la trappe à inactivité.
Nous y voyons nous un outil pour revaloriser ces professions du bas de l ‘échelle dont tout le monde paraît reconnaître aujourd’hui l’utilité sociale. On nous dit que le gouvernement ne peut rien faire sur les bas-salaires, que seul le patronat peut les augmenter. Avec une telle revalorisation et parallèlement à une nécessaire augmentation du SMIC ces mesures pour les plus pauvres soulageront la pression pour prendre n’importe quel emploi à n’importe quelles conditions.
Voilà de quoi récréer de l’unité entre chômeur.euses, précaires et salarié.es au bas de l’échelle… et même au-dessus. Voilà de quoi préparer une réforme radicale garantissant une sécurisation pour toute et tous.
Tout le monde pourra voir que c’est un pas vers un autre rapport au travail, un autre rapport à l’entreprise, un pas dans la réduction du rapport de subordination.
Etienne
19 janvier 2026
mercredi 20 janvier
19h au local alternatif 25, rue du Moulinet Paris13e métro Tolbiac
15 août 2025
Le comité Ensemble (Mouvement pour une alternative de gauche écologique et sociale) des 5e et 13 arrondissements se réunit le jeudi 20 août à partir de 19h
au local Alter 25, rue du Moulinet Paris 13e métro Tolbiac
14 avril 2025
Prochaine réunion du collectif Ensemble 5e/13e
MERCREDI 15 AVRIL 19h au local 25, rue du Moulinet Paris 13e métro Tolbiac
On débattra notamment de la question des transports en Ile-de-France
29 mars 2025
Le collectif 5e/13e du mouvement Ensemble !
se réunit le lundi 6 avril (oui, le lundi de Pâques…) au local
25, rue du Moulinet Paris 13e métro Tolbiac
29 septembre 2024
Cette réunion d’Ensemble 5e/6e/13e aura lieu
MERCREDI 1er OCTOBRE à partir de 19h
au local 25, rue du Moulinet Paris 13e
métro Tolbiac
24 juin 2024
Communiqué de Ensemble.
Pendant 10 jours, les cheminots en grève reconductible ont clairement affirmé leur opposition à la loi de réforme ferroviaire.
Ils ont tenu bon malgré le dénigrement et le mensonge médiatiques systématiques dont leurs revendications ont fait l’objet. Tout débat public et citoyen a été volontairement occulté par le gouvernement de F. Hollande, signifiant ainsi que les grands choix de société se règlent entre dirigeants politiques sans consultation de la population.
Leur combat pour le service public, la réunification de la SNCF, la défense de leur statut, de leurs conditions de travail est essentiel pour le construction d’une alternative sociale, écologique à la politique d’austérité, au dogme productiviste en France et dans l’Union européenne.
Le débat parlementaire n’a pas changé l’orientation du projet de loi. Les amendements votés, à l’initiative de députés écologistes ou malheureusement du Front de gauche, ne modifient pas le sens d’une loi faite pour ouvrir, à terme, le rail à la concurrence et à la privatisation.
Le vote d’un amendement sur la règle d’or ne règle en rien la question de la viabilité et de l’avenir de l’ensemble du réseau. La priorité accordée aux lignes à grandes vitesse laisse de côté les liaisons régionales. C’est toute la logique de libéralisation qui sera victorieuse.
L’avenir est donc sombre en ce qui concerne les réseaux régionaux, les TER, le fret ferroviaire, indispensable pour la mise en valeur des territoires, la transition énergétique. Les fermetures de lignes, de gares, les suppressions d’emploi restent d’actualité d’autant que la dette indument laissée à la charge de la SNCF va peser lourd.
La recherche de la rentabilité se fera au détriment des cheminots et des usagers.
C’est pourquoi, pour “Ensemble ! Mouvement pour une alternative de gauche, écologiste et solidaire”, il faut voter contre l’adoption de cette loi à l’Assemblée.
26 mai 2024
MERCREDI 28 MAI 19h
au local 25, rue du Moulinet Paris 13e métro Tolbiac
Ensemble ! Mouvement pour une alternative de gauche écologiste et solidaire
10 mai 2024
MERCREDI 14 MAI
Débat d’Ensemble Paris
AGECA 177 , rue de Charonne Paris 11e métro Alexandre Dumas
à 19h30
avec
Emmanuel Kosadinos et Anastassia Politi membres de Syriza
Marie Pierre Toubhans porte parole d’Ensemble
Jean-François Pellissier candidat d’Ensemble FDG aux élections (…)
21 mars 2024
au local Alter 25, rue du Moulinet Paris 13e métro Tolbiac
bilan du premier tour des Municipales
initiative publique d’Ensemble 5/13e à préparer
Ensemble ! Mouvement pour une alternative de gauche et écologiste
2 mars 2024
Présentation du regroupement Ensemble ! - Mouvement pour une alternative de gauche écologiste et solidaire dans les 5e et 13e arrondissements
Invitation à toutes les personnes intéressées pour débattre de ce regroupement et de son intervention dans nos arrondissements
MERCREDI 5 MARS
19h au local (…)
11 février 2024
Réunion vendredi 14 février à 19h30 au Château ouvrier
Le Château ouvrier est un bâtiment qui se trouve au fond de l’allée du château ouvrier !
Cette allée se prend au niveau du 69/71 rue Raymond Losserand tout prêt du métro Pernety dans le 14eme arrondissement
Principal point à l’ordre du jour
Le (…)
23 janvier 2024
Le comité Ensemlble Pario 5e et 13e se réunit
VENDREDI 31 JANVIER
19h au local Alter 25 rue du Moulinet Paris 13e
métro Tolbiac
10 janvier 2024
mercredi 22 janvier 2023, 19h30
réunion Paris Sud au local 25, rue du Moulinet Paris 13e
métro Tolbiac
4 janvier 2024
Trois ouvriers (…) tués par balles par l’armée, vendredi 3 janvier, à proximité de Pnom-Penh au cours d’une manifestation pour l’augmentation de leurs salaire : 180 dollars au lieu de 80. Blessés et arrestations alourdissent ce triste bilan. La répression est d’autant plus impitoyable que les (…)
30 novembre 2023
Ce mouvement est créé par la convergence de courants politiques (Les Alternatifs, FASE, Gauche Anticapitaliste, Convergences et Alternative) et avec la participation de militantEs engagéEs dans tous les combats pour l"émancipation.
Réunion Paris Sud MERCREDI 4 DECEMBRE 19h30 25, rue du Moulinet (…)
Le collectif Alternatifs Paris Sud sera le point d’appui local de divers réseaux autogestionnaires, ci-dessous présentation d’un de ces réseaux.
L’autogestion plus que jamais
Militantes et militants aux trajectoires politiques diverses, souvent issu.e.s des Alternatifs, adhérent.e.s d’Ensemble ! mais aussi d’autres formations de la gauche de gauche, toutes et tous attaché.e.s au patrimoine politique incarné depuis près de 50 ans par différentes organisations de la gauche autogestionnaire, nous avons souhaité constituer, sous forme associative, un Réseau pour l’Autogestion, les Alternatives, l’Altermondialisme, l’Écologie et le Féminisme.
Ce Réseau n’est pas une nouvelle organisation ayant vocation à se manifester dans le champ habituellement investi par les partis et mouvements politiques. C’est un espace ouvert d’élaboration et de réflexion qui entend faire vivre le patrimoine autogestionnaire enrichi par les expériences de contestation et d’alternative nées dans le champ des résistances ouvrières, de l’écologie, du féminisme et de l’altermondialisme.
Tout en s’appuyant sur ce que l’ordre du monde fait naître comme opposition créatrice et expérimentations dans les entreprises et les territoires -du budget participatif de Porto Alegre aux reprises d’entreprises par leurs salarié-e-s en Argentine en passant par les luttes de type ex-FRALIB en France-, le Réseau AAAEF vise à diffuser des travaux théoriques, passés et actuels, susceptibles d’éclairer les enjeux politiques actuels.
Il se propose aussi d’impulser une réflexion sur la stratégie de transformation dans un contexte profondément renouvelé.
Il y a en effet un double consensus au sein des forces sociales et politiques qui portent une volonté de transformation sociale et démocratique, écologique et féministe.
D’une part, le dépassement du capitalisme mondialisé qui structure les institutions, les autres formes de vie organisées et les imaginaires ne peut pas être seulement la résultante d’un grand soir électoral pas plus qu’une soudaine et brutale accélération de l’histoire portant un parti révolutionnaire au pouvoir.
D’autre part, parmi les forces anti-système, chacune et chacun s’accordent à reconnaître les difficultés que pose la reconstruction d’un nouveau projet d’émancipation. Les résistances peinent à se transformer en alternative de masse et les classes populaires, dont la mémoire a intégré l’échec total des expériences socialistes et communistes, ne sont pas prêtes à faire table rase du passé si l’avenir dans lequel on peut se projeter dessine une perspective grisâtre.
C’est en partant de ces dernières difficultés – et donc de la nécessité de faire la démonstration – ici et maintenant - de ce que peut être le monde de demain, que nous mettons en avant mais aussi en débat la perspective autogestionnaire à la fois comme forme d’organisation sociale post-capitaliste, comme forme d’organisation et de lutte dans la société actuelle et comme culture imprégnant les pratiques et les formes de structuration politique.
Ces caractéristiques qui font apparaître l’autogestion à la fois comme projet, comme stratégie et comme pratique sociale de démocratie active et d’expérimentations ne peuvent être pensées « hors-sol ».
Certaines luttes sociales, comme nombre de mouvements écologistes et féministes, comme les mobilisations altermondialistes, nouvelle forme d’internationalisme, remettent en cause les modes trop hiérarchiques de prise de décision et sont sensibles à l’auto-organisation de la contestation et à la démocratie directe dans la maîtrise de l’action, (qui sont des) autant de constituants essentiels de la perspective autogestionnaire.
La transversalité des contestations et des alternatives est devenue une des conditions de leur réussite et, à une autre échelle, une des conditions de l’émancipation humaine.
C’est pourquoi la réflexion et l’échange sur la transversalité seront une des préoccupations du Réseau AAAEF.
Mais si nous souhaitons prendre toute notre place -celle du courant autogestionnaire enrichi par les travaux récents sur les communs et l’appropriation sociale - dans la nébuleuse des groupes, associations, réseaux, revues, cercles de débat qui inscrivent aujourd’hui leur action et leur réflexion dans l’espace de la gauche de transformation sociale et écologique, nous le faisons dans un double esprit.
D’abord, avec un souci d’humilité et de modestie qui suppose un esprit d’ouverture et la prise en considération de questionnements nouveaux et incertains. Dans un contexte lui-même incertain et après une longue période historique où les échecs ont pris le pas sur les succès, c’est une attitude qui nous semble souhaitable et nécessaire.
Ensuite, avec la ferme conviction que, si chaque réseau, groupe, association, revue, a un champ spécifique d’activité, la coopération et la collaboration s’imposent sur des projets et des débats où l’approche commune et les synergies, parfois déjà mises en oeuvre, sont suffisantes pour faire l’économie d’un éparpillement préjudiciable à toutes et tous.
Après le congrès des Alternatifs (communiqués ci-dessous )
…nous allons mettre en oeuvre nos décisions concernant les activités de notre collectif Alternatifs Paris Sud (qui regroupera des personnes membres d’Ensemble, du groupe Alternatives et Autogestion, et, nous l’espérons, d’autres personnes).
Nous avons décidé de maintenir une réunion de débat et/ou formation pas mois, sans doute pouvons nous espérer être un lieu d’échanges entre personnes engagées dans plusieurs démarches politiques et sociales, un lieu ouvert de réflexion, propositions, actions …
pour discuter de tout cela , rendez vous
MERCREDI 1er AVRIL 19h30 à 21h30
au local 25 rue du Moulinet Paris 13e
avec des boissons et friandises
COMMUNIQUE CONGRES DES ALTERNATIFS 15 mars 2015
Le congrès des Alternatifs, réuni à Paris le 15 mars s’est prononcé pour la dissolution du mouvement par 65,42% pour, 30,55% contre et 4,03% d’abstentions.
La majorité des adhérentEs des Alternatifs a ainsi confirmé le vote du mois de décembre 2014 en faveur du dépassement des Alternatifs au sein du mouvement Ensemble. En vue de développer les idées et pratiques autogestionnaires, elles/ils s’investiront également dans la constitution d’un réseau pour l’alternative et l’autogestion.
Les partisans du maintien des Alternatifs prennent acte de la dissolution, qui n’arrête pas le cheminement des idées construites depuis 17 ans au sein des Alternatifs. Ils /elles continueront à les faire vivre et les développer dans un nouveau mouvement qui portera le projet autogestionnaire et écologiste, dans ses actions comme dans son fonctionnement.
COMMUNIQUE NAISSANCE D’ALTERNATIVES ET AUTOGESTION
Le congrès extraordinaire des Alternatifs du 15 mars 2015 a tranché. Une majorité à choisi de mettre fin à l’aventure qui nous liait depuis 17 ans et décidé de rejoindre Ensemble ! C’est son choix et nous le respecterons.
Nous avons décidé de continuer cette aventure alternative :
de faire vivre un projet autogestionnaire, solidaire, féministe et écologiste.
d’agir pour concrétiser dans tous nos lieux de vie des méthodes et pratiques autogestionnaires
de dénoncer et lutter contre des modes de production qui oppriment les plus faibles
de combattre toutes les inégalités qui frappent les femmes en particulier
et enfin de lutter pour une réelle écologie, pour la biodiversité et la protection animale, contre le nucléaire, les grands projets inutiles, la mal-bouffe ……
Si ce projet vous intéresse, construisez-le avec nous !
Loin de “s’essouffler”, le mouvement contre la “Loi-Travail” prend une autre dimension : raffineries bloqués ou arrêtées grèves reconductibles à la Sncf et à la Ratp, centrales nucléaires à l’arrêt. Le MEDEF s’entête. Ses valets du gouvernement s’embourbent. La droite s’empêtre dans ses contradictions. La majorité parlementaire est sérieusement ébranlée et continue à se disloquer.
L’heure est à renforcer la mobilisation. L’heure est à faire face aux menaces de passage en force, de répression contre le mouvement social.
L’heure est à la riposte par rapport aux rodomontades du patronat. Ainsi, lorsque, par exemple, le “patron de Total” menace de “ne pas réaliser les investissements prévus en France, si la grève se maintient”, n’est-il pas légitime de poser la question"qui est le patron de Total et d’où tire-t-il son pouvoir ?"
Cette entreprise est-elle autre chose qu’un détournement de biens publics, le branchement de pompes à fric sur une activité qui a été construite par des investissements publics, des aides, des équipements, des tarifs, des relations diplomatiques …
Cette entreprise doit redevenir un bien public. Et il n’y a rien à payer, sauf s’il se trouvait quelques actionnaires retraités sans grande fortune ; mais, exproprier Total, licencier son PDG, et puisque Valls soutient cette déclaration, demander la démission du Premier ministre, sans lequel ce monsieur Total n’aurait pas prononcé ses menaces.
L’heure est à la lutte pour un autre Code du Travail, plus protecteur du droit des salarié.e.s, des retraité.e.s, des privé.e.s d’emploi.
L’heure est à la réalisation de nouvelles pratiques démocratiques : débats collectifs des “Nuits Debout”, AG dans les boîtes … et à leur action conjuguée avec celle des syndicats.
L’heure est à renforcer et populariser les reprises socialisées d’entreprises par leurs salarié.e.s, notamment sous forme de SCOP.
L’heure est la bataille pour une réduction massive du temps de travail.
L’heure est au renforcement du rôle et des pouvoirs des CE et CHSCT. Et à d’autres mesures à discuter.
L’heure est également à rappeler que c’est grâce aux luttes du passé que nous avons droit aux congés payés, à la Sécu ou au 13ème mois … Et que c’est grâce à nos luttes d’ aujourd’hui que nous pourrons reprendre prise sur nos conditions de travail et de vie … Pour cela, il est plus que jamais nécessaire de mettre en avant la recherche et l’élaboration d’alternatives dans tous les domaines,
construites en commun.
Pour cela, le mot d’ordre"qu’ils dégagent tous" est plus que jamais
d’actualité. Oui, qu’ils dégagent tous, les obstacles à cette dynamique :
et les droites qui nous gouvernent et la peste brune-marine qui aspire à le
faire et les oligarques qui les manœuvrent ! !
A & A
http://alternatives-et-autogestion.org
contact@alternatives-et-autogestion.org
Nous sommes là par ce que nous voulons pouvoir décider de nos vies.
Mais qu’avons/-/nous comme espace de liberté ?
Presque rien, et cet espace se réduit de loi en loi.
Et bien nous sommes là par ce que, justement, nous refusons le nouveau code du travail que l’on veut nous imposer.
Ce code qui ne bénéficierait qu’aux institutions qui nous exploitent et ne voient en nous que des producteurs qui coutent trop chers et des consommateurs qui ne consomment pas assez.
Non ! ce n’est pas votre code que nous voulons mais un code qui nous reconnaîtra[it] le droit de gérer [notre] /nos productions et nos activités/, un code qui nous reconnaîtra[it] le droit de nous organiser [pour le profit de] /d’une façon qui bénéficie vraiment à/ la communauté.
Nous devrions /pourrions/ collectivement travailler beaucoup moins et bien mieux vivre si on arrêtait de faire de nous des personnes toujours dans la compétition et la concurrence.
Regardez ! les dégâts du productivisme s’accumulent dangereusement, notre dignité est bafouée, on cherche à nous fliquer en permanence, la culture est étouffée, la planète est pillée.
Oui ! la montée des eaux glacées du calcul égoïste et le réchauffement climatique ont la même origine : le profit immédiat de quelques uns.
Profit ! Consommation !
Ce n’est pas notre idée du bonheur de vivre.
Notre bonheur de vivre se joue un peu ici même.
Il est temps de partager nos problèmes et nos luttes, d’entrevoir leur convergence.
Il est temps de nous unir, partout, pour tenir la rue et créer des espaces de débat.
Il est temps de montrer notre détermination et d’affirmer nos solidarités.
Il est temps d’imaginer un autre monde et de le construire : vive NUIT DEBOUT !
Anne
Une coalition internationale d’ONG, d’associations de la société civile et de personnalités telles que Naomi Klein et Susan George appellent le Président français à lever l’interdiction portant sur les manifestations pendant les négociations de la COP21 à Paris.
Suite aux attaques terroristes de Novembre à Paris, le gouvernement français a décrété l’état d’urgence qui empêche les manifestations sur le sol français. La coalition d’ONG, d’associations et de syndicats en France, la Coalition Climat 21, avait prévu diverses manifestations à Paris, pendant et à la fin des négociations sur le climat, qui sont donc désormais interdites.
Plus de 40 différents groupes et individus venant de pays comme le Brésil, la Belgique, l’Inde, les Etats-Unis, la Corée et le Royaume Uni ont signé la lettre qui alerte le Président Hollande sur le fait que « nous sommes profondément inquiets de la décision du gouvernement d’interdire les mobilisations citoyennes à Paris pendant la COP21. Cette décision va rendre la tâche extrêmement délicate pour les citoyens venus du monde entier de faire faire entendre leurs voix et de créer un espace politique nécessaire pour construire un monde meilleur. Nous pensons que l’interdiction des manifestations porte atteinte à la légitimité du processus de la COP21. »
Nick Dearden, le directeur de « Global Justice Now » [Justice Globale Maintenant], a déclaré :
« Des gens du monde entier convergent vers Paris pour faire entendre leurs revendications face à l’un des défis les plus urgents de notre existence, la menace que représente le changement climatique. Il est fondamental qu’il y ait une forte participation de la société civile pendant les négociations sur le climat et que les dirigeants politiques de la planète soient tenus pour responsables de la manière dont ils s’engagent sur ce problème. »
« Un des objectifs des terroristes qui ont commis les atrocités qu’on a pu voir à Paris est de tenter de perturber et de faire dérailler la façon dont les populations vivent au quotidien. Les autorités françaises ont déclaré que « la vie doit continuer » en ce qui concerne des évènements publics tels que des matchs de football, alors nous appelons le Président Hollande à adopter la même logique en restant ferme par rapport à ces attaques et en permettant aux gens de mettre en œuvre leur droit fondamental à manifester sur des sujets aussi importants que le changement climatique pendant les négociations des Nations Unies. »
Thomas Coutrot, le porte-parole d’Attac France, une des associations qui s’est impliquée dans l’organisation des manifestations à Paris, a déclaré :
« Les autorités françaises utilisent le choc des tueries du 13 novembre pour annuler les manifestations dans tout le pays, même dans de petites villes où la menace terroriste est quasi inexistante. Est-ce qu’ils veulent nous faire taire par rapport aux résultats de la COP21, et son probable échec à répondre efficacement au changement climatique ? Attac et ses partenaires vont se mobiliser fortement pour s’assurer que nos voix seront entendues. »
La lettre a aussi été publiée sous la forme d’une pétition en ligne que le public est invité à signer : http://action.globaljustice.org.uk/ea-action/action?ea.client.id=1784&ea.campaign.id;=44875
La lettre et ses signataires
Cher M. Président,
Nous souhaitons exprimer notre compassion avec le peuple français pour les attaques terroristes survenues le week-end dernier. Les attaques barbares contre des civils à Paris, Ankara, Bamako et Beyrouth ces dernières semaines sont les symptômes récents d’une économie mondiale rencontrant de multiples crises.
Une de ces crises est le changement climatique. Comme vous le savez, notre planète est au bord d’une catastrophe environnementale. Les impacts se font sentir partout à un degré plus ou moins élevé. En effet, le conflit en Syrie a été en partie alimenté par des évènements climatiques. Et à moins que l’on ne commence à construire des politiques très différentes, le changement climatique pourrait alimenter, de plus en plus, la guerre, les migrations, la pauvreté et les spoliations.
C’est pourquoi nombre d’entre nous serons à Paris dans les quinze jours prochains, pour exiger des décideurs politiques du monde d’entamer une transformation radicale vers une économie peu émettrice de carbone, avec des financements sérieux pour aider les pays moins industrialisés à construire des sociétés non dépendantes des énergies fossiles. Nous savons que le défi est gigantesque. Les dirigeants politiques ne peuvent pas porter les changements nécessaires sans des mouvements et des mobilisations citoyennes de grande ampleur à mêmes de faire émerger la volonté et les actions politiques nécessaires.
C’est pour cette raison que nous sommes profondément inquiets de la décision de votre gouvernement consistant à interdire les mobilisations citoyennes à Paris pendant la COP21. Cela va rendre la tâche extrêmement difficile aux citoyens venus du monde entier pour faire entendre leurs revendications et ainsi créer l’espace de débats nécessaire pour construire un avenir meilleur. Nous pensons que cela porte atteinte à la légitimité du processus de la COP21
Nous vous demandons solennellement de reconsidérer la décision consistant à interdire les manifestations à Paris. Nous comprenons la nécessité de protéger les citoyens, y compris ceux manifestant contre le changement climatique. Il doit être possible de trouver un moyen sans interdire nos manifestations. Beaucoup d’autres évènements et rassemblements de masse continuent à se tenir à Paris quotidiennement. Nous aimerions aussi nous assurer que la police nous traitera avec dignité et que vous enverrez un message clair pour que nos libertés civiles soient respectées.
La démocratie et la liberté ne doivent pas être suspendus au moment où tout le monde proclame son attachement à la démocratie et à la liberté. Un monde en paix ne peut être construit que sur la base de l’équité, de la solidarité et de la soutenabilité. C’est l’enjeu de Paris de dire cela.
Bien à vous,
Signataires :Naomi Klein, writer
Friends of the Earth International
Avi Lewis, filmmaker
Shalmali Guttal, researcher and writer
Susan George, writer
Global Justice Now, UK
Bolivian Platform on Climate Change
Focus on the Global South
Fondacion Solon, Bolivia
Friends of the Earth, Scotland
Ecologistas en Acción (Spain)
Ekoloji Kolektifi / Ecology Collective Association, Turkey
Iniciativa Construyendo Puentes - Redes de Latinoamerica frente al cambio climatico
Campaign against Climate Change, UK
Bharat Jan Vigyan Jatha, India
Public & Commercial & Service Union, UK
Attac Japan
Transnational Institute
Engajamundo, Brazil
Beyond Copenhagen collective, India
End Ecocide on Earth
Asian Peoples’ Movement on Debt and Development
Our Rivers, Our Life (OROL) – Philippines
Corporate Europe Observatory
IBON International
Philippine Movement for Climate Justice
Friends of the Earth Sweden
Public Advocacy Initiatives for Rights & Values in India (PAIRVI)
Energy and Climate Policy Institute for Just Transition, Korea
UK Tar Sands Network
Sentro ng mga Nagkakaisa at Progresibong Manggagawa (SENTRO), Phillipines
Platform, UK
Sanlakas, Philippines
Planet Defenders, Brazil
DeSmog, UK
Labor/Community Strategy Center, USA
WomanHealth, Phillipines
New Internationalist, UK
Institute for Policy Studies, Climate Policy Program, USA
York Climate Action, UK
Ecological Society of the Philippines
The Otesha Project, UK
GAIA - Global Alliance for Incinerator Alternatives
Povod Institute, Slovenia
Abibiman Foundation, Ghana
Clubs Nations Unies, Senegal
Excellent World Foundation, Nigeria
Swedish Antinuclear Movement
GCAP, Action/2015
Ageing Nepal
Global Call to Action Against Poverty, Burundi
Burundi Child Rights Coalition (BCRC)
Union de Jeunes pour la Paix et le Développement (UJPD/asbl)
SÜDWIND, Austria
Association for Promotion Sustainable Development, India
The Network of African Youths for Development (NAYD)
Somos el Presente, Peru
Alliance Contre la Pauvreté/GCAP Mali
Youth partnership for Peace and Development, Sierra Leone
Pakistan Development Alliance
Global Call to Action Against Poverty (GCAP)
Climate & Sustainable Development Network of Nigeria (CSDevNet)
Freshwater Action Network. FAN. Geneve
Red Centroamericana de Acción del Agua. Central America
Asociación Regional Centroamericana por el Agua y el Ambiente (ARCA)
Youth Association for Development (YAD), Pakistan
Norway Social Forum
Asia Pacific Forum on Women, Law and Development (APWLD)
Freshwater Action Network, Mexico
Coletivo Bahia 21, Brazil
Hagancatwright Organisation, Germany
PAPDA, Haiti
COMMUNIQUE D’ENSEMBLE
Plusieurs jours après les attentats du 13 novembre, il est encore difficile de
prendre la mesure du choc qui a frappé la société française. Plusieurs milliers
de personnes ont eu un-e proche, un-e ami-e, un-e collègue de travail frappé-
e par les terroristes. L’ensemble de la population a su faire preuve de
solidarité. Les nombreux hommages publics qui ont eu lieu en témoignent.
La peur ne doit pas l’emporter. Il faut dans les prochains jours, amplifier les
initiatives qui démontrent notre capacité collective à la mobilisation
citoyenne, l’expression populaire, à la convivialité et à la solidarité, afin de
surmonter cette épreuve.
Des moyens suffisants doivent être mis en œuvre pour arrêter les
responsables de ces crimes atroces, protéger les populations et prévenir de
nouveaux attentats. Le « pacte de stabilité » qui arrime la France à l’austérité
généralisée dans l’Union Européenne ne doit plus être suivi dans cette
situation exceptionnelle pour donner place à un « Pacte de solidarité »,dégageant les moyens pour renforcer la cohésion sociale, la justice et l’égalité(services publics, collectivités territoriales, prévention, éducation et santé en priorité), et qui ne peut se réduire au seul renforcement des effectifs de personnels de sécurité.
Cela peut et doit se faire dans le cadre de l’État de droit et sans remettre en
cause les libertés publiques et la démocratie. Mais la fuite en avant dans l’état
d’urgence que François Hollande propose dans son discours au Congrès en le
prolongeant pour trois mois est inquiétante. En reprenant les propositions de
la droite et de l’extrême droite visant à faciliter les expulsions et la déchéance
des binationaux/nales, il stigmatise une partie des citoyen-ne-s françai-se-s,
sans répondre au défi auquel nous sommes confronté-e-s.
De même la proposition d’engager dans la précipitation une révision de la
Constitution visant à créer un véritable « État d’urgence permanent »
constitue une rupture politique dangereuse. Ce n’est pas d’une refondation
sécuritaire et autoritaire de la République en cherchant à s’entendre avec la
droite dont nous avons besoin, mais au contraire de la refondation d’une
République sociale et démocratique, de la construction d’une démocratie plus
forte, qui permette réellement à chacun-e de s’impliquer dans les affaires
collectives. Nous avons besoin de plus d’égalité, de justice sociale, de
libertés. Il faut préserver le droit de se réunir et de manifester notamment
pendant la réunion de la COP 21 et dans le cadre de la solidarité avec les
migrant-e-s.
Nous devons renforcer l’aspiration à une société ouverte que l’organisation
État Islamique veut détruire. Nous refusons tous les amalgames entre Islam
et terrorisme. Nous combattons toutes les provocations et les agressions
violentes des groupes d’extrême droite. Contrairement à ce que propose
Marine Le Pen, qui en fait des boucs-émissaires, il faut poursuivre l’accueil
des réfugié-e-s notamment syrien-ne-s, irakien-ne-s, libyen-ne-s… qui ont été
victimes, elles et eux aussi, des violences de milices et de groupes armés terroristes tels que l’organisation de État Islamique – et pour les syrien-ne-s, celles du régime de Bachar El Assad.
Alors que l’organisation État Islamique a multiplié ces dernières semaines les attentats en Égypte, au Liban, en Libye, en Turquie, c’est à l’échelle internationale qu’une issue pourra se dessiner. L’organisation de État Islamique est le produit des guerres qui ravagent le Moyen-Orient depuis plusieurs décennies maintenant, et, en particulier, des conséquences de l’intervention américaine en Irak et de la guerre meurtrière menée contre son propre peuple par Bachar El Assad.
De ce point de vue, la nécessité de la lutte contre l’EI ne peut justifier une alliance avec le dictateur syrien comme le réclament de nombreux responsables politiques français. Bachar El Assad depuis trois ans mène une guerre sans pitié contre son peuple qui a fait plus de 200 000 morts. Bien au contraire c’est la solidarité avec le peuple syrien, qui se bat en même temps contre l’ÉI et contre Bachar El Assad, qu’il faut renforcer. Comme il faut soutenir le combat mené par les kurdes, à l’encontre de la politique d’Erdogan. Il y a urgence à construire des initiatives internationales, qui permettent de mettre en échec le projet totalitaire de l’organisation État
Islamique, qui imposent un embargo sur le pétrole et les armes qu’il utilise,
et qui fassent prévaloir les droits des peuples syriens et irakiens à un régime
politique démocratique sous contrôle populaire, et aux droits nationaux du
peuple kurde.
C’est la responsabilité des forces de gauche et des forces du mouvement social de contribuer à faire entendre la solidarité entre les peuples contre toutes les barbaries.
Il est nécessaire aujourd’hui d’ouvrir un large débat sur la politique étrangère
de la France qui concerne tous les citoyens. La fuite en avant dans une logique de guerre accentuée ne peut permettre de faire émerger des solutions
durables. Pas plus que le maintien d’une « bonne entente » avec les dynasties et dictatures du Moyen-Orient.
Aux agressions meurtrières contre la liberté, il faut opposer très vite une mobilisation
,à l’échelle nationale comme à l’échelle européenne, pour faire valoir les exigences de la démocratie, de l’égalité des droits et de la justice sociale, à la place de l’austérité, une fraternité universelle, un accueil européen des réfugiés, une humanité solidaire.
Nous souhaitons que, dans la rue, dans les jours qui viennent, cela soit exprimé par la plus large convergence possible
Le MRAP a condamné dès samedi matin les horribles attentats de vendredi dernier, revendiqués par Daesh, qui ont fait au moins 129 morts et 200 blessés. Il réaffirme son entière solidarité avec les familles et les amis des victimes si durement éprouvés et, comme des millions de Français et Françaises, partage leur douleur.
Au delà de la colère et de l’émotion, il nous faut réaffirmer un certain nombre d’idées.
Nous devons refuser tout amalgame, toute stigmatisation et rejeter avec force toute utilisation de cette tragédie à des fins racistes ou xénophobes.
Des mesures sont nécessaires pour assurer la sécurité des populations. Elles ne doivent en aucun cas permettre des atteintes aux libertés individuelles et publiques, à la liberté de réunions ou de manifestations.
Dès maintenant nous devons, dans la sérénité, réfléchir sur les causes de telles monstruosités.
Le 25 septembre 2001, au lendemain des attentats de New York, le MRAP écrivait dans une lettre ouverte à Georges Bush « vous préparez une guerre contre le terrorisme et vous êtes convaincu de la gagner mais le terrorisme ne résume ni à un homme, ni à un groupe. Il est diffus et se développe sur le terreau des inégalités, des injustices, des violences qui règnent sur notre planète. La guerre contre le terrorisme ne se gagnera pas par les armes mais par la construction d’un monde nouveau plus juste, plus égalitaire, plus respectueux des peuples ». Nous avions hélas raison. L’Afghanistan, l’Irak, la Lybie ont été bombardés. Grozny a été détruite : les terroristes ne faiblissent pas, leur influence progresse
Les attentats de Paris s’inscrivent dans la suite des attaques de janvier dernier contre Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher, contre le musée du Bardo ainsi qu’à Sousse en Tunisie et à ceux plus récents de Charm el-Cheikh et de Beyrouth. Ils font écho aux tragédies que vit le Moyen-Orient (Liban, Syrie, Irak, Turquie, Palestine…) .
Comment dissocier ces attentats de ce qui se passe au Moyen Orient, en Afrique ? Comment faire abstraction de la politique dans laquelle la France s’est engagée avec des interventions militaires à répétition ?
Comment oublier les lourdes responsabilités des pays du Nord avec à leur tête les Etats-Unis et l’Union Européenne dans la crise du Moyen-Orient par exemples par leurs interventions armées en Afghanistan, en Irak et en Lybie.
Ainsi, Daesh s’est construit sur le chaos qui règne au Moyen Orient et notamment en Irak. Les Kurdes, avec l’aide de l’Armée Syrienne Libre, ont fait reculer Daesh après le siège de Kobané mais pendant toute la durée de cette bataille, ils ont crié en vain au monde « aidez nous ». Aujourd’hui encore, ce sont les Kurdes d’Irak qui viennent de libérer Sinjar.
Personne n’a voulu les entendre, comme personne n’a voulu entendre les démocrates Syriens qui demandaient depuis 2011 de l’aide contre Bachar al-Asad, qui a favorisé le développement du monstre contre lequel il se présente comme un rempart. Pire, aucune mesure n’a été prise contre les Etats qui aident directement ou indirectement Daesh : Arabie Saoudite, Qatar, Turquie. La France entretient des relations amicales avec Erdogan qui préfèrent bombarder les villages kurdes plutôt que de s’attaquer à Daesh. Daesh se finance grâce au pétrole mais qui leur achète ce pétrole ? La lutte contre Daech ne doit en aucun cas être le prétexte à une complaisance vis-à-vis du régime criminel de Bachar al-Assad.
La lutte contre le terrorisme impose de changer de politique internationale. La guerre n’est pas la solution. Il faut agir en amont afin que ne se présente plus à nous le cruel dilemme « intervention ou massacres ». Il faut privilégier les solutions politiques et en cas d’impérieuse nécessite agir uniquement sous mandat et contrôle de l’ONU. Enfin, il faut construire un monde plus juste, plus , plus égalitaire, basé sur la coopération et non la domination. C’est ainsi que seront éradiquées les racines du terrorisme.
Massacrer des gens dans une salle de spectacle, dans des bars et des restaurants, aux abords d’un stade ; ceux qui ont perpétré hier plusieurs attentats, à Paris et à Saint-Denis, ont voulu faire le maximum de morts, aveuglément. Ces attentats sont des actes ignobles. Nous exprimons notre émotion et toute notre solidarité avec les victimes et avec leurs proches.
Quelles que soient les idées dont se réclament ceux qui ont perpétré ces attaques, ce sont des ennemis de tous les travailleurs. S’il se confirme qu’il s’agit d’islamistes, leur violence procède de la même barbarie que celle des djihadistes syriens ou irakiens, qui cherchent, par la terreur, à mettre en coupe réglée des populations entières, à réduire les femmes en esclavage et à liquider tous ceux qui ne pensent pas comme eux.
L’horreur des attentats perpétrés à Paris et à Saint-Denis renforce ceux que leurs auteurs prétendent combattre. Ils renforcent l’État français, qui instaure l’état d’urgence et accroît les mesures policières. Ils renforcent l’extrême droite, ses discours haineux vis-à-vis des musulmans et des immigrés, et sa revendication d’un État plus fort.
Nous partageons entièrement l’émotion de la population, et en particulier de tous les proches des victimes de ces attentats. Mais nous n’avons aucune solidarité avec l’État français et avec ses dirigeants politiques. Ceux-ci ont une large part de responsabilité dans les guerres qui ensanglantent aujourd’hui le Moyen-Orient, des guerres dont Paris a eu, hier soir, un écho sanglant.
C’est pourquoi Lutte ouvrière n’ajoutera pas sa voix au concert de l’unité nationale. Nous ne partageons rien avec les Hollande, les Sarkozy et les Le Pen. Toute notre solidarité va aux victimes et à leurs proches. Nous poursuivrons notre combat pour un monde débarrassé de l’obscurantisme, de l’injustice, de la domination impérialiste et de tous ses avatars.
L’Union syndicale Solidaires exprime sa profonde tristesse et sa solidarité avec toutes les victimes des attentats qui ont secoué Paris et Saint Denis hier soir, avec leurs familles, leurs collègues, leurs ami-es.
Elle salue le courage de toutes les personnes, fonctionnaires, agents des services publics, membres de la sécurité civile qui sont intervenues et ont porté les secours.
Le mouvement syndical est un instrument de la démocratie et de la lutte collective pour une société d’égalité, de justice sociale et de paix. Notre combat contre tous les fascismes et pour la transformation sociale prend tout son sens après une telle horreur.
L’Union syndicale Solidaires participera à l’expression de la solidarité aux victimes. Elle reste attentive aux évolutions de la situation et fera front avec l’ensemble des mouvements sociaux pour résister au piège de la terreur mais aussi restera vigilante à toute restriction des libertés publiques dans un contexte national et international qui n’a fait que s’aggraver depuis les attentats de janvier.
Nous rejetons toute stigmatisation d’une partie de la population pour son origine ou sa religion, toute intolérance religieuse, et nous continuerons à combattre des attitudes ou des politiques de ce type dans les entreprises, les services et dans la société de manière générale.
Des vraies solutions pour la paix et la justice sociale sont nécessaires.
Le quatrième forum international contre les GPII/UIMP (Grands Projets Inutiles Imposés) s’est tenu à Rosia Montana (Roumanie), du 8 au 11 mai 2014. Ce lieu a été choisi parce que c’est le site d’une lutte contre le projet hautement destructeur d’une mine d’or (avec utilisation massive de cyanure) et que nous sommes solidaires de cette lutte.
Plus de vingt collectifs en lutte contre des grands projets également destructeurs à travers le monde ont participé à ce forum.
Nous, participants et participantes, avons réaffirmé la continuité de notre démarche et reprenons une nouvelle fois à notre compte les textes issus de Hendaye (2010), Val de Suse (2011), Notre Dame des Landes (2012), Stuttgart (2013), ainsi que la « charte de Tunis » issue du Forum Social Mondial de Tunis en 2013.
Ce 4ème forum a vu l’élargissement de nos thèmes tels que la fracturation hydraulique. Il y a de plus en plus de luttes confrontées aux mêmes situations. Nous avons constaté que tous nous affrontons la violence de l’État et la répression, et nous rejetons la criminalisation des militants.
Les discussions ont mené à l’approfondissement de notre réflexion sur les rapports entre le politique et les mouvements sociaux. Nous, participants et participantes, avons condamné unanimement les accords commerciaux TTIP/TAFTA entre, d’une part les USA et l’Union Européenne, d’autre part, le Canada et l’Union Européenne.
Notre détermination à poursuivre nos luttes est intacte et nous sommes pleinement engagés dans l’approfondissement de notre réseau et la mutualisation de nos ressources militantes, telles que le groupe de traduction WIKA, le site nouvellement créé ou les cartes partagées. Ce réseau nous permettra de combattre avec succès tous les GPII et de construire un monde d’égalité et de solidarité.
Chaque forum est aussi un endroit où nous pouvons expérimenter de nouveaux modes de vie collective, et élever notre niveau de conscience.
Nous, mouvements qui combattons les GPII, encourageons tous et toutes à agir.
Ainsi notre message à tous les collectifs est-il :
GET UP, STAND UP !
Soyons debout !
Siemens, General Electric ? On nous tient en haleine pour savoir qui va dépecer Alstom, fleuron de l’industrie et de la technologie française. Bouygues la cède à qui paie afin de récupérer du cash pour d’autres opérations financières. Le gouvernement se résigne à accompagner le processus pour « limiter (momentanément ?) la casse sociale ».
Il faut se mettre en travers de cette route ! Il est temps de crier « aux voleurs ! » Il est temps que le pillage par les actionnaires cesse. Comment prétendre être un gouvernement de gauche si devant un tel démantèlement on se contente de commenter, et d’intervenir à la marge ?
L’entreprise a déjà été plus que largement payée à des actionnaires qui se sont engraissés au dépend de tous. Alstom est le fruit du travail de ses salariéEs ; elle a aussi bénéficié de la formation de ces salariéEs — payée par les contribuables, de la bonne santé de ces salariéEs — payée par les assurés sociaux, du réseau routier, de transports en commun — payés par les contribuables, des infrastructures énergétiques animées par d’autres salariéEs, de la recherche, et de commandes publiques dans de nombreux domaines…
Autant dire que c’est la collectivité qui a fait Alstom et c’est à la collectivité que l’entreprise doit revenir et non pas aux multinationales prédatrices. Il faut pour cela avancer des idées neuves. Si l’Etat peut avoir un rôle à jouer, l’objectif n’est pas qu’il se substitue aux actionnaires, mais que soit mis fin à la propriété des actionnaires : que les salariéEs, en lien avec les éluEs de la nation, décident en fonction de l’intérêt général.
L’appropriation collective est notre réponse. Cette appropriation sociale est la condition d’une réorientation de la production qui combine justice sociale et conversion écologique, notamment dans les domaines des transports collectifs, de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables.
Il est temps de (re)mettre les choses à l’endroit. Il est temps d’oser.
Appel à signer sur www.appel-alstom.fr
A défaut de résister à “son ennemie la finance” François Hollande remodèle la carte des régions et prépare son big-bang territorial.
Projet autocratique, projet libéral, projet antidémocratique.
Projet autocratique, qui ne prend en rien en compte les communautés de destin nées d’histoires communes, de langues et cultures partagées.
Projet libéral, placé sous le signe de la concurrence entre les territoires et de la réduction des solidarités sociales.
Projet s’inscrivant dans une logique de mise des pouvoirs de décision hors du contrôle des citoyenNEs.
Projet reposant par ailleurs sur un mensonge à propos d’un “modèle allemand” qui, dans ce domaine comme dans d’autres, n’en est pas un : la taille des Länder allemands est très diverse.
En réalité, il s’agit d’un projet d’adaptation à la compétition ultralibérale, exacerbant la concurrence entre territoires, comme le libéralisme exacerbe le chacun pour soi, avec des métropoles concentrant pouvoir politique, activités économique et financières, et des “périphéries” menacées notamment par la déshérence des services publics.
Un projet tenant toujours plus à l’écart les citoyenNEs de la décision, des intercommunalités aux méga régions en passant par les “métropoles”.
Des formes de gestion décentralisées n’ont pour les Alternatifs de sens et de pertinence que dans la cadre de solidarités entre les territoires reposant sur des services publics forts, notamment dans les domaines de la santé et de l’Education et des politiques de solidarité (APA, RASA…)
Si des redécoupages doivent avoir lieu, ils doivent reposer sur la volonté collective des citoyeNEs concernéEs, de la Bretagne et de l’Alsace au Pays Basque.
Le projet de Hollande et son passage en force sont inacceptables : nous exigeons une consultation populaire sur la réforme territoriale.
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MANIFESTATION SYNDICALE PARIS 19 AVRIL
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INTERVENTION POLICIERE A NOTRE DAME DES LANDES
APPEL DE FRANCOIS RUFFIN POUR UNE GRANDE MARCHE SOLIDAIRE ANTI-MACRON LE 5 MAI
Une cagnotte pour les cheminotEs grévistes
DES NOUVELLES D’ALTERNATIVES & AUTOGESTION
Démission du doyen P. Pétel après l’attaque d’étudiants par une milice fasciste : une première victoire !
MANIF CHEMINOTS PARIS 22 MARS
La loi sur le secret des affaires est un danger pour nos libertés fondamentales
Rencontre d’Alternatives et Autogestion
Annulation de l’arrêté créant la ZAC dite du “Triangle de Gonesse
N’ATTENDONS PAS L’ACCIDENT : SORTONS DU NUCLÉAIRE ET LEVONS LES OBSTACLES AU DÉVELOPPEMENT DES ALTERNATIVES !
LES FAUX-SEMBLANTS DE L’ASSURANCE CHOMAGE MACRON PENICAUD
Bure : une absurde opération militaire au service d’une industrie nucléaire finissante et déconsidérée
TRIANGLE DE GONESSE EUROPACITY ENQUETE PUBLIQUE
ORDONNANCES TRAVAIL : NOUVELLE SALOPERIE MACRONIENNNE
Notre Rêve des Landes. L’autocollant fleurissait partout et les sourires étaient partagés.
Bref compte rendu MANIF BAC FAC 1er février Paris
Appel de la première Coordination nationale de l’éducation : pour le retrait du Plan étudiant, de la plateforme Parcoursup, et des projets de réforme du bac et du lycée (Le 27 janvier 2018)
Débat : appropriation sociale du secteur automobile
MATHIEU COLLOGHAN ARTISTE MILITANT
NOTRE DAME DES LANDES : la mobilisation sur place du samedi 10 février prend un nouveau sens, axé sur la défense de la ZAD
Notre-Dame-des-Landes : Victoire… mais vigilance !
REMISE DES PRIX “GROSSIERS DE L’ECRAN” 2018 : les macroniens au top !
Chasse à courre à Pôle Emploi
PREMIERE ANALYSE DES RESULTATS ELECTORAUX EN CATALOGNE
La répression anti-syndicale devient-elle une pulsion du ministère du travail ?
Europacity : « polluer global » ou « produire local », M. Macron, vous devez choisir !
TRANSITION ENERGETIQUE OU RIDEAU DE FUMEE ?
COMPTE RENDU MANIFESTATION SYNDICALE 10 OCTOBRE PARIS
ACCORDS DE LIBRE-ECHANGE ! L’ENTETEMENT CRIMINEL DE LA COMMISSION EUROPEENNE
JEUDI 21 SEPTEMBRE MANIFESTATION CONTRE LA LOI TRAVAIL
STOP CETA !!!
Clémentine Autain : LE GOUVERNEMENT VALIDE LE CETA !
MANIFESTATION CONTRE LA CASSE DU CODE DU TRAVAIL MARDI 12 SEPTEMBRE 14h Bastille-Place d’Italie
SCOPTI ex Fralib APPEL A LA SOLIDARITE
CODE DU TRAVAIL ; NOUVELLE ALERTE DE LA CGT !
ALTERNATIVES ET AUTOGESTION
Compte rendu manif Front Social 14 juillet à Paris
Communiqué de presse - Notre-Dame-des-Landes, le 12 juillet 2017
Contre la guerre, les ordonnances et l’état d’urgence permanent, 3 raisons de manifester le 14 juillet !
Fermeture annoncée de 17 réacteurs : la transition énergétique pour ne pas avouer le délabrement avancé du parc nucléaire
NOTRE DAME DES LANDES LA MOBILISATION CONTINUE
La Commission d’évaluation du CETA : une farce communicationnelle d’Emmanuel Macron
LA REFORME MACRON DU CODE DU TRAVAIL : POSITION DE LA CGT
LE QUEEN MARY ET SES DEGATS COLLATERAUX
ALTERSUD : LE RETOUR. Et une réunion publique, une.
LA MORT D’UN OUVRIER EN PICARDIE
OU VA PODEMOS ? éléments d’analyse
Non au CETA le 15 février à Strasbourg !
FAUCHEURS de chaises CONTRE FRAUDEURS du fisc
Salut et bravo à la “Women’s March” !
ON MEURT DANS LA RUE ! MARCHE LE 14 JANVIER A PARIS
Notre-Dame-des-Landes terre de Résistance !
Prison ferme pour les ex-gérants d’un salon de coiffure afro à Paris
Donald Trump, l’écume du néolibéralisme
Manifestation des infirmier.e.s
Notre-Dame-des-Landes : “Nous sommes là, nous serons là !”
Notre-Dame-des-Landes, terre de résistance
Pour Notre-Dame-des-Landes : résistance Tous et toutes sur la ZAD les 8-9 octobre
Rejoignez la marche STOP TAFTA & CETA du 15 octobre à Paris
Manifestations loi travail, une fois de plus, la police frappe aveuglément et mutile Communiqué Solidaires / SUD Santé Sociaux
OCTOBRE 2016 mobilisation contre CETA et au-delà contre TAFTA et les autres projets d’accords de libre échange (Tisa, APE, etc.).
Contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, défendons la ZAD Une grande manifestation aura lieu à Notre-Dame-des-Landes le 8 octobre
Déclaration commune CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL Un mauvais projet de loi devient une mauvaise loi !
DECHETS RADIOACTIFS Bure : la justice suspend le défrichement
MARCHE POUR LA DEMOCRATIE 4 AOUT A PARIS
BREF COMPTE RENDU DE LA MANIFESTATION POUR ADAMA TRAORE A PARIS
FERME DES MILLE VEAUX EN CREUSE : COUP D’ARRET A LA BARBARIE PRODUCTIVISTE
Bure/Cigéo : la démocratie enfouie avec les déchets radioactifs
TAFTA : une nouvelle fuite révèle les ambitions climaticides de l’UE
NOTRE DAME DES LANDES c’est pas fini !
LOI TRAVAIL
BREF COMPTE RENDU DE LA MANIFESTATION DU 5 JUILLET CONTRE LA LOI TRAVAIL
MERCREDI 6 JUILLET MEETING INTERSYNDICAL
Mardi 5 juillet Manifestation contre la loi travail
SIVENS C’EST GAGNE , mais à quel prix !
COMMUNIQUE CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL Le souffle ne nous manque pas !
NON A L’AEROPORT : TOUTES ET TOUS A NOTRE DAME DES LANDES LES 9 ET 10 JUILLET !
BREF COMPTE RENDU MANIF LOI TRAVAIL DU 28 JUIN
MANIFESTATION CONTRE LA LOI TRAVAIL MARDI 28 JUIN
DEUX RENDEZ VOUS DIMANCHE 26 JUIN
COMMUNIQUE CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL Le mépris ça suffit ! Le gouvernement doit entendre !
BREXIT : le point de vue d’ATTAC
BREF COMPTE RENDU DE LA MANIFESTATION PARISIENNE DU 23 JUIN
COMMUNIQUE DE LA LIGUE DES DROITS DE L’HOMME
LES SYNDICATS NE CEDENT PAS AU GOUVERNEMENT DE DROITE
REACTION DE LA CGT AUX MENACES DU GOUVERNEMENT
COMPTE RENDU DE LA MANIFESTATION PARISIENNE DU MARDI 14 JUIN
APPEL INTERSYNDICAL : LE 14 JUIN ET LA SUITE
MARDI 14 JUIN, DANS LA RUE, A PARIS, CONTRE LA LOI EL KHOMERI
Glyphosate en Europe : il faut bloquer !
PAS VU A LA TELE : DES NOUVELLES DE SEINE MARITIME
DES INTERMITTENTS AU MEDEF : compte rendu
ECHOS SOIREE FAKIR A LA BOURSE DU TRAVAIL
Communiqué de l’intersyndicale du 2 juin
LES OUVRIERS DE L’USINE AUTOGEREE DE VIOME EN GRECE SOLIDAIRES
DES INFORMATIONS EN TEMPS REEL SUR LES GREVES
JEUDI 2 JUIN MANIFESTATION MONTPARNASSE
MEME LA CGC REJETTE LA LOI EL KHOMERI
COMMUNIQUE CGT, FSU, FO, SOLIDAIRES, UNEF, UNL, FIDL
BREF COMPTE RENDU MANIFESTATION 26 MAI A PARIS
VIOLENCES A FOS SUR MER : pas vu à la télé…
LOI TRAVAIL : POURSUIVRE LA PRESSION LE 26 MAI
L’AUTOGESTION : UNE UTOPIE REALISTE
CONTRE LA LOI EL KHOMERI : NOUVELLES ECHEANCES
Bref compte rendu MANIFESTATION PARISIENNE ANTI LOI EL KHOMERI 19 MAI
JEUDI 19 MAI : LONGUE MARCHE CONTRE LA LOI EL KHOMERI
BREF COMPTE RENDU DE LA MANIFESTATION PARISIENNE DU 17 MAI
MANIFESTATION MARDI 17 MAI CONTRE LA LOI EL KHOMERI
MOBILISATION PROLONGEE CONTRE LA LOI EL KHOMERI
Nouvelles élections et nouvel espoir dans l’état espagnol
JEUDI 12 MAI Manifestation à Paris contre la « Loi travail - El Khomri »
UN BLOG AUTOGESTIONNAIRE
Manifestation du premier mai à Paris départ à 15h de Bastille, en direction de Nation
UNE NUIT DEBOUT DU NOUVEAU MONDE PLACE DE LA REPUBLIQUE
AFFRONTEMENTS PARIS VIDEO
LOI EL KHOMERI : LA GUERILLA SUR INTERNET CONTINUE !
Jeudi 14 avril : occupons le festival comique de la finance !
COMPTE RENDU MANIFESTATION PARIS 9 AVRIL
CONTRE LA LOI PRECARITE-EL KHOMERI MANIFESTATION SAMEDI 9 AVRIL
Mercredi 6 avril 2016, Pau : les militants climat ont poursuivi la mobilisation contre le sommet pétrolier MCEDD
PROGRAMME NUITS DEBOUT DES PROCHAINS JOURS
Mardi 5 avril Retrait de la loi Travail Manifestation 13h de Bastille à Denfert
Notre avenir s’écrira pour partie à Pau, la semaine prochaine. Les plus grandes compagnies gazières et pétrolières du monde entier s’y réuniront en effet du 5 au 7 avril prochains
APPEL A POURSUIVRE LE MOUVEMENT CONTRE LA.LOI EL KHOMERI
Projet de loi travail : Non à la double peine pour les femmes ! Mobilisons nous !
JEUDI 31 MARS MANIFESTATION MONSTRE CONTRE LA LOI EL KHOMERI
LOI EL KHOMERI NOUVEL APPEL INTERSYNDICAL POUR LE 24 MARS
LOI TRAVAIL : PAS DES MIETTES, LE RETRAIT !
LE FILM “MERCI PATRON” DE FRANCOIS RUFFIN, DANS LE 13e
AMPLIFIER LA MOBILISATION CONTRE LA LOI TRAVAIL DECLARATION DES ORGANSATIONS DE JEUNESSE
COMPTE RENDU MANIF PARIS 9 MARS
Le gouvernement veut “réformer” le Code du Travail. NOUS AUSSI !!!
CODE DU TRAVAIL LES COMMUNIQUES SYNDICAUX
Précaires un jour, précaires toujours ? Les jeunes, étudiant.e.s, et lycéen.ne.s disent non au projet de loi Travail !
CONTRE LA LOI PRECARISATION C’est MAINTENANT !
BARJAC réattribution à Total du permis d’exploration et d’exploitation du gaz de schiste
LE 9 MARS LA JEUNESSE DEGOMME LA LOI TRAVAIL !
NUCLEAIRE DOUBLE PEINE : DANGEREUX ET RUINEUX
ITALIE VERS UN NOUVEAU MOUVEMENT : COSMOPOLITIQUE
LA DEUXIEME DROITE DETRUIT LES DROITS DES SALARIES
Tous et toutes à Notre-Dame-des-Landes le samedi 27 février
USA BERNIE SANDERS CANDIDAT DE L’AUTOGESTION ?
AUTOGESTION Présentation-débat autour du livre : “Occuper, Résister, Produire”
REUNION ENSEMBLE PARIS 5e/13e MERCREDI 27 JANVIER
Goodyear. Le soutien de Gérard Mordillat
Notre-Dame-des-Landes : un entêtement coupable Déclaration commune des UD CGT, FSU et Solidaires de Loire Atlantique
Appel unitaire contre l’autoritarisme Nous ne céderons pas !
SOUTIEN A NOTRE DAME DES LANDES SAMEDI 16 JANVIER
APPEL DE LOIRE ATLANTIQUE : NOTRE DAME DES LANDES NE CEDERA PAS
NOTRE DAME DES LANDES : ALERTE ROUGE !
Hollande, Valls : après la dérive libérale, la dérive autoritaire
PODEMOS EN FORCE
Plus de 10 000 personnes se sont rassemblées ce samedi 12 décembre autour du Champ-de-Mars pour dénoncer l’échec de la COP21 à empêcher le franchissement du seuil des 2 degrés de réchauffement, et pour déclarer l’Etat d’urgence climatique
Demain 12 décembre à Paris, dans la rue, la société civile doit avoir “le dernier mot”
Appel à rassemblement de soutien aux exproprié-e-s de Notre-Dame-des-Landes
ARRESTATIONS A PARIS
COP 21 CHAINE HUMAINE DIMANCHE 29 NOVEMBRE
MANIFESTONS CONTRE L’INTERDICTION DE MANIFESTER
DROIT DE MANIFESTER : ALERTE !
État d’urgence climatique : une chaîne humaine pour un Climat de paix ! Dimanche 29 novembre, sur les trottoirs du boulevard Voltaire, entre place de la République et Nation
Alternatiba en état d’urgence climatique : ON LÂCHE RIEN !
COP 21 LES INTERDICTIONS PLEUVENT !
COP 21 TOUJOURS MOBILISE-E-S !
SOLIDAIRES DU CIRQUE TZIGANE ROMANES !
ENTREPRISE VIOME EN GRECE : OCCUPER, RESISTER, PRODUIRE
NOTRE DAME DES LANDES VERS LE COUP DE FORCE ?
Non au rapport Combrexelle Pour un droit du travail protecteur des salarié-es !
Manifestation contre le travail du dimanche et de nuit le 15 octobre à l’appel du CLIC-P
GAZ DE SCHISTE : FAUT-IL FAIRE CONFIANCE AU GOUVERNEMENT ?
FERME DES MILLE VACHES : PETITE VICTOIRE, et la lutte continue…
FERMETURE DE FESSENHEIM HOLLANDE EGAL A LUI MEME…
DEPARTS DE SYRIZA PARIS
GRECE : NOUVELLE FORCE POLITIQUE
VENTE DIRECTE DE FRUITS ET LEGUMES BASTILLE 20 AOUT
NUCLEAIRE : ALERTE !
Massacre de Suruç : solidarité avec les progressistes kurdes et turcs !
RASSEMBLEMENT EN SOLIDARITE AVEC LE PEUPE GREC
Grece communiqué du mouvement Ensemble
On s’oriente vers un IMMENSE SCANDALE en Grèce, qui pourrait éclabousser les autorités européennes…
PREMIERE VICTOIRE CONTRE LA TROIKA, AMPLIFIONS LE SOUTIEN AU PEUPLE GREC
JEUDI 2 JUILLET DANS LA RUE AVEC LE PEUPE GREC
Avec les Grecs Dimanche 28 juin à 17h, Place de la République.
LE DISCOURS DE TSIPRAS
FRANCAIS AVEC LES GRECS LE 5 JUILLET
Rassemblement à Notre-Dame-des-Landes : « Chauffe la lutte, pas le climat ! »
INDUSTRIE “PAYSANNE” : NON MERCI !
GUERET : RELANCE DE LA MOBILISATION POUR LES SERVICES PUBLICS
DE FRALIB A 1336 et SCOP-TI
CLIMAT LES FAUX SEMBLANTS DU G 7
ALTERNATIVES & AUTOGESTION
GRECE : C’EST LE MOMENT…
ELECTIONS EN ESPAGNE : PREMIERE VAGUE !
UN BILAN ROUGE ET VERT DES ELECTIONS AU ROYAUME UNI
APPEL DE SYRIZA A LA SOLIDARITE EN EUROPE
CAFE DEBAT ENSEMBLE : la démocratie comme auto-gouvernement,
UN NOUVEAU JOURNAL ALTERNATIF EN MAI
APRES LE CONGRES DES ALTERNATIFS : NOS PROJETS
CHANGEMENT CLIMATIQUE COP 21
FACE A L’EVASION FISCALE, REQUISITION !
La FNSEA EXPULSE LA ZAD de SIVENS EXPULSONS LA FNSEA
GRECE INITIATIVES AUTOGESTIONNAIRES
APPEL DE MANILLE trop peu !
APPEL CONTRE LA LOI MACRON
ROUGE ET VERT 387 EN LIGNE !
GRECE VERS LE CHOC FRONTAL
NOTRE DAME DES LANDES un scandale de plus !
GRECE « Nous n’avons pas peur du peuple, nous sommes de son côté »
Notre Dame des Landes : le gouvernement passera-t-il en force en 2015 ?
Vers - et pour - un “tsunami Syriza” !
GRECE 25 minutes pour apprendre et comprendre…
LOIN DE L’AGROBUSINESS
GRECE Discours d’ A. Tsipras : « …nous allons remporter cette bataille, l’avenir est déjà en marche. »
A Trémargat, dans les Côtes d’Armor : solidarité, entraide, écologie
GRECE : ILS FERONT TOUT POUR BLOQUER SYRIZA !
ROUGE ET VERT DE DECEMBRE, A NE PAS MANQUER !
MANIFESTATION SAMEDI 8 NOVEMBRE
Bilan intermédiaire de la campagne syndicale « Unitaires contre l’extrême droite, ses idées, ses pratiques »
SIVENS LE RAPPORT COMMANDE PAR LE MINISTERE DE L’ECOLOGIE
ROUGE ET VERT LE JOURNAL DES ALTERNATIFS NUMERO 383
Barrage de Sivens : enracinons la résistance !
Un premier ALTERNATIBA en Ile-de-France à Gonesse les 20 et 21 septembre 2014
CAFE DEBAT 10 SEPTEMBRE
GAZA MANIFESTATION 23 JUILLET
PALESTINE CONTRIBUTION
CONVERGENCE DES LUTTES APPEL ISSU DU RASSEMBLEMENT DE NOTRE DAME DES LANDES
ASSEMBLÉE CITOYENNE PARIS 13e
FOIRE A L’AUTOGESTION MONTREUIL 28 et 29 JUIN
CONGRES DE SOLIDAIRES
NOTRE DAME DES LANDES ON CONTINUE LA MOBILISATION
FRALIB AUTOGESTION…
LA DETTE ? DECRYPTAGE
DES NOUVELLES DE L’ISERE
EUROPËENNES PARIS 5e JEUDI 22 MAI
OPERATION GATTAZLAND 18 AVRIL : SAUVONS LES RICHES !
AUTOGESTION SOLIDARITE HOTEL BAUEN ARGENTINE
MERCREDI 9 AVRIL CAFE ENSEMBLE ! 5e/13e
SOLIDARITE GRECE DIMANCHE 6 AVRIL
LIP¨AU BOUT DES ONGLES
Les intermittents, pas contents : Gaffe : ça sent le Gattaz !
Le 14 février, la Région Ile-de-France s’est opposée à l’accord de libre échange Europe-Etats-Unis.
NOTRE DAME DES LANDES
Santé : le tournant libéral du chacun pour soi
NOTRE DAME DES LANDES
LES FRALIB CHANTENT LEUR LUTTE
FRALIB LA LUTTE CONTINUE
Avortement en Espagne : 1 pas en avant, 3 pas en arrière !
Grand-messe à la gloire de la très sainte consommation
’BONNETS ROUGES’ ELEMENTS D’ANALYSE
SOLIDARITE AVEC LES FRALIB
ATHENES : chronique d’une occupation réussie
UNITAIRES CONTRE L’EXTREME DROITE
POUR L’EGALITE DES DROITS TOUJOURS EN MARCHE : Manifestation nationale le 7 décembre à Paris
QUEBEC : un journal autogéré
NOTRE DAME DES LANDES
IRAN, PALESTINE
A PARIS PLACE AU PEUPLE MEETING 29 NOVEMBRE
NOTRE DAME DES LANDES
MARCHE CITOYENNE DU 5 MAI APPEL DES ALTERNATIFS
ELECTIONS EN ITALIE
LE MEDEF EN REVAIT…
NOTRE DAME DES LANDES EN DIRECT
C’est Noël avant l’heure…
TRAITE EUROPEEN D’AUSTERITE C’EST NON !
AUTOMOBILE : POUR UNE ALTERNATIVE SOCIALE ET ECOLOGIQUE
DOUX IMPASSE DE L’AGRO ALIMENTAIRE
SANTE EN DANGER : RASSEMBLEMENT LE 14 AVRIL !
TRAITE EUROPEEN MERKOZY APPEL DES 200
QUARTIERS EN MOUVEMENT
LEUR MORALE
GRECE MANIFESTATION DE SOLIDARITE
GRECE : LA REVOLTE EST LEGITIME
CENTRE DE SANTE MOULINET
CDUMP NEIN DANKE !
CONTRE LES FERMETURES HOPITAL SAINT ANTOINE
EDUCATION : LIBERALISME ET CAPORALISME
1er MAI 2021 A PARIS
1er février pour le droit à l’IVG en Espagne et en Europe
5 FEVRIER A PARIS DANS LA RUE
8 MARS MARCHE MONDIALE DES FEMMES
9 ET 10 OCTOBRE MARCHE DES TERRES EN ILE DE FRANCE
12 JUIN MANIFESTATION POUR LES LIBERTES ET CONTRE LES FACHOS
12 SEPTEMBRE CODE DU TRAVAIL forte mobilisation politico-sociale à Paris
14 NOVEMBRE : LES PERSONNELS DE SANTE DANS LA RUE !
16 JANVIER, MANIF NEIGEUSE MANIF HEUREUSE
17 NOVEMBRE
17 MARS A PARIS CONTRE LA LOI EL KHOMRI
20 Mai 17h00- Minuit Assemblée de séparation du Medef et de l’État (organisée par NuitDebout, Convergence des Luttes, ATTAC…)
23 SEPTEMBRE FRANCE INSOUMISE A PARIS
24 MARS DANS LA RUE CONTRE LA LOI EL KHOMERI
25 NOVEMBRE 2016 : DEBOUT CONTRE LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES
26 MAI 14h30 GARE DE L’EST : Unité et marée populaire !
26 MAI LISTE DES SIGNATAIRES DE L’APPEL ET APPEL FSU
27 JANVIER : J’AI COMPTE LES MOUTONS…
28 NOVEMBRE : REPRENONS LA RUE POUR NOS LIBERTES !
28 AVRIL Contre la « Loi travail - El Khomri »
30 MARS A PARIS ; BREVES DE MANIFS
30 MARS et 4 AVRIL EDUCATION : FRAPPER FORT !
31 DECEMBRE 14h OPERA BASTILLE
31 MARS, MANIF A PARIS : METEO DU CAPITAL MAIS MOBILISATION REUSSIE
31 MARS En avant jusqu’à la victoire.
1871-2021 Elle est vivante : vive la Commune !
Débats et propositions
Pourquoi les prix de l’électricité flambent alors que les coûts sont stables ? Analyse de SUD-Énergie
La sacralisation de Bernard Arnault ou la démocratie malade
COVID et transfomation libérale-numérique de l’Ecole
Vaccin, la course indécente aux profits
UN OUTIL POUR REFLECHIR ET AGIR : LE BLOG AUTOGESTIONNAIRE
Chômage et précarité resteront ils un angle mort pour notre gauche ?
À propos de la réouverture des écoles
ELEMENTS DE REFLEXION
LE MONDE QUI MARCHAIT SUR LA TÊTE EST EN TRAIN DE REMETTRE SES IDÉES A L’ENDROIT par Coline Serreau
Jean Tirole fidèle idéologue du capital
Capitalovirus
LES CONNARDS QUI NOUS GOUVERNENT
DES LIENS POUR COMPRENDRE. ET RESISTER
MEDIAS ET GILETS JAUNES
ASSEMBLEE DES GILETS JAUNES SAINT NAZAIRE 6 ET 7 AVRIL
Dans la rue, dans la grève et les assemblées populaires Agissons pour les exigences sociales et démocratiques
POUR UNE DEMOCRATIE AUTOGESTIONNAIRE
FACE A MACRON, NE RIEN LACHER
Ce que le mouvement des Gilets Jaunes nous enseigne
Emmanuel Macron a été arrêté. Il a un genou à terre. Pour la première fois du quinquennat, le pouvoir a cédé à la rue
La classe se soulève : la récré est terminée !
Marchons le 8 décembre pour la solidarité climatique !
“JE CONDAMNE LES VIOLENCES”
Macron continue sa politique, il faut l’arrêter
Des gilets rouges aux gilets jaunes : la classe ouvrière introuvable ?
GILETS JAUNES : les « leçons de l’histoire »
QUE MANQUE-T-IL A NOS LUTTES POUR ETRE VICTORIEUSES ?
L’affaire « Benalla » est en réalité l’affaire « Macron-Collomb »
PROJET GOUVERNEMENTAL SUR LES RETRAITES, ALERTE !
ITALIE : un point de vue dissident !
UN FRONT POPULAIRE ? contribution aux débats
ZAD DE NOTRE-DAME DES LANDES : non à la violence de l’Etat contre les communs !
Pour la victoire des cheminots Pour battre Macron : un an c’est déjà trop ! Pour des services publics, partout, pour toutes et tous
ELEMENTS D’ANALYSE DU MOUVEMENT SOCIAL
Désobéissance, Résistance, Réseaux sociaux : Nouveaux territoires du militantisme ?
MARS HEURE DE VERITE POUR LES MOBILISATIONS SOCIALES
AVEC LES CHEMINOTS, CONTRE MACRON !
Un blog autogestionnaire
NOTRE ZAD DES LANDES
LA SCOP TI débat sur une alternative autogestionnaire
La « flexisécurité » est l’objectif central des libéraux
QUE RESTE-T-IL DE 1917 ?
POUR LA CATALOGNE !
Contre la répression et pour la démocratie, soyons solidaires du droit à l’autodétermination de la Catalogne !
DEFENDRE LES SERVICES PUBLICS : UNE CONTRIBUTION
GAUCHE, GAUCHES, PEUPLE
RUFFIN, BESANCENOT, PROTECTIONNISME ? le choc des titans…
UNE GAUCHE PLURIELLE AU PORTUGAL ?
CHANGER LA VILLE AVEC L’ATELIER D’ARCHITECURE AUTOGERE
Les 700.000 ouvriers invisibles des usines à colis françaises
DEBAT SUR LA NORMALISATION DES MEDIAS
DEBAT DANS LE 13e POUR L’ALTERNATIVE
USA : après Sanders, le projet our revolution
Le social-libéralisme est-il social(iste)
Alstom : le mépris du savoir-faire professionnel au profit d’un stratégie financière mondialiste
SAINT ETIENNE DU ROUVRAY RASSEMBLEMENT DE DEUIL ET DE SOLIDARITE COMPTE RENDU
SAINT ETIENNE DU ROUVRAY TEMOIGNAGE
A PROPOS DU BREXIT (encore) OU EN SOMMES NOUS (ici)
LES LILAS SONT FLEURIS
SIVENS : UN POINT DE VUE A PROPOS DE LA DECISION DU TRIBUNAL
Brexit : prendre la mesure
Pour survivre, l’Europe doit être refondée sur d’autres traités garantissant droits sociaux, solidarité et démocratie.
A BAS LA LOI TRAVAIL ; ECOUTEZ GERARD FILOCHE…(lien ci-dessous)
TOTAL : PRISE D’OTAGES !
MEDIAS : LA BOUILLIE NEO-LIBERALE
LES MOBILISATIONS CONTRE LA LOI TRAVAIL : UNE CONTRIBUTION
Quand la campagne de Bernie Sanders, déclenche une cosmogonie sociale et politique nord-américaine !
LE RESEAU POUR L’AUTOGESTION, LES ALTERNATIVES, L’ALTERMONDIALISME, L’ECOLOGIE ET LE FEMINISME vous invite à participer à une réunion publique sur le thème L’élection présidentielle est-elle compatible avec la démocratie ?
Code du travail : F. Hollande et M. El Khomri mentent
La Cour d’Appel de Versailles banalise l’incitation au crime !
CRISE AGRICOLE POUR REFLECHIR ET DEBATTRE
Appropriation sociale, autogestion, commun UNE CONTRIBUTION AU DEBAT
Appel à changer notre cadre de référence pour l’action politique.
DEBAT SUR L’APPROPRIATION SOCIALE
COP 21 AGRICULTURE ALIMENTATION DEBAT LE 13 NOVEMBRE
JUSTICE CLIMATIQUE ET COP 21
LA GRECE… ET NOUS
GRECE LE PROGRAMME DE L’UNITE POPULAIRE
GRECE UNE CONTRIBUTION EN PRELUDE AU DEBAT DU 15 SEPTEMBRE
DE PILPA A LA FABRIQUE DU SUD : A PROPOS D’UNE LUTTE AUTOGESTIONNAIRE
GRECE, EUROPE, EMANCIPATION : LE DEBAT CONTINUE…
GRECE : Míkis Theodorákis : Stopper l’avancée du mémorandum qui conduira à la destruction et à l’esclavage !
VAE VICTIS ? UNE REPONSE
TRIBUNE GRECE : VAE VICTIS
L’EXEMPLE GREC : L’EURO NE PEUT ËTRE UN TABOU (14 juillet)
GRECE ELEMENTS D’ANALYSE 13 JUILLET
GOUVERNEMENT ALLEMAND CONTRE SYRIZA
GRECE UNE VOIE ETROITE
L’ENJEU DE LA SOUVERAINETE ALIMENTAIRE
“La loi du marché” EN VERSION ORIGINALE A FRANCE TELECOM
UNE TRIBUNE LIBRE LA GRECE A LA CROISEE DES CHEMINS
“Ne vivons pas comme des esclaves” SOUTIEN AU PEUPLE GREC DANS LE 13e”
POLITIQUE DE SANTE
DISCUSSION GRECE MERCREDI 22 AVRIL
FORMIDABLE MOBILISATION CITOYENNE !
PODEMOS : TEXTE DE REFERENCE
DEBAT La Grèce, Syriza et l’avenir de l’Europe
ITINERAIRES COMMUNISTES : DISCUSSION OUVERTE
Dette : Quelles stratégies en Europe ? DOCUMENT
LUNDI 19 JANVIER PARIS SOUTIEN A SYRIZA !
PEGIDA
DEBAT " la nature est-elle un champ de bataille ?"
L’exemplarité, c’est pour quand ?
SIVENS LE POINT DE VUE D’HERVE KEMPF
Pourquoi les femmes sont-elles plus petites que les hommes ?
DEBAT AUTOUR DE L’APPORT D’ANDRE GORZ
IL EST TEMPS DE MONTRER LES CROCS !
APPEL CONTRE LE TRAITE TRANSATLANTIQUE
ET MAINTENANT… CONTRE LE FRONT NATIONAL (ET LA DÉPRIME !), QUE FAIRE ?
PODEMOS : entrée en force
EUROPE, EURO ; DEBAT CONTRADICTOIRE
TAFTA : La dérive libérale de l’UE vue à travers les négociations sur le projet de traité avec les USA
MUNICIPALES ET AUTOGESTION
INVITATION DEBAT SUR LE (TEMPS DE) TRAVAIL
CAFE DEBAT MUNICIPALES MERCREDI 19 FEVRIER
Les prédateurs du béton Enquête sur la multinationale Vinci
MUNICIPALES PARIS 5e réunion logement 5 février
PARIS 5e DEBAT
LE NEOLIBERALISME
ET LA POLITIQUE FAMILIALE ?
REFLEXIONS SUR LA NOTION DE SOLIDARITE
REUNION DEBAT SITUATION AU PORTUGAL
POLLUTIONS : DANGER ! ALTERNATIVE : URGENCE !
DE LIP A FRALIB DEBAT JEUDI 18 OCTOBRE
DEBAT OGM 8 NOVEMBRE
DEBATS GAUCHE DE GAUCHE 11 FEVRIER
10 mars : Les luttes d’aujourd’hui ont besoin de la perspective d’un autre demain Invitation à une séance de travail ouverte à toutes et tous
11 MARS PARIS 13e CAFE POLITIQUE SUR L’ALTERMONDIALISME
14 JUIN VIOLENCES HOPITAL NECKER : UN POINT DE VUE
19 MARS DEBAT ALTERNATIFS PARIS SUD L’APPORT DE CASTORIADIS
Positions
LOI TRAVAIL Communiqué d’Alternatives et Autogestion
NUIT DEBOUT !
Hollande appelé à lever l’interdiction sur les manifestations pour le climat
Après les attentats, renforcer la solidarité, préserver la démocratie.
MRAP Face aux attentats, agissons pour un monde plus juste
Un massacre atroce et inqualifiable
Communiqué de l’Union syndicale Solidaires Solidarité et résistance
ATTENTATS : CONTRE LA PEUR, LA SOLIDARITE
AIR FRANCE : JAURES CONTRE VALLS/MEDEF
MIGRANTS UNE CONTRIBUTION D’ENSEMBLE 5e/13e
OBSERVATOIRE DU NUCLEAIRE
POUR LES SERVICES PUBLICS
POUR LA REDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL
La fin des quotas laitiers : VACHE D’EUROPE !
OUI, L’UNITE POPULAIRE
CONTRE LES ASSASSINS
DOSSIER SIVENS REPRESSION DANS ROUGE ET VERT
NOUS N’OUBLIONS PAS
Les kurdes seuls à Kobanê.
DROITE ET DROITE PLUS
REGIONS NATIONS ETATS Ecosse, Catalogne, France…
TOUR DE FRANCE DES CENTRALES NUCLEAIRES A FERMER
GREVE SNCF ET MEDIAS : UN TOTALITARISME MOU
NON AU PUZZLE DE HOLLANDE
ALSTOM : AUTOGESTION !
La déclaration finale du 4ème forum contre les GPII (Grands projets inutiles imposés),
RYTHMES SCOLAIRES
Changement climatique : de la protestation à l’alternative
IL ETAIT UNE FOIS LA SOCIAL-DEMOCRATIE…
Notre Dame des Landes : imposer au gouvernement une nouvelle reculade. A gauche cette fois !
Ancrer durablement le combat syndical antifasciste
LES ALTERNATIFS COMMUNIQUES EDUCATION, GENRE, ZEP
POUR UNE ECOLOGIE POPULAIRE
LANGUES DE FRANCE
RETRAITES
TVA PATRONALE
VENTE D’AVIONS RAFALE A L’INDE
6 MAI 2015 Communiqué du Secrétariat politique de SYRIZA : Non aux chantages – Le mandat du peuple grec est une valeur non négociable
Alternatifs Paris Sud
Réunion réseaux alternatifs
COOPERATIVES CONTRE CAPITALISME débat dans le 13e mardi 10 novembre
UN RESEAU AUTOGESTIONNAIRE ET ALTERMONDIALISTE
FAUT-IL ORGANISER LES JEUX OLYMPIQUES EN ILE-DE-FRANCE ?
LA LETTRE DES ALTERNATIFS PARIS SUD 17 mai
LES ALTERNATIFS PARIS SUD
DEBAT ALTERNATIFS PARIS SUD MERCREDI 30 AVRIL
MUNICIPALES DEUXIEME TOUR
REUNION ALTERNATIFS PARIS SUD MERCREDI 2 AVRIL
POT DE DEBUT D’ANNEE DES ALTERNATIFS PARIS SUD
DEUX RENDEZ VOUS DEBUT JANVIER 2014
MUNCIPALES 2014
MUNICIPALES PARIS 13e
DEBAT SANTE DANS LE 5e
REUNION POT MUNICIPALES
REUINON DANS LE 5e VENDREDI 22 NOVEMBRE
REUNION “ENSEMBLE” MERCREDI 20 NOVEMBRE
MUNCIPALES PARIS
LETTRE ALTERNATIFS PARIS SUD
Lettre des Alternatifs Paris Sud 3 juin 2013
CALENDRIER FIN MAI 2013
INVITATION
AUTOGESTION EN GRECE
COLLECTIF 5e/13e de SOUTIEN A NOTRE DAME DES LANDES
MARDI 26 MARS DEBAT CONTRE L’AUSTERITE ET L’ANI
REUNION DEBAT GAUCHE DE GAUCHE EN EUROPE
REPRISE AUTOGESTIONNAIRE D’ENTREPRISES
LES COURANTS AUTOGESTIONNAIRES
CONGRES DES ALTERNATIFS
LEGISLATIVES PARIS 13e et 14e
SANTE 12 MARS PARIS 13e
4 JUIN ALTERNATIFS PARIS SUD
12 AVRIL DEBAT ALTERNATIF
22 AVRIL VOTEZ MELENCHON
Actions Paris Sud
RENCONTRE AFFICHES DE L’APRES MAI 68 DANS LE 13eme
POUR LA REVISION DU PROJET IMMOBILIER GARE D’AUSTERLITZ PARIS 13e
MARCHE DES SANS PAPIERS 17 OCTOBRE ELLE ARRIVE DANS LE 13e
Parisiens, ne laissons pas la ville détruire un alignement de 22 arbres Pour imposer une tour de 100 m de haut en bord de Seine Sur notre espace public Appel à Rassemblement dimanche 4 octobre
RENDEZ VOUS PARIS 13e MANIF SANTE MARDI 16 JUIN
PARIS 13e AVEC LES SOIGNANT.E.S
SOLIDARITE POPULAIRE PARIS 5eme
urgent : SOLIDARITE POPULAIRE PARIS 13e et 14e
CONFINES ET ACTIFS des propositions
DES DEBATS SUR LES RETRAITES DANS LE 13e et manif le mercredi 29 janvier
RASSEMBLEMENT BNF MERCREDI 15 JANVIER
RETRAITES : à cause de Macron ! débat dans le 13e le 5 février
RASSEMBLEMENT DEVANT LE COMMISSARIAT DU 13e DIMANCHE 12 JANVIER
UNIVERSITE POPULAIRE PARIS DIDEROT DANS LE 13eme
RETRAITES : CONCERTS ET DEPARTS MANIFS DANS LE 13e
Ce samedi 28 décembre est une nouvelle journée de manifestation interprofessionnelle contre la réforme des retraites ET ON PART DU 13eme
Des personnels en lutte de la BnF, de la SNCF, de l’éducation, de la Culture (BPI), du ministère de la Jeunesse et du Sport et d’autres secteurs
FETE DE NOEL DES GREVISTES DANS LE 13e
RETRAITES CONVERGENCE INTERPROFESSIONNELLE PARIS 13e
CINEMA LA CLEF (Paris 5e) RENDEZ-VOUS LE 15 DECEMBRE
APPEL INTERPROFESSIONNEL PARIS 13e !
DEPART PARIS 13e A LA MANIFESTATION DU JEUDI 12 DECEMBRE
TRACT DES ENSEIGNANTS DU 13e à destination des parents le jeudi 12 décembre
DEPART DU 13e A LA MANIF RETRAITES DU MARDI 10 DECEMBRE
ASSEMBLEE DES ENSEIGNANT.E.S DU 13e (Maternelles et élémentaire)
MANIFESTATION DU 5 DECEMBRE DEPART COLLECTIF CGT DU 13e
CINEMA LA CLEF PARIS 5e
DEBAT DANS LE 13e Economie, logement, écologie, transports ; santé, école, quartier… à nous de décider !
OCCUPATION DU CENTRE COMMERCIAL ITALIE 2
Après 3 jours de grève la direction à satisfait toutes les revendications des grévistes de KFC.
Venez soutenir la grève des travailleurs sans-papiers de KFC place d’Italie (boulevard Vincent Auriol)
MERCREDI 19 JUIN DEBAT PSYCHIATRIE DANS LE 13e
Grèce - France Après les élections au parlement de l’Union européenne, que pouvons-nous (encore) faire ?
Le soin psychique, instrument d’ordre public ? Quelle alternative politique à partir des besoins des patients, dans le respect de leurs droits humains et de leur intégrité ?
Europe changer radicalement de cap : un débat dans le 13e
ATTAC PARIS 13e FETE SES 20 ANS
Urgence sociale et transition écologique
POUR UNE ECOLOGIE POPULAIRE François RUFFIN DANS LE 13e mardi 27 novembre
DEBATS ALIMENTATION DANS LE 13e
PROCHAIN ARRET UTOPIA
SUPERMARCHE COOPERATIF DANS LE 13e ARRONDISSEMENT
Fête de la Commune de Paris Samedi 29 septembre 2018 de 14h à 20h. Butte aux Cailles
Comment les mouvements sociaux peuvent-ils mettre en échec la politique de Macron ?
Comité d’usager.e.s Paris 5e/13e pour la défense des services publics
COMITE D’USAGERS POUR LA DEFENSE DES SERVICES PUBLICS PARIS 5e ET 13e
Débat :“En Grèce, en France et ailleurs, prenons le contrôle des banques !”
COMITE D’USAGERS POUR LA DEFENSE DES SERVICES PUBLICS PARIS 5e ET 13e
APPEL CHEMINOTS GARE D’AUSTERLITZ
Pour relancer la mobilisation dans nos quartiers pour les services publics et en solidarité avec les cheminots
Le collectif d’usagerEs des 5 et 13e arrrondissements pour la défense des services publics
MOTION DE SOUTIEN DES CHEMINOTS D’AUSTERLITZ AUX ETUDIANTS DE TOLBIAC
CHEMINOTS, ETUDIANTS, MEME MACRON MEME COMBAT !
MANIFESTATION DE CHEMINOT.E.S DANS LE 13e VENDREDI 13 AVRIL
CAISSE DE SOLIDARITE CHEMINOT/E/S GARE D’AUSTERLITZ
REPAS SOLIDAIRE AVEC LES CHEMINOT.E.S DE LA GARE D’AUSTERLITZ
USAGER.E.S ET HABITANT.E.S SOLIDAIRES POUR LES SERVICES PUBLICS ET AVEC LES CHEMINOT.E.S
MARDI 3 AVRIL 1er JOUR DE GREVE A LA SNCF
DEBAT EUROPE DANS LE 13e ARRONDISSEMENT MERCREDI 28 MARS
COMITE DE MOBILISATION SERVICES PUBLICS SNCF PARIS 5e 13e
PARIS 13e LA SOLIDARITE AVEC LES CHEMINOTS SE PREPARE !
Face à l’Union Européenne néolibérale : que faire ? Débat Paris 13e le mercredi 28 mars
Paris 5e : le Cinéma La Clef menacé de fermeture définitive.
INVENTER LA GAUCHE DU 21e SIECLE
#BalanceTaRéquisition La SNCF se dit prête à rouvrir le 19-27 Bd de l’hôpital à Paris 13
Réunion du collectif de soutien au peuple Grec Paris 5e/13e
Débat dans le 13e “pour une gauche du 21e siècle” avec Christophe Aguiton
MARCHE POUR LE DROIT AU LOGEMENT PARIS 13e 14 JANVIER
RAPPEL : FRANCOIS RUFFIN DANS LE 13e MARDI 12 DECEMBRE
PARIS 5e FILM-DEBAT “NOTHING TO HIDE”
SAUVONS LA BIBLIOTHEQUE MARGUERITE DURAND DANS LE 13e
FRANCOIS RUFFIN DANS LE 13E ARRONDISSEMENT LE 12 DECEMBRE
REUNION DU COLLECTIF TREIZE UNITAIRE
STOP INCINERATEUR D’IVRY !
NELLY CRU une militante au long cours dans le 13e
REUNION DU COLLECTIF TREIZE UNITAIRE
COLLECTIF TREIZE UNITAIRE
DANS LE 13e ARRONDISSEMENT LE MOUVEMENT ENSEMBLE PREND POSITION CONTRE LE DEPUTE JEAN-MARIE LE GUEN
QUARTIERS DEBOUT PARIS 13e
ETAT D’URGENCE …et nos libertés ? Un débat dans le 13eme
BUREAUX DE POSTE PARIS 13e VICTOIRE DES GREVISTES !
PARIS JEANNE D’ARC / RIVE GAUCHE /PATAY 35ème JOUR DE GRÈVE
FEMINISME : Un projet participatif pour couler la bibliothèque Marguerite Durand ?
PARIS 13e : GREVE DES BUREAUX DE POSTE
JEUDI 29 SEPTEMBRE DEVANT LE CENTRE GALAXIE SOUTIEN AUX POSTIERS DU 13e
NUIT DEBOUT PARIS 13e SAMEDI 24 SEPTEMBRE
SOUTIEN AUX POSTIERS DU 13e ARRONDISSEMENT
GREVE A LA POSTE DANS LE 13e ARRONDISSEMENT
VOYAGE EN GRECE PAR TEMPS DE CRISE : PROJECTION-DEBAT
NUIT DEBOUT PARIS 13e UNE PETITE FLAMME PENDANT L’ETE
JEUDI 23 JUIN REUNION DU COLLECTIF AVEC LE PEUPLE GREC PARIS 5e/13e
COLLECTIF PARIS 5e/13e AVEC LE PEUPLE GREC
“le 13e debout”
Communiqué SITES DE LA TIRU EN LUTTE : SOUTIEN UX OCCUPATIONS !
AVEC LE PEUPLE GREC DEBAT DANS LE 5e VENDREDI 20 MAI
NUIT DEBOUT PARIS 13e SAMEDI 21 MAI
COMMUNIQUE UL CGT PARIS 13e
NUIT DEBOUT PARIS 13e : VENEZ NOMBREUX/SES !
PETITE NUIT DEBOUT DANS LE 13e ARRONDISSEMENT
PARIS 5e et 13e AVEC LE PEUPLE GREC
PETITE NUIT DEBOUT DANS LE 13e ARRONDISSEMENT
Invitations pour la deuxième soirée du 14e debout le mercredi 27 avril 18h-21h Devant le RER Denfert
NUIT DEBOUT DANS LE 14e ARRONDISSEMENT
Discussion débat du collectif unitaire Paris 5e/13e “’Sortir de l’état d’urgence”
PARIS 13e DEBAT MIEUX VAUT REDUIRE LE TEMPS DE TRAVAIL QUE CASSER LE CODE DU TRAVAIL
SORTIR DE L’ETAT D’URGENCE REUNIONS DE QUARTIER DANS LES 13e ET 5e ARRONDISSEMENTS
AVEC LE PEUPLE GREC
Réunion publique « Il faut lever l’état d’urgence » vencredi 5 février
MARDI 2 FEVRIER REUNION DU COLLECTIF NOTRE DAME DES LANDES 5e/13e
AVEC LE PEUPLE GREC
Créez votre comité local de soutien aux 8 condamnés de Goodyear
SANTE SOLIDARITE AVEC LE PEUPLE GREC
LE COMITE 5e/13e AVEC LE PEUPLE GREC CONTINUE !
SOUTIEN AU PEUPLE GREC PARIS 5e ET 13e
COMITE GRECE PARIS 5e/13e LUNDI 2 NOVEMBRE
PIZZERIA MAMMA PARIS 6e : LES SALARIES ONT GAGNE
PIZZERIA LA MAMMA PARIS 6e SOLIDARITE AVEC LES GREVISTES
PARIS 5e 13e AVEC LE PEUPLE GREC
SOLIDARITE AVEC LE PEUPLE GREC 29 SEPTEMBRE PARIS
DEBAT GRECE PARIS 13eme MARDI 15 SEPTEMBRE
MIGRANTS DANS LE 13e MANIFESTATION DE SOUTIEN
COLLECTIF AVEC LE PEUPLE GREC PARIS 5e et 13e
RAPIDE COMPTE RENDU DE LA REUNION DU COLLECTIF GRECE PARIS 5e/13e 6 AOUT
Mercredi 5 août à 18h30 Manifestation des migrants du campement d’Austerlitz et des autres campements de Paris Rendez-vous à l’angle du Pont Charles de Gaulle et du quai d’Austerlitz (voie de circulation)
Fête populaire - nuit du 4 août
COLLECTIF PARIS 5e/13e DE SOUTIEN AU PEUPLE GREC
COLLECTIF AVEC LE PEUPLE GREC PARIS 5e 13e
MARDI 7 JUILLET REUNION DU COLLECTIF AVEC LE PEUPLE GREC 5e/13e
Paris 13e : nouvel écueil judiciaire pour le Partenariat Public-Privé de Paris 7 : Vinci doit payer !
DES RENCONTRES DEBUT JUILLET…
JEUDI 25 JUIN SOIREE DE SOLIDARITE AVEC LE PEUPLE GREC
Grande manifestation de soutien au peuple Grec
INFORMATION GRECE SAMEDI 13 JUIN PARVIS ITALIE 2 PARIS 13e
MIGRANT-E-S : LE CAMP AUSTERLITZ ET LA SOLIDARITE
PARIS 5e et 13e : AVEC LE PEUPLE GREC !
SOLIDARITE GRECE PARIS 5e et 13e
projection du film documentaire Katastroïka, sur les effets néfastes des privatisations en Grèce.
REUNION DE TRAVAIL DU COLLECTIF DE SOLIDARITE AVEC LE PEUPLE GREC
DANS LE 13e SOLIDARITE AVEC LE PEUPLE GREC
SOLIDARITE AVEC LE PEUPLE GREC
AGIR MAITENANT DANS LE 13e POUR SOUTENIR LA GRECE
DISCO SOUPE DANS LE 13e samedi 7 février
SIVENS, NOTRE DAME DES LANDES ET AUTRES GRANDS PROJETS INUTILES ET IMPOSES LA FRACTURE DEMOCRATIQUE réunion publique vendredi 23 janvier
SIVENS, NOTRE DAME DES LANDES ET AUTRES GRANDS PROJETS INUTILES ET IMPOSES LA FRACTURE DEMOCRATIQUE
CONTRE LE PROJET NOTRE DAME DES LANDES COLLECTIF 5e/13e
Invitation à participer à la commémoration festive du 4 août 1789, Place de la Commune de Paris (Butte aux Cailles, Paris 13e),
LUNDI 23 JUIN DEBAT PUBLIC NOTRE-DAME-DES-LANDES
PARIS 13e : comment continuer ?
REUNION PUBLIQUE EUROPEENNES 16 MAI PARIS 13e
MUNICIPALES PARIS 13 mardi 11 mars REUNION PUBLIQUE
MUNICIPALES ; UNE CAMPAGNE ROUGE ET VERTE
DEBAT MARDI 4 MARS RESISTONS A L’AGRESSION PUBLICITAIRE
L’empire de Vinci et les désastres des Partenariats Public-Privé
ALTERNATIFS PARIS SUD REUNION LOGEMENT
CHRONIQUE MUNICIPALE
VINCI CAPITALISME VS ECOLOGIE
MUNICIPALES PARIS 5e
CALENDRIER DES ALTERNATIFS PARIS SUD JANVIER 2013
GAUCHE DE GAUCHE : LE DEBAT
manifestation santé
Réunion publique 23 janvier 2012
1er AVRIL (pour de vrai) COLLECTIF DE SOUTIEN AU PEUPLE GREC 5e/13e
1er MAI
4 OCTOBRE TOUS ET TOUTES AVEC LES POSTIER.E.S DES 5e ET 13e ARRONDISSEMENTS
13 AVRIL LE COLLECTIF PARIS 5e/13e AVEC LE PEUPLE GREC A UN AN !
18 MARS APRES LA MANIF , LA FETE !
28 AVRIL REUNION DU COLLECTIF AVEC LE PEUPLE GREC 5e/13e
Alternatifs
ROUGE ET VERT SEPTEMBRE
JOURNEES D’ETE 2014 DES ALTERNATIFS
ALTERNATIFS GRENOBLE
ROUGE ET VERT
BRETAGNE : TOUT CE QUI BOUGE N’EST PAS ROUGE
Le GIEC, Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, a rendu son 5ème rapport le 27 septembre 2013, pour faire le point sur l’état du changement climatique en cours. En regard de l’urgence à répondre à la crise écologique, le bilan de la politique du gouvernement PS-Europe Ecologie-Les Verts est quasi inexistant.
CONGRES DES ALTERNATIFS
DES NOUVELLES DES ALTERNATIFS
ALTERNATIFS : QUELLES TRANSFORMATIONS DE L’ECOLE ??
DEBAT NOTRE DAME DES LANDES
Les Alternatifs : rassembler la gauche alternative
Pour changer vraiment, tout dépend de notre mobilisation.
François Hollande élu : une victoire, une étape …
GRECE RESISTANCE !
DIMANCHE 18 MARS RENDEZ VOUS PLACE DE LA BASTILLE
APPEL A VOTER MELENCHON
Les Alternatifs, une démarche, un projet.
Et si vous participiez à la politique ?
Communiqués
Un jeune de 21 ans est mort sur le site de Sivens.
SAMEDI 12 AVRIL 14H REPUBLIQUE MANIFESTONS !
NOS POUMONS VALENT MIEUX QUE LEURS PROFITS
POLLUTION : NOTRE SANTE EST EN DANGER, UNE ALTERNATIVE EST URGENTE
NON AU PACTE DE RESPONSABILITE
AVEC LES INTERMITTENT.E.S !
APRES LA MANIFESTATION DU 22 FEVRIER ; RETRAIT DU PROJET NOTRE DAME DES LANDES !
Face à l’offensive du MEDEF contre les (maigres) droits des chômeurs et le régime indemnitaire des intermittents, Contre le chômage, pour le partage des richesse et la réduction du temps de travail. C’est dans la rue que ça se passe !
LICENCIEMENTS, UNEDIC
CONTRE L’EXTREME DROITE, LE TEMPS PRESSE
La mobilisation se poursuit contre le projet de ferme dite des “1000 vaches”
LE MEDEF EN REVE, HOLLANDE VEUT LE FAIRE
Rouge et vert
ROUGE ET VERT EN LIGNE !
ROUGE ET VERT 378
ROUGE ET VERT 374
ROUGE ET VERT 358
ROUGE ET VERT 19 DECEMBRE 2012
ROUGE ET VERT 346
Congrès et conférences nationales
LE CONGRES DES ALTERNATIFS 2012
Commissions des Alternatifs
La santé n’est pas en danger : elle est sinistrée !
EDUCATION et EVALUATION
Ensemble Paris-sud
REUNION DU COMITE ENSEMBLE PARIS 5e/13e
ENSEMBLE 5e/13e JEUDI 20 AOUT
REUNION ENSEMBLE, mouvement pour une alternative de gauche écologique et sociale
ENSEMBLE !
REUNION ENSEMBLE ! MOUVEMENT POUR UNE ALTERNATIVE DE GAUCHE ET ECOLOGISTE
La loi sur la réforme ferroviaire : voter contre !
Réunion Ensemble Paris 5e/13e
GRECE FRANCE : DE LA RESISTANCE A L’ALTERNATIVE
REUNION ENSEMBLE PARIS 5e/13e MERCREDI 26 MARS
ENSEMBLE ! PARIS 5e/13e MERCREDI 5 MARS
REUNION ENSEMBLE PARIS RIVE GAUCHE 14 FEVRIER
REUNION ENSEMBLE Mouvement pour une alternative de gauche écologiste et solidaire
REUNION ENSEMBLE
Solidarité avec les ouvriers du textile au Cambodge.
ENSEMBLE mouivement pour une alternative de gauche ecologiste et solidaire